Brève rencontre à la piscine…

Samedi 21 septembre (pour être précis), à la sortie de la piscine d’une ville de la banlieue parisienne : riche de sa diversité (!) où je viens de nager 1700 mètres en crawl, dos crawlé et brasse, je ressens une certaine quiétude étant donné toutes les endorphines que mon vieil organisme vient de secréter…

Bref, je me sens bien et, alors que je remets mes chaussures dans la zone réservée à cet effet, la dame qui est assise à côté de moi fait part à la cantonade qu’il est malaisé de dire : « Je m’en fous »; en fait elle vient d’entendre un petit gamin fils d’une voilée s’exprimer ainsi.

Elle me dit : « ça commence comme ça …il faut reprendre les enfants et leur apprendre à s’exprimer correctement dès le plus jeune âge ». Je lui dis qu’il y des choses beaucoup plus graves que ce type d’expression…

Les mères voilées présentes dans la zone qui accompagnent leur progéniture ne disent rien.

Puis la dame se met à me parler en me disant : « je ne les supporte plus… » Je me sens obligé d’écrire, car je ne lui ai rien répliqué, que, évidemment, parmi la masse des allogènes qui occupent notre pays il y a des gens « bien », corrects, qui aspirent juste à une vie meilleure.

Les perturbateurs, les haineux et ceux qui passent aux actes violents demeurent minoritaires (mais c’est toujours trop).

Et puis cette dame se met à me parler : « je me sens étrangère dans mon propre pays ».

Et, là, je lui réplique : « Eh bien ! Chère Madame nous avons un point commun ».

Elle m’explique qu’elle a vu récemment un juif se faire insulter à Paris et qu’elle est intervenue pour rabrouer son agresseur. Elle me dit aussi avoir assisté, il y a quelque temps, à un concert d’Enrico Macias perturbé par des lanceurs de boules puantes et qu’elle est tout de même restée ainsi que la grande majorité des autres spectateurs.

Voilà ci-dessous ce que j’ai trouvé à propos de cet « incident » :

« Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, même me jeter une bombe, j’aurais peur pour vous mais je n’ai pas peur pour moi », a déclaré le chanteur des « Gens du Nord « sur la scène du Dôme de Paris, quelques minutes après l’incident.

Enrico Macias est resté de marbre et a continué malgré tout son concert. Ce samedi soir, la direction du Dôme de Paris, salle de spectacle qui accueillait près de 4000 spectateurs à l’occasion d’un concert du chanteur de 85 ans, a signalé au commissariat que deux jeunes femmes avaient déversé un produit nauséabond dans la salle vers 22h 30.

« Il y avait des énergumènes qui ont voulu nous saboter le spectacle, a-t-il lancé sur scène, comme on peut le voir sur des vidéos sauvages relayées sur les réseaux sociaux. Mais moi je m’en fous. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, même me jeter une bombe, j’aurais peur pour vous mais je n’ai pas peur pour moi. Malgré tout ça, je garde toujours l’espoir et l’espérance que la barbarie s’amenuise. » Selon les informations du Parisien, l’incident s’est produit juste avant l’entracte. Les portes menant vers l’extérieur de la salle ont ensuite été ouvertes pour aérer. Une vingtaine de spectateurs auraient quitté la salle, mais le récital de l’interprète des Gens du Nord a continué, imperturbable.

« L’amour vaincra toujours la haine »

Le parquet de Paris a précisé dimanche soir qu’une enquête a été ouverte pour « entrave concertée et avec menace à l’exercice de la liberté de création artistique ». Auprès de nos confrères du Parisien, Enrico Macias a déclaré que cet incident d’un goût douteux l’avait « beaucoup touché ». « Je n’ai pas peur. Il ne faut pas avoir peur. Je ne minimise pas le danger. Mais je ne suis pas un dégonflé. Je suis sensible à tout ce qui se passe et je vais continuer mes concerts et à dire ce que je pense, a-t-il ajouté. Je vais poursuivre ma tournée (d’une quinzaine de dates encore, NDLR) avec la même détermination, l’amour vaincra toujours la haine. »

Les motivations des jeteurs de boules puantes restent, pour l’heure, inconnues. Le chanteur français de confession juive et d’origine algérienne confie au Parisien que « depuis le 7 octobre 2023 », il est habitué à des manifestations devant les salles de ses concerts. Il avait déclaré, en octobre 2023 sur le plateau de CNEWS, que les élus de La France Insoumise (LFI) étaient « les complices » du mouvement islamiste palestinien après leur refus de qualifier le Hamas de « terroriste ». Enrico Macias avait également ajouté dans cette interview qu’il « fallait dégommer » LFI.

Pour revenir à cette dame (que je ne connaissais pas auparavant) elle me parle beaucoup de son écœurement devant ce que la France est devenue… elle est ainsi atterrée par cette importation du conflit israélo-palestinien.

Elle m’explique en outre que son père était communiste, Trotskyste (nul n’est parfait …) et qu’il détestait un certain… Mélenchon.

C’est fou ce que cette respectable dame ressent le besoin de parler et je ne ferai pas la liste de tout ce qu’elle m’a confié.

Je sens à mes côtés : une « sœur humaine » qui partage avec moi des sentiments identiques…

Je lui parle alors du mouvement « Reconquête » et de l’intérêt qu’elle trouverait à y adhérer.

Etonnamment elle ne connaît pas (au travers des médias) Sarah Knafo que je lui décris telle qu’elle est : c’est-à-dire brillante et clairvoyante.

J’ai souhaité une bonne journée à cette dame (Auvergnate) et je suis retourné chez moi à pied en pensant à ses confessions… Il y a plein de personnes qui ne reconnaissent plus leur France, celle de leur enfance celle pour laquelle tant de gens se sont battus et qui devient, hélas, un Liban bis…

On peut remercier, entre autres fossoyeurs de notre pays : le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel, la Cour européenne des Droits de l’Uomme (CEDH), les associations subventionnées par nos impôts qui « importent » toujours plus de migrants et pour celles-ci peu importe les conséquences… 

     Diogène le 22/09/2025

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