Attal joue Brutus même si Macron n’a rien de César !

Dimanche, nous avons eu le plaisir d’assister à une scène de ménage ou plutôt familiale que vient de confirmer le petit Attal vis-à-vis de son père Emmanuel… 

Scène à la teneur savoureuse et délicieuse qu’adore nous offrir -de temps à autre- le monde politique surtout sur l’aile gauche non d’une colombe mais sur celle d’un rapace ! Et d’un rapace parmi les plus dangereux au monde : le pygargue à queue blanche ! Oh, non, non, pas pour la couleur de son appendice caudal (1) mais pour son espérance de vie qui tourne autour de l’âge actuel -37 ans- du Brutus venant de poignarder son père qui pourtant ne mérite aucun César, ni même d’Oscar ! 

Un assassinat perpétré en direct sur les écrans de télévisions… Un direct qui fut non un simple coup de poing au menton mais un direct genre coup de poignard d’un gamin hargneux venu d’ailleurs… 

Le fils a concrétisé ce qu’il mâchonnait depuis plus d’un an dans sa petite tête toujours barbouillée -et depuis sa prime jeunesse- par un trop-plein d’idées socialistes… Petite tête en laquelle il se voit « présidentiable » !…
Tout le monde a le droit de rêver sinon la vie serait si morne comme la plaine à…« Waterloo! Waterloo! Waterloo! morne plaine!

Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine !!! »
Lorsqu’il a écrit ce poème, Victor Hugo ne pensait certainement pas aux « urnes trop pleines » en faveur du Brutus lorsqu’il se présentera à la présidentielle de 2027 !!! 

Et que le titre de ce -long- poème publié en 1853 collerait avec le ton du discours du Brutus d’Arras en cette année 2025 ! Un titre qui ne s’invente pas : « L’Expiation » ! Titre qu’en outre Victor Hugo a inclus dans le recueil intitulé… « Les Châtiments » !!!  Ceux du Brutus du XXIe siècle à l’adresse de son César! À croire que Victor Hugo avait aussi des dons de prophète ! 

L’Écho Républicain estime lui aussi que « Gabriel Attal est résolument tourné vers la prochaine élection présidentielle. L’ancien Premier ministre, sorti de Matignon après la dissolution et les élections législatives, s’est emparé du groupe macroniste à l’Assemblée, puis du parti, après le retrait d’Élisabeth Borne. »

Le Figaro met, lui, en avant une phrase de l’intéressé :
« Cessons de croire au mythe de l’homme providentiel et acceptons de partager le pouvoir», a lancé Gabriel Attal dimanche à Arras (Pas-de-Calais) lors de la rentrée de Renaissance, prônant une «nouvelle République démocratique», une «Ve République du 21e siècle» !

Et Le Figaro revient sur le passage évoquant la dissolution de l’Assemblée Nationale au printemps 2024 :

« Lors de son discours de rentrée, l’ancien premier ministre et patron de Renaissance a notamment prôné le recours à des «référendums réguliers», liant par ailleurs l’origine de l’instabilité politique à la dissolution de l’Assemblée nationale. «J’y étais opposé», a rappelé l’ex-locataire de Matignon, affirmant savoir que «la France et les Français en paieraient le prix. Tout ce qui se produit depuis correspond à ce que je redoutais alors», a-t-il encore annoncé. »

-Passage de ce discours d’Arras sur « la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale »(2 min 27) ici.

D’ailleurs, Yahoo.Actualités rapporte que, selon BFMTV, nombre de macronistes ont décidé de « bouder » le discours d’Arras :
« Selon les informations de BFMTV, plusieurs élus macronistes de premier plan, dont les ministres démissionnaires Élisabeth Borne ou Aurore Bergé, présentes au début de l’événement, se sont éclipsés pour ne pas assister au discours du patron du parti présidentiel. Seulement trois ministres démissionnaires étaient présents. »

Mais que pouvaient bien lui reprocher les « macronistes-résistants » ? Tout simplement la teneur de ce « discours fondateur » qu’il allait prononcer ce dimanche ! 

« Avec cette prise de parole, ajoute Yahoo.Actualités, l’ancien Premier ministre, (comptait) se projeter sur les prochaines échéances électorales. D’après ses conseillers, il va se présenter en homme libre et émancipé d’Emmanuel Macron. » (car) « Gabriel Attal veut marquer une rupture avec ce qu’il a pu vivre avec le chef de l’État lorsqu’il était à la tête du gouvernement. »

De son côté, CNews remarque que Gabriel Attal s’en est pris de nouveau à ce qu’il appelle « l’extrême-droite » et quasiment qu’à elle :
« Face à un public acquis à sa cause, l’ancien locataire de Matignon a également profité de ce meeting pour affirmer son désaccord profond avec l’extrême droite, l’accusant de prospérer «sur la détresse» des Français, qui, selon Gabriel Attal, attendent plutôt 2027 «pour mettre fin au jeu mortel de ces formations politiques qui continuent de semer la division et d’entretenir le chaos à longueur de journées».

Car lui n’aurait donc jamais semé la division ? Et notamment, ce dimanche même ! N’a-t-il pas vu ses « amis » s’éclipser afin de ne pas rester pour écouter son discours à la… Brutus tuant César !
Jacques MARTINEZ, journaliste,à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

–(1) Non, non, pas pour la couleur de sa queue mais pour sa voracité, comme cette voracité politique dont Gabriel Attal vient de faire preuve à Arras dans son désir de remporter la prochaine course à l’Élysée !
Pour ce qui est du « pygargue à queue blanche »…
-cela afin de le distinguer du « pygargue à… tête blanche » qui, lui, est le rapace emblématique des… États-Unis ! Il fait partie de la grande famille des aigles, précise le site animalier spécialisé « autourdesanimaux.com » :
« Le pygargue à queue blanche est le plus grand rapace du Royaume-Uni. Les Anglais le surnomment parfois “porte de grange volante” en raison de sa taille immense, mais ce sobriquet ne rend pas justice à ses majestueuses prouesses en vol. »
« Son envergure peut atteindre jusqu’à 2,30 mètres, ce qui en fait l’un des plus grands rapaces d’Amérique du Nord. » Source

 16 total views,  16 views today