La Russie se prépare à un affrontement direct avec l’OTAN

À Moscou, les stratèges renforcent leurs préparatifs. Surtout depuis que les Boches ont rétabli le service militaire, décuplé leurs dépenses de défense, et effectué des incursions armées dans les pays baltes, à la limite de la frontière russe. En violation des traités leur interdisant de projeter leurs forces à l’extérieur. Cela avait commencé exactement comme ça avec Adolf en 1935.

Les Boches sont comme les islamistes : agressifs et obstinés, mais totalement dépourvus d’imagination. Heureusement pour nous, les Huns et les autres sont prévisibles.

D’un siècle à l’autre, ils recommencent les mêmes gesticulations, profèrent les mêmes menaces et lancent les mêmes attaques. Et lorsqu’ils ont perdu dix fois, ils espèrent qu’à force d’insister, à la onzième, ils gagneront. Gott mit uns ou Allahu akbar, c’est pareil.

Les Russes ont endigué le tsunami des coraniques en Asie ouralienne et centrale, s’en faisant des alliés, car Allah est toujours du côté du plus fort. Ils sont désormais plus à l’aise pour regrouper leurs forces contre les Boches qui guettent le moindre incident de frontière, pour laisser libre cours à leur désir de vengeance depuis la raclée de 1945.

Le vendredi 12 septembre 2025, la mer de Barents au Nord de la Norvège, dont les eaux sont à moitié russes, était survolée par des bombardiers stratégiques Tu-22M3 dans le cadre de manœuvres militaires de grande envergure, menées conjointement par les armées russes et biélorusses. Nom de code : Zapad 2025. Participaient également des forces spéciales indiennes, ainsi que des observateurs chinois, symbolisant le triumvirat à la tête des BRICS.

Cet exercice a lieu tous les quatre ans. Mais autant celui de 2021 pouvait être vu comme un war game d’États majors, autant celui de cette année revêt un caractère de simulation réaliste. À titre d’avertissement pour les bellicistes de l’OTAN.

Le Tupolev Tu-22M3, code OTAN backfire, peut sembler un peu démodé, il n’en constitue pas moins un élément redoutable des forces d’attaque et de défense.

Il a été modernisé tant au niveau des moteurs et des systèmes d’armes que de l’avionique, et compense son manque de furtivité passive par une aptitude à voler au ras du sol, en épousant les courbes de terrain comme un missile de croisière.

La Russie en possède plusieurs centaines, et si leur rôle en tant que bombardiers atomiques est dépassé par les missiles hypersoniques, ils sont encore utilisables en nucléaire tactique. Et ils peuvent jouer un rôle important au début d’une guerre conventionnelle, en saturant et aveuglant les défenses ennemies par leur nombre. Grâce au sous-système informatique spécialisé SVP-24 permettant le calcul en temps réel d’un avion et de sa cible, qui confère une précision de 3 à 5 m à ses bombes planantes, tirées à 5000 m d’altitude.

La Russie a effectué une démonstration de ce qui pourrait advenir en cas d’affrontement direct avec ses voisins proches. Les territoires de l’OTAN situés à proximité immédiate ne seraient pas épargnés par les bombes planantes, éventuellement thermobariques, qui ont fait leurs preuves en Ukraine.

Sur les cinq jours d’exercices, une journée entière a été consacrée à la riposte en cas d’attaque de l’enclave russe de Kaliningrad, enserrée entre la Lituanie redevenue protectorat allemand de facto, et la Pologne qui manifeste outrageusement des prétentions sur ce territoire. Les grandes manœuvres Zapad 2025 partaient du scénario d’un débarquement ennemi sur les côtes de cette région contestée, et sur les diverses manières de le repousser. Au besoin en portant jusque chez l’ennemi une vigoureuse contre-offensive.

Kaliningrad a une grande valeur stratégique pour la flotte russe de la Baltique rattachée au port de Baltiysk, le seul de la région à être libre de glaces toute l’année. Il est protégé par des batteries de missiles, récemment renforcées dans la mesure où, une fois de plus les Boches jouent aux cons, en revendiquant insidieusement ce territoire qui fut germanique.

La Russie a théorisé et simulé depuis longtemps ce genre d’attaque pour couper les pays baltes du reste de l’Otan, puisque Kaliningrad n’est séparé de la Biélorussie que par le corridor de Suwalki passant entre la Pologne et la Lituanie.

Pour ces manœuvres, 100.000 soldats ont été déployés sur 41 zones de combat proches des frontières de l’OTAN. Une grande importance a été accordée aux matériels de détection et aux armes de représailles. Autant de signaux forts pour les Boches, avec des scénarios de riposte incluant des frappes de missiles sur les villes et une guerre conventionnelle à grande échelle. Mais pas que…

Les simulations se concentraient aussi sur des régions stratégiquement sensibles comme l’Arctique, la mer de Barents et le reste de l’Eurocrature. Où la menace nucléaire est omniprésente. S’ils n’ont pas été tirés, les nouveaux missiles balistiques nucléaires de moyenne portée, Orechnik, ont été déployés et testés sous forme de simulations hyper réalistes.

Le missile 9M729-Orechnik peut atteindre mach 10 (12250 Kph) et délivrer jusqu’à 5000 kilomètres de distance, six charges conventionnelles ou nucléaires, mettant à sa portée toutes les capitales européennes, les grandes conurbations et les complexes militaro-industriels. Ces missiles vont être positionnés en permanence en Biélorussie, ce qui devrait réduire d’un tiers leur temps de frappe, s’ajoutant aux armes nucléaires tactiques déjà en place depuis 2023.

L’Orechnik a été testé en conditions réelles, sans ogives, lors d’une frappe en Ukraine en novembre 2024. Sa présence en Biélorussie sert à dissuader les pays voisins membres de l’OTAN de commettre des actes irréparables. Cela correspond à la doctrine russe de la dissuasion par l’escalade progressive. La Russie brandit cette menace pour dissuader les pays de l’OTAN d’intervenir davantage en Ukraine.

Du côté de l’enclave de Kaliningrad, l’armée russe a également mené des tirs simulés de missiles aérobalistiques Iskander. Avec un socle de lancement mobile sur camion, ils plafonnent à mach 6 et ont une portée maximale de 500 kilomètres. Charge conventionnelle ou nucléaire. Positionnés à proximité immédiate des pays baltes et de la Pologne, ces missiles en essaim pourraient servir à éliminer les systèmes défensifs ennemis pour ouvrir la voie aux forces aériennes.

Il y a aussi les missiles hypersoniques de croisière Zirkon pouvant être lancés depuis un navire, dont on a eu un aperçu en mer de Barentz. Tiré à la verticale, il va se positionner à très haute altitude, au-delà de 20 kilomètres. Puis dans cette haute couche, il lance son statoréacteur pour passer en vitesse hypersonique, avant de retomber sur sa cible. Avec une portée de 1 000 kilomètres et volant à Mach 9, c’est une des armes la plus avancées de l’arsenal russe.

Ce missile à capacité nucléaire est difficilement interceptable en raison de sa vitesse de chute. Même s’il est détectable de loin lorsqu’il prend de l’altitude, la fenêtre d’un tir de riposte est trop courte pour le neutraliser.

Un autre missile hypersonique a participé à la démonstration, le Kinzhal. Lui aussi est de type hypersonique. Lancé depuis un avion MIG-31, sa portée est d’environ 1 000 kilomètres. Son point faible est la nécessité de réduire sa vitesse en phase finale pour assurer la précision de la frappe. Mais on peut l’utiliser en appoint pour finir le travail.

Globalement, ces exercices simulaient des ripostes graduées contre les pays baltes, la Pologne et en Arctique. La fin de ces grandes manœuvres était attendue avec une certaine impatience. Car la moindre erreur dans un périmètre aussi restreint aurait pu avoir des conséquences explosives. C’est pour cette raison que la Russie a simulé de nombreux tirs. Et n’a ni armé ni verrouillé les missiles effectifs.

L’OTAN peut souhaiter longue vie à Vladimir. Parce que celui qui lui succédera pourrait être moins raisonnable. Surtout si un psychopathe déjanté comme Macronescu continue à envoyer des « Rafale » titiller la frontière russe sous prétexte de protéger les Polacks.

Christian Navis

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2 Commentaires

  1. Les uns et les autres devraient se calmer. Si guerre il y a, aucun pays n’en sortira vainqueur et ne peuvent qu’en sortir exangues. Récupérer des terres où rien ne peut pousser ni vivre n’est peut être pas une solution. l’Allemagne devrait se souvenir comment les russes, les américains et les britanniques se sont partagés Berlin et leur ont tout pris et violé leurs femmes (surtout les russes).

  2. Et l’Allemagne, vraie « cheffe » de l’U€ -après « SAM l’éternel »- qui aiguillonne le Gaulois comme on le fait du bétail ; pour qui lui donne son arme nucléaire et sa place à l’ONU.

    Vade retro satanicus germanicus !