Israéliens, parlez moins, faites beaucoup plus !

Les émirats, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie, le Qatar, en somme la majorité des pays arabo-musulmans sont contre l’annexion à Israël de la Judée et Samarie. Si ce n’était que cela !

Leur masque a lamentablement glissé lors de l’attaque israélienne ciblant la clique terroriste hamassienne sur le sol qatari, plafonnant en « un sommet d’urgence arabo-islamique » – une réunion inédite qui voit chiites et sunnites unifiés en route vers la géopolitisation de l’oumma.

Inutile de mentionner l’existence de différends et de conflits au sein de l’oumma – ceux-ci disparaissent aussitôt qu’Israël est concerné.

S’ensuivit une déclaration précisant que « tous les États sont invités à prendre toutes les mesures légales et efficaces pour empêcher Israël de poursuivre ses actions contre le peuple palestinien ». Retour aux années 1948.

Dans la lignée de l’Arabie Saoudite et du Koweït, « Tout détenteur d’un passeport israélien ou tamponné en Israel ne pourrait entrer sur leur territoire ».  Une mesure qui vise surtout, à n’en pas douter, à faire des émules chez les occidentaux les plus serviles.

Pour clôturer le débat : Objection totale à l’annexion de la Judée et Samarie par Israël. Comme si l’existence d’Israël dépendait principalement de leur bon vouloir.

En un mot, cette amorce qui sert à jauger le terrain, avait aussi pour but de tuer dans l’œuf leur projet de la création d’un État palestinien et du même élan, dévoiler les véritables objectifs derrière leurs plans d’une normalisation avec Israël.

Adieu, veaux, vaches, couvées… Contrats de paix, normalisation, projets futurs des accords d’Abraham… Véritables marchés de dupes arabo-musulmans, remis soudain en question.

Le simple fait de constater la présence du prince saoudien aux côtés de Julani Ahmed al-sharaa, nouvel acteur en Syrie, ancien assassin de Daech, épaulé par la confrérie musulmane, et l’insistance de Donald Trump d’entraîner Israël  dans des accords équivoques avec le nouveau président de la Syrie, réclame beaucoup plus de précaution… On devine facilement, la restauration d’un nouvel anneau de la confrérie musulmane autour d’Israël. Le Liban, la Syrie, l’Égypte, la Jordanie et enfin un État palestinien à douze kilomètres seulement de la ville israélienne Netanya.

Mais après-tout, tous les impliqués arabo-musulmans n’étaient-ils pas porteur d’une carotte, d’un appât pour mieux piéger Israël ? Ce scénario est connu et se répète incessamment. Il faut avouer qu’Israël y a cru et a sincèrement, contribué… Mais pas tous les israéliens s’étaient épris de ces initiatives qui puaient le traquenard à des dizaines de kilomètres.

L’Égypte avec à sa tête Al-Sissi, n’a cessé de pérorer et de brandir son contrat de paix vacillant avec Israël dès le déclenchement des hostilités contre le Hamas : Nous mettrons fin aux accords de paix avec Israël, promettait-il… Derrière l’écran, l’Égypte accumule un arsenal militaire impressionnant au Sinaï depuis quelques années, sans aucun rapport avec l’attaque de 7 octobre 2023.

Le Caire aurait significativement dépassé les quotas militaires autorisés par l’accord de paix. Les violations présumées comprennent l’introduction de forces militaires au-delà des limites conventionnelles, l’agrandissement des infrastructures portuaires et le rallongement des pistes aéroportuaires. Ces actions soulèvent des inquiétudes sérieuses quant au respect des engagements bilatéraux. « L’Égypte a déployé des forces militaires au-delà du quota permis, en violation manifeste de l’accord », a déclaré le responsable sécuritaire à i24NEWS. Bien qu’Israël cherche à maintenir l’intégrité du traité de paix et ne modifiera pas son propre déploiement frontalier, le pays ne restera pas passif face à ces agissements. Le responsable a souligné que l’activité militaire dans le Sinaï est strictement réglementée par le traité de paix, et que les violations égyptiennes sont hautement problématiques. « Nous n’accepterons pas ces violations », a-t-il déclaré. « Nous sommes en discussion avec Le Caire et les Américains ».

Quant à la Jordanie, il fallait observer le visage fermé et le regard fiévreux de son roitelet durant ce fameux conciliabule arabo-musulman. Le roi Abdallah II de Jordanie a réaffirmé/martelé dimanche le « refus absolu » d’Amman de toute « mesure israélienne pour annexer la Cisjordanie (de son vrai nom Judée et Samarie), et forcer les Palestiniens au départ », à l’occasion d’entretiens à Abou Dhabi avec le président des Emirats, Mohammed ben Zayed Al Nahyane.

En voilà un qui a oublié ses propres origines. Abdallah II aurait mieux fait de se taire… son royaume cesserait d’exister, si Israël décidait de lui retirer son assistance dans tous les domaines, en commençant par lui fermer le robinet d’eau potable.

En conclusion, aucun contrat de paix, ni de normalisation n’est possible entre Israël et ses voisins arabo-musulmans, lesquels emploient toutes les stratégies, ruses et conspirations pour atteindre leur but : La disparition totale de l’entité juive au Moyen-Orient. Rêve inachevé des Occidentaux.

En fait, avouons-le, les traités de paix avec l’Égypte et la Jordanie ressemblent beaucoup plus à un cessez-le-feu, qu’à autre chose.

Et puisque les guerres ont échoué et que la terreur n’a pas conféré les résultats anticipés, le monde arabe œuvre sans relâche pour la création d’un État palestinien, qui ne leur rapportera rien, sinon la possibilité de mettre des bâtons dans les roues à l’État Juif d’Israël. Là est le véritable projet de ces messieurs en burnous blanc.

L’Arabie saoudite tire dans tous les sens afin d’obtenir la création d’un État palestinien – Macron, président de la France est le premier grand nageur que le prince saoudien a réussi à appâter…  Donald Trump, le président des USA jongle aussi entre une réalité atroce vécue quotidiennement par les israéliens et ses propres projets embryonnaires concernant les fameux « accords d’Abraham ».

Israël qui ne cesse de se creuser une voie plus ou moins salubre sur un terrain dangereusement miné, sait parfaitement que la fameuse solution à deux États proposée par les accords d’Oslo, n’est autre qu’un cercueil fignolé par les arabo-musulmans, et destiné à l’État juif d’Israël.

La Judée et Samarie est le berceau même du judaïsme. Ne pas les annexer à Israël, réduirait à certains points géographiques, le couloir entre Israël et les agglomérations arabo-palestiniennes à douze kilomètres. Promiscuité particulièrement critique… frontière poreuse, infiltration, attaques surprises, terreur, friction… Une répétition infinie du 7 octobre, 2023.

Il est largement temps de regarder l’ennemi en face, et de reconnaître qu’Israël s’est fait piégé à maintes reprises et à mordu à l’appât d’une paix inexistante, d’un vivre côte-à-côte qui lui coûte terriblement cher en vies humaines et en sang.

Le Juif aime la vie et la respecte, le musulman sanctifie la mort… Le juif est contraint de négocier les otages au prix exorbitant de ses vaillants soldats, de sa dignité, de sa sécurité, alors que l’arabo-musulman, aspire à devenir un shahid avec le paradis et 72 vierges comme promesse dans l’au-delà.

Assez !!!

Les arabo-musulmans comme le dit si bien notre ami Bensoussan, ont été nourri à la haine du juif dès leur naissance. Mais au lieu de l’admettre, les occidentaux se rangent à leurs côtés… Pourquoi ? Je n’ai aucune explication plausible, hormis un antisémitisme maladif.

Israël et ses juifs sont seuls devant un océan de haine et de problèmes, dont le summum sera atteint à l’ONU le 23 septembre, 2025 lors de la déclaration de la création d’un État palestinien.

Secoue-toi Israël… Tous ceux qui t’ont porté atteinte l’on payé bien cher… Reprends ce qui a toujours été « tien ». Et si l’Arabie saoudite veut d’un État palestinien, elle possède assez de terres inhabitées qu’elle peut sacrifier à ce projet.

Macron veut aussi d’un État palestinien… Pourquoi ne pas lui vouer quelques pans du vieux Paris ou l’un de ses faubourgs ?

SHANA TOVA

 Thérèse Zrihen-Dvir

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