Illustration : vue sur la ville de Lucerne. En médaillon : Edith Mathis.
Initialement, j’avais prévu de consacrer un article à Gustav Mahler et à cet effet j’avais choisi le finale de sa quatrième symphonie dans l’interprétation de Leonard Bernstein à la tête du philharmonique de Vienne et Edith Mathis comme soliste. Et c’est là que j’apprends que cette cantatrice est décédée à Salzbourg le 9 février 2025 ! Elle était née à Lucerne le 11 février 1938. Naturellement, pas un mot dans nos médias et certainement pas à la télévision. Je vous ramène à cette citation de Juvénal :
« Ces Romains si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient du Capitole aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ? Du pain et les jeux du cirque. »
Voici ce que l’on pourrait écrire aujourd’hui :
« Ces Français si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient de Notre-Dame aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ? Du pain et les jeux de la télévision. »
Ne voulant pas entrer en polémique avec les stupidités infâmes proposées à la télévision, je n’irai pas plus loin…pour l’instant ! Comme à l’accoutumée, je commence par une ouverture Les noces de Figaro de Mozart, sous la direction de Daniel Barenboim, atteint aujourd’hui de la maladie de Parkinson. Et comme ce ne sont pas les merdias corrompus qui nous informeront de son état de santé, je me tiens régulièrement au courant.
On reste dans Les Noces avec Voi con sapete :
Vous avez sans doute entendu parler du film Les évadés, titre français parfaitement ridicule le nom originel est Shawshank Redemption, (la rédemption de Shawshank). Le film est tiré de la nouvelle éponyme de Stephen King et d’ailleurs s’inspire d’une histoire vraie. Le créateur de la vidéo ci-dessous a eu la bonne idée de supprimer les dialogues :
Restons avec la délicieuse Edith Mathis avec deux extraits du Freischütz, de Karl Maria von Weber :
Et maintenant, un extrait de La Création de Joseph Haydn :
Je termine cet article, naturellement trop bref ! Avec le finale de la quatrième symphonie de Gustav Mahler, Edith Mathis, belle un comme cœur, semble touchée par la grâce divine !
Je vous livre un extrait de la page Wikipédia consacrée à la quatrième symphonie :
Le mouvement final (très à l’aise) commence par un bref prélude orchestral, à la suite duquel le soprano solo entonne, avec des accents de félicité, son chant des « joies de la vie céleste », en quatre strophes, entrecoupées d’interludes, comme s’il nous conduisait au ciel.
Wir genießen die himmlischen Freuden, Johannes das Lämmlein auslasset, Gut’ Kräuter von allerhand Arten, Sollt’ ein Fasttag etwa kommen, Kein’ Musik ist ja nicht auf Erden, |
Nous goûtons les joies célestes, Jean laisse s’échapper le petit agneau. De bonnes choses de toutes sortes Est-ce jour de carême ? Nulle musique sur terre |
Avant de conclure cet article, voici un flash mob que j’ai sans doute déjà inséré dans un article plus ancien, mais qu’est-ce ça fait du bien de voir des gens heureux !
Un petit voyage en avion ? Retour de Las Americas vers Princess Juliana. Décollage de la piste 18, soit direction plein sud, il faut bien que je parle de ma chaîne !
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Pour rester dans l’actualité musicale :
https://www.epochtimes.fr/un-festival-belge-exclut-le-philharmonique-de-munich-en-raison-de-son-chef-dorchestre-israelien-3055339.html
Bonjour Filoxe, j’ignorais moi aussi qu’Edith Mathis était décédée. Cette grande interprète de Mozart est présente sur un nombre considérable d’enregistrements Deutsch Gramophone, ce qui paraît normal car c’est Karl Böhm qui va lancer sa carrière. Je voudrais juste ajouter un extrait de la flûte enchantée car le rôle de Pamina fut important dans sa carrière. Bonne journée !
https://youtu.be/HdV-fc9coqQ?feature=shared