Ah… Mes confrères du « Parisien » craignent que leur organe de presse n’entre dans l’escarcelle d’un homme que certains d’entre eux qualifient de facho, Vincent Bolloré, le « patron » de CNews ! Vous vous rendez compte de la catastrophe pour eux !!!
Mais qu’est donc devenu le quotidien national « Le Parisien » auquel j’ai collaboré en tant que journaliste durant plus d’une décennie dans les années 80 et 90 (1) ? Il faut préciser qu’à l’époque ce journal se voulait encore « Libéré » avant de se libérer en 1986 de ce qualificatif qui était un souvenir de la Libération et donc du Général de Gaulle -souvenir peut-être un peu trop gaulliste voire gaullien 40 années après la Libération de. Paris !.
Lorsqu’il a poussé son premier Areu… Areu ! en 1944, le tout nouveau « Parisien libéré » se voulait « un journal populaire de qualité », selon ceux l’ayant mis au monde dont son fondateur, l’éminent et regretté patron de presse Émilien Amaury (1909-1977). Celui-ci avait commencé sa carrière professionnelle en étant simple coursier à vélo ! Avant de fonder en 1930 l’Office de Publicité Général pour la presse proche de la Démocratie Chrétienne. C’est surtout sous sa direction -stoppée par un accident mortel à cheval !- que Le Parisien avait la réputation d’être de droite et, en particulier, gaulliste.
Mes confrères de la rédaction « modèle 2025 » de ce quotidien devenu, du moins pour l’édition nationale « Aujourd’hui en France » (et donc quasiment plus du tout « Parisien », terme qui ne qualifie plus que l’édition diffusée autour de Paris) sont loin d’apprécier les bruits d’entrée au sein du conseil d’administration de leur journal, d’un homme que LFI qualifie de « facho » : Vincent Bolloré ! Cet homme qui a présidé, entre autres, Vivendi, Armateurs de France, la Compagnie de l’Odet…
Oui, cet homme qui, outre Canal+, ose aussi faire vivre des chaînes de télévision ayant le défaut de ne pas être de gauche ! Dois-je citer à nouveau le nom de son principal organe de presse, CNews ?
Sans cette source d’information, nous n’aurions le choix qu’entre des chaînes au « bon teint » de gauche que celles-ci soient privées ou, pire, d’État…
Oui, celles d’État noyautées par des directeurs et « -trices » si tristes car n’embauchant que des « pontes » ayant fait leurs preuves avec des idées bien ancrées « à gauche toute » ! Et notamment d’inconditionnels « journalistes-fonctionnaires » que, nous, contribuables français… -même si nous ne les regardons pas en raison de leurs idées nettement gauchisantes !- rémunérons rondement grâce à nos impôts ! À savoir « cel’Zéceux » jouant aux « vedettes » et aux « zapôtres » de la « bonn’ parole », cette parole qui, pour nous, auditeurs de droite (c’est-à-dire dès la droite du centre gauche), n’est pas drôle du tout !
Un modèle dont deux de ces « journalistes-fonctionnaires » viennent de nous donner la preuve en montrant qu’eux-mêmes, s’estimant intouchables, croyaient pouvoir apporter leur soutien au Parti Socialiste pour faire battre Rachida Dati, en s’exprimant quasiment en public !!! N’ont-ils pas, sans hésiter, cru qu’il pouvaient en toute impunité et en pleine journée, discuter en un lieu ouvert à tout vent (alors qu’ils auraient pu avoir ce rendez-vous en privé !), et sans aucune retenue, sans même passer aux chuchotements… -ce sont d’ailleurs leurs fortes voix qui ont attiré l’attention d’un client placé à plusieurs mètres d’eux et qui les a filmés car agacé, non par la teneur de leur conversation, mais pour les décibels qu’elle engendrait.
Pour quelle raison ne se sont-ils pas placés au moins en un coin retiré de cette brasserie… brasserie non d’un village loin de tout mais en plein quartier animé de la capitale! Tant pis pour eux d’avoir négligé de se tenir correctement en public !
Les chaînes d’État -dont font (encore) partie ces deux journalistes- ne diffusent quasiment que des idées de gauche voire classées à l’extrême de cette gauche en oubliant complètement celles venant de droite et pire encore si celles-ci sont très à droite comme les miennes !
Alors… rendez-vous compte pour mes confrères du « Parisien modèle 2025 » ! Qu’un homme ouvert aux idées de droite veuille leur signer les chèques de fin de mois, ces journalistes mettent leurs idées politiques en avant plutôt que leur déontologie qui devrait les contraindre à faire passer leurs opinions politiques au second plan dans le but louable de tenter d’appliquer… -comme au siècle dernier quand j’étais en activité !- une certaine neutralité pour les informations qu’ils transmettent à leurs lecteurs !
Oui, comme nous l’apprenions au siècle dernier, que ce fut à RTL, à l’AFP ou encore au… Parisien alors encore… Libéré !
Mais en ce siècle qui débute, seules les idées considérées par les « gens de la bien pensance » -c’est-à-dire les personnes pensant dès la gauche du centre droit- ont le droit, que dis-je, ont l’honneur d’être diffusées bien que ces partisans aient mis la France et les 68 millions de Français dans la pire des situations depuis…
Une date parmi d’autres ? Celle de la décision du Président… centriste Valéry Giscard d’Estaing qui a offert à des familles étrangères le droit de se « regrouper »… Mais d’autres Présidents n’ont rien arrangé depuis notamment le dernier, le pire de toute la Ve République !!!
En ce qui concerne l’éventuel projet du Groupe Bolloré qui pourrait permettre à mes confrères du Parisien de, entre autres, les libérer de l’obligation d’utiliser la formule devenue virale dans des articles dits de « faits divers » chère à Macron : « Le prénom a été changé » -sous le prétexte, parfaitement légitime, que les coupables sont mineurs-, en « francisant » par maladresse le prénom « modifié » lorsqu’il s’agit d’un agresseur ayant donné un coup de couteau « par inadvertance » à un petit européen.
Si cette acquisition par M. Bolloré se concrétisait, il n’est pas certain que cela fasse baisser le nombre de lecteurs de ce quotidien. Bien au contraire si l’on regarde le taux d’écoute de la chaîne si haïe par les « bien pensants gauchisants » : CNews renforce sa position en tête des chaînes d’infos !
Mes confrères… d’« Aujourd’hui en France » ne seraient-ils pas heureux que leur travail soit lu par encore plus de lecteurs qu’actuellement ?
Personnellement, lorsque j’ai appris il y a un an que Vincent Bolloré était l’un des responsables entrant au conseil d’administration de l’École Supérieure de Journalisme de Paris (qui, à sa création en 1899, fut la première école de journalisme au monde) école dont je suis diplômé depuis 1967… Soit moins d’un an avant… mai 68 ! J’ai pu suivre avec ma carte de presse toute neuve n° 27472 : mes confrères de 2025 doivent avoir un peu plus que 5 chiffres à leur matricule !!! J’ai même été le premier et seul journaliste de cet organe de presse à avoir assuré les premières pages rédactionnelles de l’édition départementale hebdomadaire… devenue depuis quotidienne avec une rédaction complète à Créteil.
C’était, alors, le tout nouveau « Parisien Val-de-Marne » ! Ce dont je suis encore des plus fiers !
Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
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Rappelons que SEUL Reconquete prévoit dans son programme :
– La privatisation de l’audiovisuel public.
– l’arret total des subventions liées à la presse et aux médias en général.
Devenu la voix de son maître.
vite que VB. arrive et envoie cette bande de gauchistes aux oubliettes ! quant à la fameuse école de journalisme espérons que l’entrée de VB en fera bouger les lignes – on a besoin de respirer avec une info patriote encore plus présente, surtout après les deux chaines gauchistes (18 et 19) qui renforcent la présence du gauchisme régnant dans l’audiovisuel public et maintenant privé
Quel plaisir ce serait si ces services dit publics, étaient privatisés.
On les jugerait à leur juste valeur, et je suppose que leurs salaires mirobolants entameraient une courbe descendante fort désagréable pour ces nantis intouchables.
un journal assez insipide , effectivement le récit des faits divers est légèrement mieux que celui de l’apf.
le parisien met les prénoms ou origines des mis en cause dans les faits divers.
mais pas de façon systématique.
ce canard perd plus de 30 millions d’euros par an.
pas sûr que ce soit une bonne opération financière