Algérie : le français remplacé par l’anglais

 

Bonne ou mauvaise décision de la satrapie algérienne ?
Perte d’ influence ? Quand on voit l’efficacité de Macron pour défendre l’ influence du français qu’il a réussi à faire éliminer ou substituer dans moult pays francophones en
Afrique, la question peut se poser.
La langue de notre pays passera de langue de culture à langue officielle de l’assistanat ! Une chance pour la France, non ? Quels sont vos avis, chers lecteurs et contributeurs de notre site affectionné ?
Doit-on résister, comment ? Ou alors accepter cela comme un déclin macronien macronique  inexorable pour notre cher pays ? Faut-il Résister encore… et toujours ?
Juvénal
Les écoles du primaire et du moyen en Algérie se préparent à un réajustement majeur de l’enseignement des langues étrangères. Dès la rentrée 2025-2026, une partie du volume horaire dédié au français serait transférée vers l’anglais.
Cette réorganisation, déjà évoquée dans les directions de l’ Éducation, vise à consolider la place de l’anglais comme langue de référence dans les domaines scientifiques, technologiques et académiques. Selon Echorouk, des instructions orales, transmises aux établissements par les directions de l’ Éducation, imposent de suspendre la finalisation des emplois du temps jusqu’à la publication de l’arrêté ministériel.
Le texte en question doit préciser la répartition exacte des heures hebdomadaires par matière. Selon les informations qui circulent, le français perdrait « une heure hebdomadaire » au profit de l’anglais, « aussi bien dans les quatre niveaux du cycle moyen que dans le primaire ». Cette modification implique un ajustement des plannings scolaires, mais également une adaptation des effectifs et des moyens pédagogiques.

Une stratégie de long terme

L’introduction de l’anglais en troisième année du primaire, décidée il y a quelques années, avait marqué un premier tournant dans la politique linguistique de l’Algérie. 

Le ministère de l’Éducation nationale entend désormais renforcer cette orientation en donnant davantage de place à une langue considérée comme vecteur d’accès aux connaissances mondiales et aux opportunités économiques. Le français, longtemps langue dominante, est de plus en plus perçu comme une langue de transition, avec un rôle réduit dans la stratégie éducative.

Chez les enseignants de français, l’annonce officieuse suscite une inquiétude réelle. Plusieurs redoutent une baisse du niveau de maîtrise de la langue par les élèves, ainsi que des répercussions sur la stabilité de leurs postes. 

Une redistribution des heures pourrait entraîner une diminution des besoins en enseignants de français.

À l’inverse, le corps enseignant d’anglais accueille favorablement la mesure. Les professeurs y voient une reconnaissance de l’importance croissante de cette langue dans les parcours scolaires et professionnels. Toutefois, ils insistent sur la nécessité d’un accompagnement solide : formations ciblées, mise à disposition de supports pédagogiques adaptés et suivi rapproché de la progression des élèves.

L’anglais monte en puissance

La montée en puissance de l’anglais à l’école algérienne traduit une volonté d’alignement avec les standards internationaux ?  Elle répond à un objectif clair : préparer les élèves à évoluer dans un environnement où l’anglais est devenu la langue dominante des publications scientifiques, des échanges universitaires et des affaires.

Le texte officiel qui fixera le cadre définitif de cette réforme devra être publié dans les prochains jours. Les établissements devront alors mettre en œuvre rapidement les changements, dans un contexte où la maîtrise de l’anglais apparaît de plus en plus comme un levier stratégique pour l’avenir des élèves. 
Juvénal de Lyon   /   LIBÉREZ BOUALEM SANSAL

 306 total views,  306 views today

image_pdf

Répondre à Tyrageosaure Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


14 Commentaires

  1. On s’en fiche ! Ce que l’on souhaite vraiment c’est de couper toutes relations ( à 100% ) avec ce pays de merde !!!!!

  2. De son côté notre Président développe l’enseignement de la langue arabe en France … :
    « Décret n° 2020-498 du 30 avril 2020 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France, signé à Tunis le 31 mars 2017 (1) » : (signature M. Emmanuel Macron et/ou délégués …). https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=iJClOn0MEBmBnbkbdavd25zKY6oT0Ac8uyatwTORrks
    – « Décret n° 2022-916 du 21 juin 2022 portant publication de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire portant sur l’enseignement de la langue arabe à l’école élémentaire en France dans le cadre des enseignements internationaux de langue étrangère (EILE), signé à Alger le 8 juin 2021 (1) : (signature M. Emmanuel Macron et/ou délégués …), https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045946268

  3. Bonjour,

    La réponse doit être très simple et normale : exigence d’un français fluide pour venir étudier en France.

    A l’intention des étudiants à haut potentiel, les seuls immigrés que nous devrions accueillir chez nous.

    Avec « le muslim ban » général, en vue aux USA, je pense que le monde anglo-saxon leur sera, de toutes les manières, fermé.

    Les USA ne vont pas aller chercher des Algériens musulmans (!!) alors que leurs troisièmes cycles sont blindés d’Asiatiques.

    Seule la France est suceptible d’avoir une certaine compréhension encore (!!) pour l’Algérie.

    Mais, s’ils veulent se tirer une balle dans le pied : de toutes les manières l’enseignement supérieur algérien est totalement détruit.

    Il suffit de voir les listes des promos de grandes écoles françaises : que des Marocains, aucun Algérien …

  4. Dommage, c’était la langue des assistés…. Ils vont perdre gros. Et ça devient alors une chance pour la France 😂

  5. Si nous souhaitons qu’ils continuent à apprendre le français, il suffit de leur interdire cet apprentissage, car avec le caractériel Tebboune il obligerait alors les pauvres soumis à sa dictature à l’apprendre!

  6. Moi je pensais qu’ils voulaient parler l’Arabe ? surprenant il choisissent la langue d’un autre colonisateur ? ils n’auront jamais fini de nous étonner !

  7. Le problème majeur n’est pas tant le choix de l’Algérie de privilégier l’étude de l’anglais au détriment du français mais de comprendre pourquoi les Français ne s’intéressent pas à leur langue et ne s’inquiètent pas plus que ça de sa marginalisation croissante tant au sein des institutions européennes que dans notre pays. Cette indifférence ou résignation du plus grand nombre d’entre nous est incompréhensible surtout dans les rangs de la droite patriote et identitaire. Que les Macronistes et la gauche favorisent l’usage de l’anglais, langue de la mondialisation on ne s’en étonnera pas. Mais que le camps patriote n’essaye pas dans lees réseaux sociaux de limiter l’usage d’anglicismes, c’est surprenant.

  8. Vous oubliez de dire que même en France, les communications scientifiques doivent obligatoirement être formulées en anglais, ceci depuis 2007 afin de faciliter la circulation des connaissances.
    Même le Maroc, pourtant plus proche de la France, est lui aussi en train d’opérer lentement mais sûrement son virage vers l’anglais dans l’enseignement supérieur.

  9. Optons pour le renversement de toutes les satrapies établies contre ces peuples et rendons la liberté à tous ces peuples pour qu’ils aient le droit de choisir librement leurs dirigeants.

    • Parce que vous pensez vraiment que vous êtes libres et que vous choisissez librement vos dirigeants et que votre mission sur terre est de libérer les peuples afin qu’ils puissent choisir librement leurs dirigeants? Une chose est sûre en tout cas : Tebboune est autrement beaucoup plus populaire auprès de son peuple que ne l’est Macron auprès du peuple français.

      • Vous manipulez le comique au 3ème degré. Félicitations ! Vous aurez votre doctorat, cum laudae du jury.