On appelait autrefois l’assistante maternelle « une nourrice » et plus ordinairement, une « nounou ».
Comme la femme de ménage est devenue technicienne de surface, la nourrice (qui, il est vrai, ne donne plus le sein) est devenue « assistance maternelle », ass’mat’ dit autrement, dans ce milieu.
Une expression relativement nouvelle et, à vrai dire, inappropriée. En effet, l’assistance maternelle n’assiste pas la maman, puisqu’elle intervient quand la maman est absente (au travail notamment).
De plus, le papa joue aussi son rôle dans l’éducation de l’enfant et les soins apportés au bébé, alors pourquoi ne parle-t-on pas d’assistance parentale ?
On pourrait parler de supplétif parental, mais le rôle de ce professionnel n’est pas de remplacer le père ou la mère dans toute la richesse de ses fonctions.
Il s’agit finalement d’un soigneur, comme dans un parc animalier, qui administre à l’enfant des soins en l’absence de ses parents et faute pour l’enfant d’être autonome.
Que l’adjectif « maternel » ait été conservé dans la désignation de cette profession témoigne du fait que malgré le souci d’utiliser des termes plus froids et moins « genrés » pour désigner les « nounou », ce métier est irrésistiblement attiré vers le pôle féminin.
Pour une certaine gauche qui a contaminé quasiment toute la sphère politique, il faut absolument lutter contre les « stéréotypes de genre ».
Il y a longtemps que le gynécologue peut être un homme, même si certaines femmes, en particulier « venues d’ailleurs », exigent qu’une femme seulement puisse les examiner…
De nombreux hommes sont « sages femmes ».
Des professions plutôt féminines sans être liées directement au féminin se masculinisent encore : les infirmières comptent parmi leurs rangs nombre d’infirmiers et il n’est pas interdit d’être esthéticien parmi les esthéticiennes… Heureusement !
Le discours de la gauche sur les stéréotypes de genre n’est pas totalement absurde d’ailleurs. Le fait que les caissiers de supermarché soient majoritairement des caissières interpelle, mais est-ce plus choquant que le fait que les ouvriers du bâtiment soient majoritairement des hommes ?
Le genre participe peut-être d’une orientation professionnelle vers les métiers qui vont demander plutôt de la force ou plutôt d’être soigneux et donc, selon le cas, pouvoir soulever des parpaings ou bien manipuler avec précaution des produits alimentaires.
Pierre-Alain Cottineau, militant LFI qui serait à la tête d’un réseau pédophile, avait obtenu un agrément d’assistant maternel.
Je ne sais pas s’il aurait pu l’obtenir il y a 50 ans, quand il n’était pas du tout dans les moeurs qu’un homme soit « nourrice ».
Peut-être qu’il y a dans les mentalités les plus ancestrales une certaine logique, une certaine rationalité qui n’est certes pas démontrable et qui fait qu’on préférait qu’une femme s’occupe des bébés, qu’elle puisse rester seule avec un enfant en bas âge.
Peut-être que de temps immémorial, on trouvait suspect qu’un homme soit seul avec un tout jeune enfant qui n’est pas le sien trop longtemps, et qu’on préjugeait à tort ou à raison qu’une femme serait davantage bienveillante et moins susceptible de déviance vis-à-vis de l’enfant.
L’actualité et la chronique judiciaire montrent certes que des femmes ont parfois été de véritables mégères avec les enfants qui leur étaient confiés, comme en dernier lieu celle qui avait fait boire du Destop à un enfant qu’elle gardait, ou encore celle, violente, qu’une mère a pu confondre grâce à un micro caché dans le « doudou » de l’enfant. Le risque zéro n’existe pas.
Enfin, en tant qu’homme, il ne me viendrait pas à l’esprit de songer ne serait-ce qu’une seconde à devenir un jour « assistant maternel ». Je considère, peut-être à tort, que c’est un métier féminin, que des femmes savent mieux faire, et je culpabiliserais de priver de bambins à garder une aspirante plus légitime à la profession de « nounou ».
De plus, il me semble que pour être une bonne nourrice, il faut d’abord avoir été mère et que l’accession à ce métier relève en quelque sorte de la « validation des acquis de l’expérience » (VAE).
Comment peut-on concevoir de devenir assistant ou assistante maternelle sans avoir eu soi-même des enfants ?
A force de relativiser toutes les questions de genre (même si certaines relativisations sont heureuses), on finit par perdre le Nord…
Comment un Pierre-Alain Crottineau a-t-il pu obtenir un agrément d’assistant maternel sans avoir été père d’un enfant dans sa vie, sans avoir lui-même élevé des enfants ?
N’était-il pas évidemment trop jeune aussi pour exercer ce métier ?
On rejoint ici toutes les problématiques qui agitent la gauche LFI : le contrôle au faciès, l’immigration choisie…
Il s’agit du droit d’avoir des préjugés sur une personne afin d’espérer mieux garantir la sécurité publique.
Est-il encore autorisé de penser qu’une nounou, c’est plutôt une femme de plus de 50 ans qui a de « grands enfants » qui ont quitté le foyer, ce qui lui laisse 2 ou 3 chambres pour pouvoir garder des bébés à la maison ?
Peut-on encore penser qu’il est suspect qu’un homme de 35 ans veuille être nourrice ?
On sait bien que de nos jours, une certaine police de la pensée veut nous l’interdire.
Alors on se retrouve à devoir contrôler tout le monde exactement de la même façon et donc finalement, ne plus rien contrôler. Une petite mamie qui va à la messe et fréquente le club des aînés de son village sera autant suspecte d’être une djihadiste que le clandestin algérien qui s’est glissé dans un flux de migrants.
Finalement, Cottineau est un pur produit LFI, dans la veine de cette gauche anti-contrôle au faciès, anti-bon sens, relativisant à outrance les questions de genre…
Il y a eu aussi de la part de certaines personnalités de « gauche » bien connues, une certaine complaisance vis-à-vis de la pédophilie.
Il n’est donc absolument pas incompatible que Cottineau ait pu agir ainsi tout en étant un fervent militant de LFI, contrairement à un certain discours médiatique où l’on nous fait croire qu’il y aurait eu là deux personnalités incompatibles et qu’il aurait trompé son monde.
Il existe au contraire une grande cohérence entre ses agissements et son positionnement politique.
Note de Christine Tasin
J’aimerais répondre à Maxime avec juste un exemple : Comment un Pierre-Alain Crottineau a-t-il pu obtenir un agrément d’assistant maternel sans avoir été père d’un enfant dans sa vie, sans avoir lui-même élevé des enfants ?
Il me semble qu’on ne se pose pas ce genre de question pour les femmes, pourtant on a des exemples multiples de femmes qui n’ont jamais été mères mais qui ont été remarquables dans leur façon d’élever des enfants, ceux de la femme décédée de leur mari dont elles n’ont jamais eu d’enfants par exemple, quid encore de ces « vieilles filles » qui n’ont jamais enfanté et qui élèvent avec talent et bonheur les enfants de leur soeur, voisine… malade, mauvaise mère et décédée ? L’histoire est riche également en hommes remarquables qui ont élevé leurs enfants, qu’ils n’avaient pas enfanté, après la disparition en couches d’une mère laissant plusieurs orphelins ! Je ne crois pas en un instinct maternel, trop de maraâtres, de mères incestueuses, violentes, assassins de leur progéniture, ou simplement ne supportant pas d’avoir des enfants existent pour que l’on puisse généraliser le fait que seule la femme serait capable d’élever les enfants. Je vois autour de moi des pères absolument remarquables parfois bien plus « maternelles » que la mère… Et c’est bien. Où serait le problème ? A cause d’un Cottineau on ne verrait pas les mauvaises mères ?
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Un pédo, assistant maternel, c’est bien l’image de la gauche pervertie et perverse.
C’est comme confier la garde des moutons à une bande de loups.
son agrément est révélateur de la dégénérescence totale du « service social » – cette entité est sous la coupe de l’idéologie gauchiste depuis 50 ans qui en a totalement dévoyé les missions : il y a encore peu cet individu n’aurait jamais été « agréé » – l’assistance maternelle devait être un élément de stabilité pour enfants en nécessité et n’était délivrée qu’aux foyers traditionnels présentant les garanties nécessaires