Kichka (Israël)
« Ne jamais négocier la libération d’otages ».
Israël l’a toujours su et même appliqué… pourtant, en ces dernières années, soit par lassitude ou par érosion, Israël a levé les bras et a négocié la libération de quelques otages contre l’affranchissement de milliers de terroristes… qui récidivent… et amoncèlent des morts des deux côtés, sans aucune intention de mettre fin à ce carrousel macabre.
Nous nous rappelons encore le rapt d’un avion de voyageurs sur la ligne d’Air France qui a culminé par l’« Opération Entebbe » et tant d’autres qui malheureusement, n’ont pas été couronnées d’autant de succès…
Le massacre de la route côtière est un massacre planifié par Abou Djihad et perpétré, le 11 mars 1978, par treize terroristes pro-palestiniens composant un commando-suicide de fédayin du groupe Fatah de l’OLP, sur la route côtière reliant Haïfa à Tel-Aviv en Israël, durant lequel 38 civils dont 13 enfants sont tués et 71 personnes sont blessées, principalement dans un bus. Trois jours plus tard, Israël lance en représailles, l’Opération « Litani » visant l’OLP dans le sud du Liban.
On peut facilement noircir des dizaines de pages de ces crimes contre les civils et les soldats israéliens perpétrés par les Arabes de Palestine ou d’ailleurs, qu’importe.
Le ridicule est que ces mêmes Arabes qui militent pour une Palestine inexistante et des Arabes prétendus palestiniens, savent bien qu’il s’agit de terroristes qui, un jour ou l’autre, se tourneront contre eux… car la barbarie est monnaie courante au sein de leurs rangs – Marchandise avariée, achetable et corrompue – Il faut reconnaître ces faits, et cela n’a rien à voir avec l’islamophobie qu’ils brandissent à tout va.
Résultat, Israël ne cesse de revenir sur ses pas, de se promettre de mettre fin à cette charade lugubre, sans jamais y parvenir. Entre-temps ces terroristes qui ont été soignés et éduqués dans les prisons israéliennes – certains ont même obtenu des degrés académiques – ont gagné beaucoup de savoir et ont eu l’opportunité d’étudier, de jauger/évaluer les nombreux éléments sur le terrain et prendre note du ventre mou de l’État juif démocratique d’Israël.
C’est une armée bien huilée et mieux formée qui sort des prisons israéliennes et s’empare du gouvernail de l’un des nombreux groupes de terroristes, dont le fameux Yahya Sinwar, architecte de 7 octobre, 1973, qui avait été libéré avec 1013 de ses comparses dans l’échange de Gilad Shalit. Ce succès était destiné à devenir une infaillible feuille de route.
Nul d’entre nous ne fut surpris d’apprendre il y quelques jours une nouvelle tentative de rapt d’un soldat à Gaza, de justesse évincée, mais la victime a été froidement abattue par les ravisseurs.
Dure, dure est la leçon que les Israéliens refusent de traiter et d’assimiler. Oui, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs… Si les otages ne sont pas éliminés pas, ceux qui tenteront de négocier leur liberté, sont nul doute conscients, que ce modèle sera repris à toute occasion. Oui, il faut parfois, sinon souvent, grincer des dents, se mordre les lèvres et agir autrement… C’est-à-dire qu’il faut toujours considérer le danger que cette orientation/compromis peuvent infliger à la sécurité de tout un pays, de toute une nation.
Quant aux citoyens israéliens qui assistent à cette extorsion, à ce jeu cruel psychologique permanent… comment ne se sentiraient-ils pas « coupables d’être en vie » ?
Il suffit de lire les lettres que les combattants israéliens sur le front laissent à leurs parents et à leurs familles… dont le dernier exemple : « Si je ne reviens pas du front, sachez que je l’ai fait pour vous protéger et protéger mon pays, ma patrie… Si je meurs, ce sera héroïquement ».
Car en fait, il ne s’agit plus de libérer des otages, mais beaucoup plus de soigner une population qui ne sait plus comment refouler sa colère, son humiliation, son désarroi face à l’inhumanité de ses ennemis.
Ce qui nous ramène à l’horrible pensée que « la haine de l’ennemi ne réussisse à nous dévorer le cœur » et par conséquence, nous cesserons de voir en cet ennemi un humain. Cela transpire presque imperceptiblement dans les textes, les analyses, les chroniques que nous lisons quotidiennement.
Le simple fait que les milices du Hamas aient reçu l’ordre de violer les femmes capturées et même les hommes afin de les humilier, contribue à détruire cette marge fine entre l’humanisme et l’inhumanisme.
Mais que peut-on attendre d’une communauté nourrie au sein par la haine du juif, par la haine du mécréant ? Que peut-on espérer quand cette même communauté est guidée par des monstres et nourrie par des mensonges, une convoitise imbattable, sous le dôme de la barbarie et tant d’autres ingrédients vicieux et maladifs ?
Si pour eux égorger un bébé dans son berceau c’est remplir un pieux devoir, que doit faire celui qui est nourri par un autre devoir pieux – Ne tue pas, ne mens pas, aime ton prochain comme toi-même, tends la main aux nécessiteux ?
Où allons-nous donc si essayer de frayer une voie entre ces deux extrémités, nous mène directement au suicide ?
Y a-t-il une voie quelconque ? Vraiment ? Où est-elle ?
Alors, on ne peut plus s’étonner d’entendre qu’il ne faut épargner personne… puisque tous ont trempé directement ou indirectement les mains dans le massacre brutal d’un bébé, d’une jeune fille, d’un vieillard. Peut-on alors séparer le bon grain de l’ivraie ?
Non… même pas la coalition qui s’était formée pour combattre les nazis durant la deuxième guerre mondiale, n’a pu le faire.
Thérèse Zrihen-Dvir
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Encore une fois , je ne crois en aucune autre voie que celle d’une force déterminée et implacable comme lors de la deuxième guerre mondiale; Certes, et j’en suis convaincue, tous les allemands n’étaient pas des nazis et certains luttaient même contre eux et tentaient de sauver des juifs. Cela, ne peut pas à un moment donné être encore pris en comte; L’humanisme a ses limites, même si cela paraît très dure à admettre par les vrais humanistes La barbarie n’est jamais éradiquée par le dialogue et la douceur;C’est une caractéristique de l’humain qu’il ne faut jamais perdre de vue;Te laisser tuer par bonté d’âme n’est pas une option
Sans compter avec la pression internationale depuis toujours contre Israël sous forme vile de chantage moralisateur. Toute honte bue ! Car, d’où vient, comme l’effleure Thérèse, le Code de morale de base qui régit la véritable humanité qui se l’est dailleurs judicieusement approprié ?
Depuis la nuit des temps ce sont les forces maléfiques, aujourd’hui plus que jamais coalisées, qui œuvrent, s’entendent tacitement ou non pour éradiquer le seul État du Peuple juif. Et il a le toupet de résister et même de perdurer !
Pour moi, ces gens-là me font de plus en plus penser à des zombies. Comme avec eux, inutile de chercher à discuter ça n’est pas possible. La seule manière de s’en protéger et de les maintenir à distance. Malheureusement on en est loin.
Le chantage aux otages est la chose la plus odieuse qui soit.