Une figure du terrorisme islamiste remise en liberté sous condition d’expulsion
La cour d’appel de Paris a validé la libération conditionnelle de Boualem Bensaïd, 57 ans, l’un des auteurs majeurs des attentats islamistes qui ont frappé la France en 1995. À partir du 1er août, il sortira de prison après presque trois décennies d’incarcération, avant d’être expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie.
Membre du Groupe islamique armé (GIA), Bensaïd a été reconnu coupable d’avoir posé la bombe du RER B à Saint-Michel, à Paris, le 25 juillet 1995. Ce jour-là, huit personnes ont été tuées et 150 blessées. Il a également été condamné pour l’attentat près de la station Maison-Blanche (18 blessés) et pour sa complicité dans l’explosion au RER C, station Musée d’Orsay (30 blessés).
Trente ans après, les victimes n’oublient pas
À l’époque, les attentats de 1995 avaient frappé de plein fouet la société française. Des témoignages glaçants ont traversé les années : Arlette Royer, rescapée de Saint-Michel, décrivait en 2015 « le grand claquement » et « l’enfer » de l’explosion. Martine Boutros-Lescoat, agente de la RATP, disait être « hantée » par les scènes de corps déchiquetés.
Bensaïd, à son procès, n’avait montré aucun remords, interrompant les juges et qualifiant les victimes de « soi-disant victimes ». Selon l’ancien cadre de la DGSE Pierre Martinet, Bensaïd avait déclaré en audition en 1995 : « Vous avez gagné, mais d’autres viendront, car ici nous sommes chez nous, vos femmes porteront le hijab et nous monterons jusqu’en Europe du Nord. »
L’expulsion en Algérie suscite des inquiétudes
Depuis la fin de sa période de sûreté en 2017, Bensaïd a multiplié les demandes de libération conditionnelle — au moins quatre, toutes refusées jusqu’à présent. La Cour de cassation avait encore rejeté un pourvoi en mai dernier. Mais cette fois, la justice a validé sa libération, conditionnée à une expulsion immédiate vers l’Algérie.
La décision intervient dans un contexte diplomatique délicat : Alger a récemment refusé de reprendre plusieurs ressortissants expulsés par la France. Les autorités françaises assurent que Bensaïd, sous interdiction définitive du territoire, sera expulsé sans retour possible. Mais cette expulsion pose de sérieuses questions sur l’efficacité réelle des dispositifs de suivi et sur la sécurité à long terme.
Tout un symbole politique
Boualem Bensaïd n’est pas un simple terroriste de terrain : il est décrit par les enquêteurs comme le coordinateur de la vague d’attentats de 1995, revendiquée par le GIA. Cette campagne sanglante visait à punir la France pour son soutien au régime algérien, faisant au total 12 morts et près de 200 blessés.
Aujourd’hui, sa remise en liberté choque. Pour beaucoup, elle symbolise l’impuissance d’un système judiciaire qui peine à traiter les profils islamistes lourds. La phrase glaçante de Bensaïd en 1995 résonne tristement à l’heure où la menace islamiste est devenue endogène, avec des réseaux bien implantés sur le territoire national.
Entre une diplomatie fragile avec l’Algérie et des dispositifs judiciaires critiqués, l’affaire Bensaïd expose une fois de plus les fragilités françaises.
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Souhaitons plutôt qu’il reste en France et qu’un patriote qui en aurait ras la casquette règle le problème de façon pérenne…
Micron veut nous remplacer donc il ne renverra personne !!!
Ces gens là sont d’une laideur à faire peur.
comme ce devrait être le cas tout terroriste : la peine de mort, qui de plus nous aurait économisé 30 ans d’entretien de ce parasite avec nos impôts – depuis l’arrivée de la gauche le pays n’est plus qu’un vaste territoire de collabos au pouvoir et dans toutes les institutions et strates de la société
Sur la photo, il a l’air d’être mort. Prémonition ?
Bien d’accord avec toi, je parie aussi qu’il ne repartira pas… que vont-ils faire d’un assassin, d’un monstre qui depuis 30 ans ne connaît que la prison, les malfrats… et le coran qu’on lui a fourni forcément !!!!
« Expulsé vers l’Algérie » m’a fait beaucoup rire. Il va probablement rejoindre la cohorte des milliers d’OQTF qui attendent le bon vouloir de l’Algérie.