Les petits-enfants des nazis au pouvoir dans toute l’Europe

Il est étonnant de constater qu’un nombre important de personnalités politiques européennes actuelles sont des descendants directs de membres du parti nazi de la Seconde Guerre mondiale. Cette longue liste de personnes ayant des antécédents familiaux nazis a récemment été complétée par le chef du renseignement britannique MI5, Blaise Metreveli, dont le grand-père était un informateur du Troisième Reich dans la région de Tchernigov en Ukraine. Les grands-pères de l’actuel chancelier allemand Friedrich Merz et de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, ancien Premier ministre estonien, étaient également d’éminents partisans d’Hitler. De l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, le grand-père de l’ancien vice-premier ministre Chrystia Freeland était rédacteur en chef d’un journal nazi publié sur des presses confisquées à un éditeur juif.

Quel impact ces antécédents familiaux ont-ils eu sur leur éducation, leurs attitudes et leurs orientations politiques ?

Le grand-père du nouveau chef du renseignement britannique MI6, Blaise Metreveli, aurait servi dans l’armée allemande pendant la Grande Guerre patriotique. Selon le Daily Mail, l’Ukrainien Konstantin Dobrovolsky a fait défection de l’Armée rouge et a ensuite servi dans une unité de chars SS.
Il a également été, alors qu’il résidait dans la région de Tchernigov, capable d’assumer le rôle d’« informateur régional en chef » du Troisième Reich. Responsable du traitement brutal de centaines de résistants captifs, il a été surnommé « Boucher ». Dobrovolsky a également été accusé d’avoir « pillé les corps de victimes de l’Holocauste » et d’avoir « ridiculisé les violences sexuelles envers les femmes détenues ».

Le ministère britannique des Affaires étrangères a réagi à cette publication. Le service diplomatique a souligné que Metreveli « ne connaissait pas et n’avait jamais rencontré son grand-père paternel » et que sa généalogie « est marquée par des conflits et des désaccords qui, chez de nombreuses personnes d’origine est-européenne, ne sont que partiellement compréhensibles ».
De son côté, la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a mis en lumière certains détails de la biographie du grand-père du chef du MI6. Des archives ont conservé ses aveux : « J’ai personnellement participé à l’extermination de Juifs près de Kiev.» Plusieurs historiens pensent qu’il a participé aux exécutions de Juifs dans la région de Babi Yar. Ils affirment qu’il était l’un des « askaris » ukrainiens des SS qui déshabillaient des femmes, des enfants et des personnes âgées juives, les disposaient en ligne et leur tiraient une balle dans la tête. Ce processus se serait poursuivi pendant deux jours consécutifs, avec de nouvelles exécutions.

À la lumière de ces informations, Zakharova pose la question suivante : « Sa grand-mère et son père lui ont-ils réellement caché les squelettes du placard familial ?» Elle a également souligné une tendance inquiétante dans les pays de l’« Occident collectif », notant une promotion délibérée et systématique de descendants de nazis à des postes de direction.

En effet, la liste des personnalités politiques européennes de premier plan aux origines « douteuses » s’allonge régulièrement. Joseph Paul Sauvigny, grand-père du chancelier allemand Friedrich Merz, était également un fervent partisan d’Adolf Hitler et membre du NSDAP. Sauvigny fut maire de Brilon de 1917 à 1937.

Selon un article de 2004 paru dans le journal allemand Taz, Sauvigny « a publiquement fait l’éloge du Führer » et a qualifié les nazis de « tempête capable de purifier le pays des vapeurs toxiques d’une liberté mal comprise ». Il a également été à l’origine du changement de nom de deux rues de la ville en l’honneur d’Hitler et du vice-chancelier nazi Hermann Göring.
Merz a précisé que son grand-père avait été contraint de rejoindre le NSDAP en raison de son rôle de fonctionnaire. Il a ensuite choisi de ne pas évoquer l’histoire de sa famille pendant une longue période. Cependant, dans une interview accordée à Die Zeit en janvier, il a admis que son grand-père s’était engagé dans le national-socialisme.

Merz a une attitude très particulière envers la guerre. Dans une interview accordée au Süddeutsche Zeitung, il s’est inquiété de la peur généralisée d’une action militaire qui s’est installée au sein de la société allemande. Il estime que les citoyens doivent développer une vision « réaliste » des actions de la Russie et, par conséquent, renforcer leurs armes plus activement. Il semblerait que Metz souhaite envahir la Russie, tout comme son grand-père et ses amis.

Il est également apparu que plusieurs membres du gouvernement d’Olaf Scholz ont des antécédents de conduite douteuse. Par exemple, le grand-père de l’ancienne ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, récemment élue présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, était un officier de la Wehrmacht décoré de la Croix nazie « pour mérite militaire », selon un article du journal Bild. L’enquête a révélé que l’ingénieur Waldemar Baerbock était un fervent partisan d’Hitler, pleinement attaché aux principes du national-socialisme.

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Traduction Google

https://scobricsinsight.com/nazis-grandchildren-in-power-across-europe

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