Laissez-moi vous conter une petite fable
L’épopée d’un prétentieux un brin minable
Un jeune putois à l’auréole répugnante
Répandant des émanations astringentes
Il se voyait au firmament, dans les cieux
De par sa vile attitude il était vicieux
Ses yeux étaient plus gros que son ventre
Du monde Infini il se voyait le centre
Il s’imaginait comme un être sans faille
Hautain tel un marquis du haut de sa muraille
N’ayant que dédain pour seul sentiment
Flatulant toujours par dessus son séant
Sournois et sirupeux pour être séduisant
Accusateur et menteur avec les manants
Sybillin et obscur pour cacher ses défauts
Le seconder vous précipitera dans le chaos
D’une rapacité gloutonne insatiable
Persistance à être et demeurer minable
Combattant un adversaire fantomatique
Entouré par de resistants apathiques
Prêt à piétiner son prochain pour briller
Ou même encore à les évincer
C’est lui qui décide, rien à discuter
Triste détritus à l’esprit dégénéré…
Moralité
L’ambition d’un homme sincère
Ne doit jamais dépasser sa valeur
Sinon vous vivrez en pleine misère
Car cet individu n’engendre que rancœur
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Bizarre, j’ai l’impression, comme Madame Tasin, de reconnaître le putois en question 😉
Bonjour Dorothée
Ils sont si nombreux à rentrer dans ce costume…
Ce n’est pas gentil pour les putois. Mais c’est bien vu.
Bonjour Argo
Il fallait bien que je trouve une bestiole…
J’ai eu peur, en lisant vite, j’avais vu « Le vilain petit Gaulois »! Ciel !
Bonjour Jules Ferry,
Si j’avais écrit sur un vilain petit gaulois, ce texte serait au moins du second degré…
« Flatulant toujours par dessus son séant
Sournois et sirupeux pour être séduisant
Accusateur et menteur avec les manants »
C’est signé, et écrit avec un sacré talent, bravo et merci au Petit singe pour ce plaisir de bon matin. Cela me rappelle un certain La Fontaine !!!
Bonjour Jeanne la pucelle,
Je suis heureux de remplacer l’ami des petits déjeuners 😀😀😀
Question de Béotienne, p’tit singe : le putois ne serait-il pas une figure connue et hautement malfaisante à la tête de la France ? Ta description me dit quelque chose…
L’odeur de ce putois m’a amené jusqu’à des grilles dorées. Une véritable odeur de pourriture émanait de cet endroit. Comme j’avais oublié de chausser mes lunettes, je n’ai pu lire la plaque de la rue. Seule indication, une dame coiffée d’un balai O’Cédar, maigre comme un jour sans pain, a traversé la cour. Qui pouvait-elle être ? Comme je suis myope, sans bésicles je n’ai pu distinguer ses traits. Mystère…
Ouah ! du Argo des grands jours, du Argo de haut vol… Je regrette une fois de plus que tu ne nous proposes pas de temps en temps l’un de tes textes de haut vol à publier, analyse ou fiction… tu connais l’adresse !
Bonjour Christine
Le souci de cette époque trouble, c’est qu’ils sont si nombreux à correspondre qu’une seule journée ne serait pas assez longue pour tous les citer…
donc j’ai écrit cette synthèse, ils s’y retrouvent tous.