Plaidoyer pour le bûcher anti-immigration clandestine en Irlande (MàJ)

Irlande du Nord

La tour de Moygashel est l’un des quelque 300 feux de joie qui seront allumés dans les zones loyalistes d’Irlande du Nord dans les nuits du 10 et 11 juillet.

Le thème du feu de joie de Moygashel cette année ? L’immigration clandestine.

Les slogans ? « Stoppez les bateaux » « Les anciens combattants avant les réfugiés »

Face au tollé, les organisateurs vont-ils oser allumer le bûcher jeudi soir  ?

Mise à jour : les belles images !

Des effigies de migrants portant des gilets de sauvetage dans des bateaux ont été placées sur un feu de joie dans un village, une exposition condamnée par les critiques comme « écœurante » et « raciste ».

La tradition veut que le feu de joie soit allumé quelques jours avant les défilés annuels du 12 juillet des groupes loyalistes.

Un homme politique clairement pro-immigration a dit  : « Ceux qui viennent sur notre île pour y faire leur foyer ne sont pas des ennemis ».

Amnesty International exhorte les autorités à garantir son retrait immédiat.

Plaidoyer pour ce beau travail : cette année, l’accent est mis sur le scandale de l’immigration clandestine massive.

« Toute  l’Irlande est occupée… Toute ? Non ! Un village d’irréductibles Irlandais résiste encore et toujours à l’envahisseur.”

Cette action est parfaitement justifiée. Les migrants sont logés dans de beaux  hotels tandis que des vétérans sont à la rue ! 

Voir notre article de fin juin illustrant ce scandale : 

Royaume-Uni : « J’ai combattu les talibans et je me retrouve sans abri, les Afghans passent avant moi »

Cet acte de Résistance est un symbole de caractère et de détermination
À Moygashel, la tour de palette qui s’élève chaque année à l’approche du 12 juillet n’est pas qu’un simple amoncellement de bois destiné à embraser la nuit. Elle est le fruit d’un travail collectif, d’une volonté farouche et d’un caractère bien trempé qui force l’admiration. Les organisateurs, véritables artisans de cette tradition, font preuve d’une résilience et d’une détermination qui impressionnent. Malgré les critiques, les pressions et les polémiques, ils poursuivent leur œuvre avec une constance inébranlable, portés par la conviction profonde de défendre leur culture et leur identité.

Ce courage, cette capacité à tenir bon face à l’adversité, est la marque des grands bâtisseurs de mémoire. Chaque palette posée, chaque planification, chaque nuit passée à surveiller la structure témoigne d’un engagement sans faille. Les organisateurs ne reculent devant rien pour que la tour soit, année après année, le point culminant d’une tradition vivante, parfois controversée, mais toujours assumée.

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L’art de la communication pour se faire entendre
Ce qui distingue également les organisateurs de Moygashel, c’est leur sens aigu de la communication. Loin de se contenter d’un simple feu de joie, ils transforment la tour en un message visuel, une œuvre d’art éphémère qui interroge, provoque et interpelle. Cette année encore, la structure a été conçue comme un acte de protestation artistique, mêlant symboles, effigies et slogans pour porter un message fort sur les enjeux qui traversent leur communauté.

Par cette mise en scène, ils démontrent une maîtrise remarquable des codes médiatiques. Leur tour n’est pas seulement un événement local : elle fait parler d’elle bien au-delà des frontières de Moygashel, suscite débats et réactions dans la presse, sur les réseaux sociaux, et dans la sphère politique. Les organisateurs savent capter l’attention, créer l’événement, et faire de leur tradition un sujet de conversation nationale. Cette capacité à transformer un geste ancestral en une prise de parole contemporaine est la preuve d’un art de la communication digne d’admiration.

Patriotisme et fierté communautaire
Au cœur de cette démarche, il y a un patriotisme sincère, une fierté d’appartenir à une histoire et à une communauté. La tour de palette de Moygashel n’est pas qu’un symbole festif ; elle incarne l’attachement profond à une identité, à une mémoire collective, à des valeurs transmises de génération en génération. Les organisateurs portent haut les couleurs de leur communauté, affirmant leur droit à célébrer, à protester, à exister dans l’espace public.

Les organisateurs méritent toute notre admiration pour leur caractère, leur créativité et leur fidélité à une tradition qui continue de marquer les esprits et d’éclairer les nuits d’Irlande du Nord.

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4 Commentaires

  1. Vive la résistance fasse a une invasion de barbares islamiques qualifier d immmigration humaniste et déguisée

  2. Bravo. Surtout que les musulmans défilent en conquérants dans les rues en Irlande tout comme les soldats allemands avaient défilé à Paris.