Venise vue par Canaletto (contrairement à mon habitude, je n’ai pas inséré de vignettes sur cette image qui se suffit à elle-même).
Je vous propose de passer une soirée en compagnie d’Antonio Vivaldi, né à Venise le 4 mars 1678 et mort à Vienne le 28 juillet 1741, c’est donc un exact contemporain de Bach (1685-1750). Il est connu principalement pour ses Quatre saisons et plus généralement comm h9D1JEo&start_radio=1
Et naturellement, un concerto à suivre ! Celui pour deux violoncelles RV531.
On poursuit avec de la musique sacrée. Vivaldi avait monté une chorale de jeunes filles qu’il dirigeait dans l’église Saint-Marc. Il a utilisé l’architecture particulière de l’édifice pour écrire une œuvre pour deux orchestres, deux chœurs qui se répondent dans l’église, le Lauda Jerusalem, RV609.
Un autre double concerto ? Celui pour deux trompettes, RV531 :
On passe à un oratorio, Judita triomphans, RV644, créé en 1716 à Venise. Le lien ci-dessous vous permettra de suivre l’œuvre dans son intégralité (je vais vous faire un aveu, je n’ai pas eu le temps de l’écouter).
Donc on va écouter des airs extraits de cet oratorio, le premier armatae face et anguibus :
Avant de passer à l’air suivant, si on se faisait encore un double concerto ? Le concerto pour deux mandolines :
Un autre extrait de Judita triomphans, le chœur Arma, Caedes, Vindictae, Furores :
On retourne au concerto avec le Concerto alla Rustica, RV151 dont la forme se rapproche du concerto grosso :
On revient une dernière fois sur Judita triomphans avec l’air, Veni, me sequere fida :
On termine avec le Concerto pour quatre violons RV580 que Bach a repris pour quatre claviers (clavecin ou piano) :
J’ai conscience que cet article donne idée très parcellaire du génie de Vivaldi, mais sérieusement, vous me voyez écrire 500 fois le même ? Il faudrait me payer !
Filoxe
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Merci Filoxe. Un moment de paix et de légèreté dans un monde de fou.
Bonjour Filoxe, il est vrai que Rossini disait que Vivaldi pouvait recommencer des centaines de fois le même concerto, il en a en effet composé près de cinq cents! Je ne suis pas d’accord avec Rossini car chez vivaldi, le thème melodique est secondaire, c’est l’expression, le tempo, les ornementations qui forment le corpus de l’oeuvre. Rossini peut m’ennuyer avec certains de ses operas, Vivaldi jamais. Aujourd’hui, depuis le début de l’enregistrement, on recense plus de mille versions commercialisées de l’opus 8 des « quatres saisons » tirée d’un ensemble de douze concertos intitulés » il cimento dell’armonia e dell’inventione » bonne journée.