L’éternel refrain…

THE NEVER ENDING STORY, l’éternel refrain…

« Et Israël attend la réponse du Hamas… » Pour une énième fois.

Si Israël a véritablement vaincu le Hamas, où sont alors les otages détenus par le Hamas ? Et si le Hamas n’a pas encore été vaincu… c’est que la bataille n’est pas achevée, et que le dernier mot n’a pas été dit. En outre, le Hamas est le poulain de l’Égypte et du Qatar qui contribuent dans l’ombre aux négociations et tirent les ficelles dans la direction qui leur convient.

La bataille fait rage à Gaza, là où une armée conventionnelle se confronte à des milices terroristes, sans lois, ni restrictions… Là où les soldats israéliens, en dépit de leur formation, se voient souvent exposés à la terreur dans toutes ses formes. Mais c’est justement là où le bât frappe.

Tout stratège, brillant ou non, doit savoir que les chances de l’emporter sur des bandes de terroristes sans faire usage des mêmes armes employées par eux, dont l’extorsion, ses chances de s’en sortir sont très faibles. Le malheur : cCe ne serait qu’un début… une descente directe vers un écueil toujours plus grand.

Le Hamas le sait… Israël aussi… et pourtant il se laisse entraîner pour sauver une noble morale qui dit qu’on ne sacrifie pas d’innocentes vies placées sur la balance de la terreur, même au prix d’une défaite.

Il s’agit là d’une position dangereuse et cruciale. Il n’est plus question de quelques vies à sauver, mais de tout un pays et sa population. Il s’agit aussi de démontrer ses capacités de pragmatisme, d’équilibre… sinon, c’est la débandade. Et si Israël se plie demain aux chantages du Hamas, comme il le fait jusque-là, il sera à nouveau le client préféré et perpétuel de ce jeu macabre, et tous ses citoyens seront ciblés à toute occasion, que ce soit en Israël ou en dehors de ses frontières. Capture/enlèvement d’avions, de bateaux, d’individus… deviennent monnaie courante. Israël a survécu à ce genre d’attaque, tout en payant toujours un prix exhorbitant.

C’est une erreur de négocier avec la terreur… Cela a toujours été, mais la leçon n’a jamais été assimilée que ce soit face au Hezbollah, qui avait réussi à faire fuir les Israéliens du Golan, exposant sa population aux attaques du proxy iranien.

Combien de morts ? Nul ne veut les compter, ni même y penser. Pourtant les listes sont bien là et elles hurlent leur vérité.

Alors, en enterre la tête dans le sable, dans le vain espoir que le cauchemar disparaisse de par lui-même.

Une folie, une insanité, un jeu où seul le mal sera l’ultime gagnant.

« Samir Kantar, du Front de libération de Palestine, a été condamné en 1980 à cinq peines de prison à vie, pour avoir tué un civil israélien et sa fille ainsi qu’un policier israélien en 1979 dans le nord d’Israël. Durant les trois dernières décennies, Kantar a suivi l’actualité politique du monde arabe depuis sa cellule. Il intervient régulièrement sur la scène locale libanaise par le biais de lettres. Sa libération, ainsi que celle de quatre autres prisonniers, est accueillie par une grande fête au Liban. « Ici, c’est la victoire du Hezbollah. Mais pas seulement », commente Isabelle Dellerba, correspondante de FRANCE 24 à Beyrouth. « A l’aéroport de Beyrouth, pour accueillir les prisonniers, il y aura le président libanais, le Premier ministre et président de l’Assemblée nationale. Toutes les factions politiques participent à l’événement. Et toutes les institutions privées et publiques sont fermées pour l’occasion ».

L’opération d’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah a suscité une réaction du Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza : cela « démontre que le moyen le plus efficace de faire libérer les prisonniers détenus par l’occupant est l’enlèvement de soldats sionistes (sic) », a déclaré le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri. Et pas seulement les soldats…

 « Les otages israéliens, qu’ils soient civils ou soldats, servent de monnaie d’échange pour obtenir la libération de prisonniers palestiniens dans le cadre du conflit israélo-palestinien.

Déjà en 1985, en vertu de l’accord de « Jibril », Israël a libéré 1150 détenus palestiniens en échange de trois soldats israéliens. En 2011, le soldat Gilad Shalit, capturé cinq ans plus tôt par le Hamas, est échangé contre 1 027 prisonniers palestiniens, dont Yahya Sinwar, l’architecte du 7 octobre 2023.

C’est une manière comme une autre de renflouer les rangs de la terreur et d’en faire une arme infaillible et très prisée.

Outre une future monnaie d’échange pour les terroristes qui avaient pour mission d’enlever suffisamment d’otages israéliens dans le but de faire libérer la totalité des prisonniers palestiniens, les otages du 7 octobre pourraient aussi être des boucliers humains face aux bombardements israéliens.

La devise « ne jamais négocier la libération d’otages » doit être infailliblement tenue, sinon, c’est une pente dangereuse dont l’issue n’est qu’une amorce, un avant-goût de ce qui attend celui qui refuse de l’appliquer.

Thérèse Zrihen-Dvir

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2 Commentaires

  1. «  »La devise « ne jamais négocier la libération d’otages » doit être infailliblement tenue » »
    Exactement.
    A part les familles d’otages, ceux qui veulent négocier la libération d’otages sont des traîtres ou sont totalement incultes et pauvres de QI.

  2. Ras le bol de Gaza et des pseudos Palestiniens. Il n’y a aucune solution de sortie de cette crise et de ce conflit qui se rallumera un jour ou l’autre. Malheureusement les otages doivent être décédés à l’heure où nous parlons.