Alors que les collectivités locales sont censées être asphyxiées financièrement (ce qui ne les empêche pas de distribuer allègrement des subventions à tout un tas d’associations), plusieurs sont liées à des initiatives de distributions de « paniers bio » gratuits à des personnes censées être « précaires ».
Je ne dis pas que l’attention accordée aux « exclus » soit mauvaise en soi. La précarité suscite certes la pitié, mais parmi les précaires, il y a aussi des gens qui refusent de travailler alors qu’ils pourraient, des gens qui parfois n’ont pas fait ce qu’il fallait pour s’en sortir.
Quitte à choquer, oui je le pense : il nous faut de la précarité potentielle, pour que les emplois les moins gratifiants, quoique très utiles, puissent être pourvus…
C’est bien la peur de la précarité qui me fait sortir tous les jours de mon lit, qui me fait perdre ma vie en la gagnant. Je ne compte pas les jours où je n’ai rien fait qui m’ait fait vibrer de la journée, les jours où j’aurais préféré me livrer à des activités ludiques, me reposer, mais qui ont été entièrement absorbés par des tâches que, dans un monde idéal, je n’aurais pas à faire…
Autour de nous, on voit beaucoup de gens plus ou moins bourgeois qui n’ont que cela en tête, aider les plus précaires. Pour ma part, je suis beaucoup plus sensible au sort des travailleurs pauvres car mal payés et des handicapés qui ne peuvent travailler qu’à celui des « précaires » qui se laissent vivre. Il y a différents types de précarité, parfois elle est méritée tout simplement.
Le fait d’être précaire donne ainsi droit dans certaines communes de France à la distribution de repas gratuits ou à prix extrêmement réduit, et qui plus est, issus de l’agriculture biologique… On ne se prive de rien !
Et avec quel argent ? Si les collectivités participent, on peut penser que les citoyens sont mis à contribution. Plusieurs médias relaient ces informations, sans pour autant écrire noir sur blanc que ce sont les contribuables locaux qui paient. Voilà qui mériterait d’être clarifié !
Alors je ne veux pas lancer d’accusation gratuite ou diffamatoire, mais qui paie ces repas bio (donc au coût de revient élevé) « gratuits » ?
Les collectivités interviennent-elles juste pour faire la promotion du dispositif, ou mettent-elle la main à la poche ? à quelle hauteur le cas échéant ?
J’ai bien ma petite idée car en ce monde, rien n’est gratuit donc il faut bien que quelqu’un paie au final…
Je ne suis pas sûr que tous les travailleurs puissent manger bio en France… Les plus « précaires », parmi lesquels de nombreux bénéficiaires ne parlant pas français (tiens donc) pourraient ainsi bénéficier de ce qu’un travailleur « moyen » ayant payé ses charges en tous genres sans aide de personne ne peut même pas s’offrir. Il me semble que c’est le monde à l’envers…
Le plus inquiétant et injuste aussi me semble-t-il réside dans les critères d’appréciation de cette précarité. Sera-t-on assez exigeant sur les contrôles menés ? Car nul n’est sans savoir que de nombreux revenus sont dissimulés en France, produits de la drogue, du travail au noir, des trafics…
Des gens censés n’avoir que peu de revenus roulent en BMW, Mercedes, Audi dernier cri et autres… Il suffit de regarder les parkings devant les logements sociaux et cités HLM pour se rendre compte que les vieux tacots n’y sont pas légion.
Mon petit doigt me dit qu’on va encore profiter sur notre dos et pour faire partie des gens dont le compte en banque est dans le rouge tous les fins de mois (j’ai le tort de vouloir me faire plaisir de temps en temps), je dois dire mon profond agacement devant ce misérabilisme, surtout que d’autres citoyens ayant des métiers parfois plus durs que le mien sont encore moins bien payés sans avoir droit à aucune aide eux non plus.
$L’Eurométropole de Metz distribue des paniers bio aux plus précaires
La métropole de Metz lance vendredi 25 octobre 2024 son opération « À Table » qui vise à garantir une alimentation bio et locale pour tous.
Des paniers composés de produits frais et locaux issus des producteurs du territoire et à destination des personnes en situation de précarité alimentaire… C’est la nouvelle ambition portée par Metz Métropole et le réseau professionnel Bio en Grand Est. Une volonté qui prend effet ce vendredi 25 octobre 2024 à travers la distribution des premiers paniers.
Ce projet nommé « À Table » s’inscrit dans le cadre du contrat local de santé et du projet alimentaire territorial de l’Eurométropole de Metz qui veut privilégier la nécessité de manger mieux et local. Il s’appuie sur un vaste réseau de partenaires dont Metz Pôle Services, le supermarché coopératif Graoucoop ainsi que la conserverie locale pour les contenus des paniers. Une collaboration menée avec les centres sociaux et les associations au contact des publics en situation de fragilité alimentaire.
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les précaires, fragilité alimentaire ? quelle belle blague ! les collabos ne savent plus quels termes idiots employés pour justifier de leurs oeuvres compationnelles ! les précaires ce sont les gens qui se bougent le matin pour aller gagner un smic qui rapporte moins que si ils restaient couchés avec le RSA en bénéficiant de plus de la compassion des bonnes âmes dévouées « aux précaires » avec leurs paniers ! tout cela évidemment payé avec les impôts des citoyens et non sur les deniers personnels des « bonnes âmes » – arriver en france et jouer au « précaire » , ça marche à tous les coups ! c’est bien pour ça que leur flux ne cesse d’augmenter
Bien dit, le bon sens. Toute position contraire à la vôtre n’est que de la coquetterie morale pour se montrer sous un jour « humaniste ».
Deux phrases qui résument bien l’état de la France :
C’est un rapport de 60 pages qui va faire grand bruit, à l’heure où le gouvernement cherche 40 milliards d’euros d’économies pour bâtir son prochain budget.
…le montant des fonds publics versé au secteur associatif, pour atteindre 49 milliards d’euros en 2023. (Bayrou pourrait dégager 9 milliards d’excédent)
Article abonné : https://www.leparisien.fr/economie/impots/dons-aux-associations-le-rapport-choc-de-bercy-qui-menace-les-reductions-dimpot-des-contribuables-03-07-2025-2HJ5INYRPJHCXMGXKTK6TZSWUQ.php
Bio et hallal peut-être?
Hier collecte pour la rentrée scolaire. Je n’ai rien donné et je ne donnerai rien. Ils bénéficient tous de primes de rentrée scolaire. Quand on voit ce qu’ils en font…
Bonjour Argo
Dans nos entourages, nous avons tous de ces fameuses tiques, la famille Ixidida…
IXODIDAE mais vous aviez rectifié…😜
C’est sûr que sont des tiques, qui se gorgent de notre sang. Au sens propre comme au figuré. J’ai vu un jour deux exemplaires de cette tribu donner des bons de secours de la mairie pour acheter de la nourriture et repartir en Mercedes. On nous prend vraiment pour des cons.