Début de cancer au Canada : Peace Village, quartier exclusivement musulman de Toronto

À une cinquantaine de kilomètres au nord de Toronto, des musulmans ahmadis bâtissent leur ville depuis dix ans, à l’écart des banlieues traditionnelles. L’appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d’islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans

L’appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d’islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans. Des Pakistanais pour la plupart, mais aussi des Bengalis ou des Nigériens. Comme tous les vendredis, à 13h30 tapantes, la foi transporte ce petit peuple voilé ou moustachu de l’avenue Abdus Salam vers une immense mosquée blanche. Les dômes d’acier de Bait’ul Al Islam dominent l’horizon. Des croyantes, vêtues du niqab noir ou de voiles aux couleurs chatoyantes, se pressent vers la mosquée. Journaux en ourdou sous le bras, les hommes vêtus du ­salwar kameez, longue chemise traditionnelle pakistanaise, entrent par une porte séparée. La mosquée fait salle comble. Un millier de fidèles se tourne vers La Mecque.

L’appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d’islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans. Des Pakistanais pour la plupart, mais aussi des Bengalis ou des Nigériens. Comme tous les vendredis, à 13h30 tapantes, la foi transporte ce petit peuple voilé ou moustachu de l’avenue Abdus Salam vers une immense mosquée blanche. Les dômes d’acier de Bait’ul Al Islam dominent l’horizon. Des croyantes, vêtues du niqab noir ou de voiles aux couleurs chatoyantes, se pressent vers la mosquée. Journaux en ourdou sous le bras, les hommes vêtus du ­salwar kameez, longue chemise traditionnelle pakistanaise, entrent par une porte séparée. La mosquée fait salle comble. Un millier de fidèles se tourne vers La Mecque.

Tous sont des ahmadis, pratiquant une version eschatologique de l’islam. Le secrétaire de l’association ahmadie du Canada, Ahmed Dildar, est un ancien colonel de l’armée pakistanaise. Le vieillard à la peau parcheminée s’enflamme : «Nous ne pouvions pas pratiquer notre religion au Pakistan. Certains d’entre nous ont été tués par les autorités. Ici, nous sommes libres.» À deux pas de la station de télévision musulmane locale et de la mosquée, une gigantesque inscription : «Ahmadiya, le vrai islam.» Face à la salle de prière, un libraire vend Le Djihad des Britanniquesou La Place de la femme dans l’islam, en version arabe, ourdoue et anglaise.

Cette vague coranique au pays des caribous a commencé il y a vingt-cinq ans par la croisade d’un immigré pakistanais, Naseer Ahmad, devenu à 56 ans un homme d’affaires prospère. «En 1985, il n’y avait que de la friche à des kilomètres à la ronde. Notre communauté a acheté de grands terrains et fait transformer cela en zone constructible. Sept ans plus tard, nous avons construit – pour 4,5 millions de dollars cash – ce qui était alors la plus grosse mosquée d’Amérique. C’est cher, mais c’est le rêve de toute une communauté.» Le fondateur de Peace Village vante aussi sa cité islamique de 330 pavillons, construite entre 1998 et 2008 et dont toutes les rues mènent à la mosquée.

Des cloisons pour séparer hommes et femmes

Un ghetto ? Non, «une success story musulmane», objecte le promoteur immobilier. L’homme tapote son ventre, satisfait : «Ces maisons respectent les préceptes de l’islam. Grâce à des portes coulissantes, le salon sépare les hommes des femmes. Mais nous sommes ouverts à toutes les communautés.» Peace Village n’en est pas moins à 100 % musulman.

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LE FIGARO 

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AUTRE ARTICLE, CANADIEN, CETTE FOIS, SUR LE MÊME SUJET  .  COMME EN FRANCE ON MONT EN ÉPINGLE LE COMMUNAUTARISME.. ALLANT JUSQU’À CHERCHER DES EXEMPLES QUASIMENT PRÉHISTORIQUES CHEZ NOUS. Il est vrai que tant qu’ils sont entre eux et vivent comme sous Mahomet, hommes et femmes séparés, tout va bien…

TRADUCTION GOOGLE

Les maisons disposent de salons séparés pour les hommes et les femmes. Les rues s’appellent Bashir, Zafrulla Khan et Abdus Salam. Et chaque maison offre une vue sur la mosquée, visible à des kilomètres à la ronde.
VAUGHAN : Les maisons

Voici Peace Village, un complexe résidentiel situé en banlieue de Toronto, destiné aux musulmans, mais ouvert à tous (sic !)

Il s’est développé autour d’une petite mosquée apparue au début des années 1990 dans un champ de maïs, le long d’une autoroute déserte, dans cette banlieue quelconque de Toronto, la plus grande métropole du Canada avec cinq millions d’habitants, où un citoyen sur deux est immigré.

Construite par une poignée de fervents musulmans ahmadis – une secte fondée à la fin du XIXe siècle dans l’actuel Pakistan, mais considérée comme hérétique par certains –, la mosquée est aujourd’hui la pièce maîtresse de ce quartier émergent.

Au départ, « l’objectif principal était de rapprocher les fidèles de la mosquée », explique le promoteur Naseer Ahmad. Né au Pakistan, cet homme de 54 ans a immigré au Canada en 1976.

Depuis chaque résidence, les propriétaires bénéficient d’une vue dégagée sur la mosquée centrale. Chaque maison dispose d’un garage double et d’une pelouse verte à tondre en été.

Les rues du quartier empruntent des noms à la langue officielle du Pakistan, l’ourdou, ou rendent hommage à des personnalités pakistanaises célèbres, comme Abdus Salam, lauréat du prix Nobel de 1979.

Chaque cuisine est équipée d’un système de ventilation ultra-puissant pour purifier l’air lors de la préparation de plats ethniques particulièrement épicés ou fumés.

Les maisons sont dotées de deux salons : un pour les hommes et un pour les femmes.

Adil Malik, homme d’affaires, vit avec sa femme à Peace Village depuis 2001.

« Mes enfants grandissent ici. C’est vraiment positif pour eux », a déclaré Malik à propos de ses trois fils.

« J’ai vu d’autres enfants grandir ici. Ils sont maintenant adolescents et ils sont des membres très productifs de la société… ils vont à l’université », a-t-il ajouté.

« Nous envisageons… »

« Nous considérons cela comme une communauté solidaire. »

Une maison ici coûte environ 500 000 dollars canadiens ou américains (345 000 euros) et la forte demande a contraint les promoteurs à ajouter une deuxième phase, actuellement en construction.

« Cela a donné un véritable sens au concept de multiculturalisme (canadien) », a déclaré Ahmad, promoteur, photographié avec des personnalités influentes…

Mais même s’il a été conçu pour les musulmans, le Village de la Paix est ouvert à tous, a-t-il déclaré.

À ce jour, seuls des musulmans y ont acheté des maisons, ce qui a conduit certains à accuser Ahmad d’avoir créé un ghetto musulman ou une communauté ségréguée au sein d’une société largement multiculturelle.

« C’est un très bon quartier », a-t-il insisté, et non un endroit où les immigrants pauvres sont contraints de vivre dans la misère.

Au début, on craignait que le quartier ne devienne un ghetto musulman », a-t-il déclaré. « Mais le temps a prouvé que ce n’est pas le cas. La valeur des propriétés est très élevée. Il n’y a pas de violence et les rues sont propres.»

Patricia Wood, professeur agrégé à l’Université York et chercheuR sur le multiculturalisme et l’immigration, a également défendu le projet de développement immobilier, soulignant que si certains aspects du projet peuvent sembler nouveaux, la création de quartiers ethniques ou religieux « est en réalité une pratique très ancienne » sur ce continent.

« Si l’on examine l’histoire de l’Amérique du Nord, on constate que certains des premiers peuplements ont vu naître des groupes spécifiques… »

Rares sont les groupes d’immigrants qui n’ont pas créé leurs propres quartiers au sein des grandes villes, et historiquement, cela a été bénéfique pour eux et pour la société en général, a-t-elle déclaré.

Wood concède que certaines personnes peuvent avoir des difficultés avec ce concept, comme on peut le constater dans un village entièrement catholique de Floride appelé Ave Maria.

Certaines personnes éprouvent une « peur plus généralisée de la communauté musulmane » depuis les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait près de 3 000 morts à New York, en Pennsylvanie et à Washington, a-t-elle déclaré.

Que ce soit au Village musulman de la paix ou dans le quartier chinois centenaire de Vancouver, « il existe un soutien mutuel considérable au sein de ces communautés, un soutien qui ne serait pas nécessairement présent dans la société canadienne. »

https://economictimes.indiatimes.com/peace-village-is-canadas-all-muslim-neighborhood/articleshow/2734789.cms?from=mdr

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6 Commentaires

  1. Bof, c’est pas si c.. que ça pour finir. Une barrière de protection tout autour pour que les autochtones ne les emmerdent pas. Une interdiction d’entrer… et de sortir. Et quand le moment sera venu, un bon coup de « flitox » et le tour est joué.

  2. j espère que le prochain hiver il fera bien froid au canada pour ces Muzz habitué a l air chaud , un petit – 40 ou -50 leur fera du bien , peut être prendront t il l avion pour rentrer en terre chaude

  3. Erreur de mise en page :
    le paragraphe trois est une copie du paragraphe deux (la seule différence est la mise en gras ou pas de la première phrase).
    Suggestion : supprimer le paragraphe 3 qui est un doublon.

  4. Bien fait pour vos gueule, fallait les foutre dehors, maintenant c’est trop tard. Pourtant on manque pas d’exemple en Europe. Cela aurait dû vous alarmez, mais non avec vos gauchos de merde, vous vous êtes fait baiser .

  5. Nos cousins Canadiens deviennent aussi cons que nous pour les laisser construire des enclaves muzz sur le sol du Canada. Pourquoi nous ne réagissons pas devant tant d’infamie et de destruction volontaire de notre civilisation et de notre culture Chrétienne ? Pourquoi les laissons-nous faire ?

  6. Ils sont toujours très gentils jusqu’au jour où ils sortent un couteau et vous poignardent à la gorge comme on dit. Jamais je n’habiterai dans un tel quartier. Suffit de demander aux anciens pieds-noirs comment ça se passait en Algérie. Et c’est ce qui nous attend au train où vont les choses