Illustration : le château de Loučná nad Desnou en République tchèque.
Alfred Brendel est un pianiste autrichien né en Tchécoslovaquie à Loučná nad Desnou (Wiesenberg en allemand) le 5 janvier 1931 et mort à Londres le 17 juin 2025 à Londres. Si le répertoire de Brendel s’étend de Bach à Schönberg, ses compositeurs de prédilection sont Schubert et Beethoven. On va d’ailleurs commencer avec Schubert et quatre impromptus D899, mais avant je tiens à préciser que je vais rédiger très peu de texte dans l’article, afin de laisser la plus grande part à la musique. Wikipédia vous dira tout sur Brendel.
On poursuit avec La fantaisie chorale de Beethoven, le New York Philharmonic est dirigé par James Levine, autre interprète disparu :
Nous continuons avec Mozart et la sonate n°14 K 457 :
Retour à Beethoven avec cette interprétation du troisième concerto pour piano avec là encore, un chef qui est parti rejoindre les étoiles, Claudio Abbado. Le jeu de timbales à la fin du troisième mouvement est spectaculaire et…j’ai cru reconnaître la clarinettiste Sabine Meyer que Karajan avait imposé à Berlin malgré la réticence de l’orchestre :
On retrouve Schubert pour terminer avec les quatre impromptus D 935. Qui mieux que Brendel pouvait transmettre cette grâce propre à Schubert ?
R.I.P. MONSIEUR BRENDEL.
Filoxe
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Merci Filoxe pur cet hommage mérité! Alfred Brendel a aussi publié des poèmes et des essais sur la musique, mais ce qu’il faut retenir de ce génie du piano c’est qu’il était autodidacte ! Ce qui a permis, à mon sens, son style original. Tout un monde qui disparaît avec lui.
Un modèle d’intelligence et de sensibilité musicale. Et il en a croisé du beau monde (Dietrich Fischer-Dieskau…). Merci Filoxe