C’est une erreur de faire la guerre, vraiment ?

Un commentaire sur l’un de mes articles m’a défiée hier : C’est une erreur de faire la guerre… Je me suis demandé pendant quelques minutes si cette personne qui a largué son ballon dans mon carré  comprenait le véritable sens de faire la guerre… ses dessous et ses nécessités ?

Oui, c’est une erreur de faire la guerre, car qu’importe le nom que nous donnerons à cette guerre, elle est en fait une erreur… Une erreur que nous sommes tous et très souvent, contraints, pour une raison ou pour une autre, de la mener, parfois même de l’initier.

Il existe une devise que nul d’entre les êtres humains – et même dans toute la nature – ne peut ignorer et qui est celle :

« Si tu veux vivre, il faut parfois/souvent tuer ».

C’est la loi fondamentale de la résilience.

Un lopin de terre qui n’appartient à personne, hormis son Créateur, puisque nous sommes tous ici-bas des visiteurs, des passagers, des propriétaires temporaires, et que nous n’emportons rien avec nous lors de notre trépas.

Pourtant, les hommes en font une cause virale pour se l’arracher. Et c’est en réalité une des revendications irrévocables afin de déclencher une guerre. Qui a raison et qui a tort ? Aucun n’a raison ; aucun n’a tort. Chacun veut survivre… et pour cela, il faut tuer l’autre, devenu pour la cause, l’ennemi

Il emploiera tous les arguments pour justifier sa cause… Ce peut être, comme pour le cas des juifs d’Israël, leur foi. Hitler aussi voulait un empire Aryen. Ce peut-être aussi, la jalousie, la convoitise, l’expansion, la diffusion de ses conceptions personnelles, de sa foi, de ses croyances… et tant d’autres éléments qui contribueront à l’armer et à lever le bras contre son semblable… parfois même, contre son frère.

L’animal a depuis longtemps assimilé cette loi et l’emploie sans se poser trop de questions. La proie, qui est généralement le plus faible, le plus propice, fera son festin… jusqu’au jour où ce prédateur devra se confronter à un plus fort que lui. Et s’il manque d’expédients, il deviendra lui-même, une proie, au petit bonheur du vainqueur.

Les mollahs d’Iran ne cherchent pas à anéantir Israël à cause de sa judéité, d’autant plus que 20% de sa population est musulmane, mais beaucoup plus parce que géographiquement, Israël est un rempart démocratique, un écueil qu’il faut franchir en vue de garantir le succès de leur objectif grandiose : ce peut être, la création d’un empire islamique, ou bien une suprématie sur tout le Moyen-Orient, d’autant plus que les puissances démocratiques d’Europe sont en voie de s’islamiser, d’être substituées par des arabo-musulmans. C’est en fait une course déclarée de tous ceux qui seront demain ceux qui s’empareront de la proie vaincue qu’est devenu l’Occident.

Dommage qu’ils n’aient pas assez de patience… Si l’Europe tombe entre les mains des musulmans, l’arme nucléaire des Européens, leur échoira, de même.

Mais pour atteindre cet objectif, l’Iran a créé un cordon de proxys, pour quand l’heure sonnera.

L’attaque précoce du Hamas – un des proxys iraniens – du 7 octobre 2023, a réveillé l’endormi qu’était Israël… Endormi par les Egyptiens, par l’argent du Qatar, par la gauche israélienne qui a largement contribué à mener l’État juif d’Israël à sa perte.

Alors, Israël a déterré la hache de guerre, par contrainte, pour sa survie, pour son histoire, pour défendre ses enfants, ses citoyens… Le sang d’innocents versé réclamait le sang de l’agresseur… Et la guerre se propagea et prit des dimensions bien au-delà de l’imagination. Le piège qui s’ouvrait sous les pieds d’Israël a été finalement déjoué.

Le Hamas, Le Hezbollah, la Syrie, les Houthis du Yémen, les Arabes d’Israël en Judée et Samarie… 7 fronts.

Ne pas se battre ? Ne pas faire la guerre ? Avez-vous une autre solution ? Adopter la soumission comme le fait aujourd’hui l’Europe, la France ?

Non, jamais !!! Ce n’est pas une guerre pour le terrain, c’est une guerre pour la survie, c’est une guerre pour la dignité, pour le droit de vivre qui nous a été accordé à tous et que nous sommes tous appelés à préserver.

Ne pas se battre ? Ridicule. Il n’y a aucune autre solution.

Extrait de mon œuvre : Marrakech la juive.

“Il n’y a pas de victoire ou de défaite dans les guerres, sur lesquelles ne plane que l’ombre inévitable de la mort. Elle est l’ultime vainqueur. Je me demande toujours qui est le plus chanceux : le soldat mort à la fin de son périple sur notre terre tourmentée et qui trouve finalement le repos au paradis, ou le combattant perpétuellement aux aguets, défiant les éléments déchaînés contre lui afin de pouvoir survivre?”

Nous, les juifs d’Israël avons choisi la vie… et nous payons très cher ce choix.

Thérèse Zrihen-Dvir

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2 Commentaires

  1. Il y aura toujours des guerres tout comme il y a toujours des drogués.
    Ce qui est une erreur c’est se mêler dans les guerres des autres sous prétexte de terminer la guerre plus vite, mais en réalité en prolongeant cette guerre des autres, donc aussi en faisant marcher le complexe militaroindustriel, en tuant plus de gens, en ruinant les pays en conflit…

    • Tu as tout résumé Dominique, mais en même temps c’est compliqué. Est-ce que entrer en guerre pour défendre les autres face au nazisme, aux talibans etc c’est la guerre des autres ? On sait que si l’on ne dit rien, si l’on ne fait rien, la guerre arrive un jour ou l’autre chez nous…Mais bien sûr tu as raison par exemple sur l’Ukraine qui a déclaré une très mauvaise guerre à la Russie en bombardant les Russophones et qui est soutenue par Européens et USA de Biden..C’est compliqué