TotalEnergies et QatarEnergy remportent le bloc Ahara
Le consortium formé par TotalEnergies et QatarEnergy s’est vu attribuer le bloc Ahara, situé à la jonction des bassins prolifiques de Berkine et d’Illizi. Ce permis d’exploration couvre une superficie impressionnante d’environ 14.900 kilomètres carrés. Conformément à la loi algérienne sur les hydrocarbures (n°19-13), la répartition des participations verra la compagnie nationale Sonatrach détenir 51% du projet, tandis que TotalEnergies et QatarEnergy se partageront équitablement les 49% restants, avec 24,5% chacun.
Le groupe français assurera le rôle d’opérateur pendant les phases d’exploration et d’appréciation de ce permis. « TotalEnergies se réjouit que son offre conjointe avec QatarEnergy lui ait permis de se voir attribuer le permis de Ahara et ainsi d’écrire une nouvelle page de son partenariat de longue date avec SONATRACH dans l’exploration en Algérie » a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies au média BusinessWire.
Plusieurs autres compagnies internationales ont été retenues dans le cadre de cet appel d’offres. Le groupe italien ENI, en partenariat avec la société thaïlandaise PTTEP, a obtenu les droits d’exploration sur le bloc Reggane II. La société chinoise ZPEC a quant à elle été sélectionnée pour le bloc Zarafa II. Le consortium Zangas-Filada a remporté le bloc Toual II, tandis que le géant pétrolier chinois Sinopec a décroché la licence pour le bloc Qarn El Qessa II.
TotalEnergies renforce sa présence en Algérie
Cette nouvelle attribution vient consolider la position de TotalEnergies en Algérie, où le groupe est présent depuis plusieurs décennies. La compagnie française est déjà active dans plusieurs projets majeurs, notamment dans les champs gaziers de Tin Fouyé Tabankort (TFT II) et Timimoun, ainsi que dans les champs pétroliers du bassin de Berkine (blocs 404a et 208). Sa production actuelle en Algérie atteint 49.000 barils équivalent pétrole par jour.
Dans l’aval, TotalEnergies opère également à travers ses filiales TotalEnergies Lubrifiants Algérie et TotalEnergies Bitumes Algérie, ce qui lui permet de maintenir une présence intégrée sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. Ce nouveau contrat d’exploration renforce le partenariat stratégique entre TotalEnergies et l’Algérie, tout en confirmant l’attractivité du pays pour les investissements dans le secteur des hydrocarbures. Source :https://observalgerie.com/2025/06/19/economie/lalgerie-octroie-un-marche-gazier-a-totalenergies/
Cinq licences attribuées à des opérateurs internationaux
Sur les sept offres reçues au total, cinq ont finalement été retenues par les autorités algériennes. Le consortium formé par TotalEnergies et QatarEnergy s’est vu attribuer le bloc d’Ahara dans le bassin d’Illizi. Le site de Reggane II revient quant à lui à un partenariat entre ENI et PTTEP. La société chinoise ZPEC a obtenu les droits d’exploration sur le bloc Zarafa II, tandis que le consortium Zangas-Filada a été choisi pour le bloc Toual II. Enfin, le géant pétrolier chinois Sinopec a décroché la licence pour le bloc Qarn El Qessa II. Ces sites couvraient plusieurs zones géographiques, notamment les bassins d’Oued Mya, d’Illizi, de Reggane, d’Ahnet-Gourara, de Berkine et de Gourara-Timimoun. Le ministre Mohamed Arkab a rappelé l’ambition du pays de consolider sa position de fournisseur fiable sur les marchés internationaux, en particulier européens, tout en contribuant au développement économique national.
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ALGÉRIE : une délégation de patrons français pour relancer la coopération économique…
Une délégation de patrons français en Algérie pour relancer la coopération économique
Dans un contexte diplomatique glacial entre la France et l’Algérie, une délégation d’entrepreneurs français a effectué récemment une visite notable à Alger. Cette mission économique tente de rétablir des liens commerciaux gravement affectés par près d’un an de tensions politiques.
Selon le journal Echourouk, environ vingt entreprises françaises ont participé aux « Journées de l’industrie » organisées mardi 17 juin 2025 à Alger, événement qui a rassemblé également plus de 150 sociétés algériennes. Cette rencontre, facilitée par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, constitue le premier contact commercial significatif entre les deux pays depuis six mois.
Cette reprise timide des échanges économiques entre l’Algérie et la France survient malgré une crise diplomatique persistante depuis juillet 2024, principalement liée au positionnement français sur la question du Sahara occidental. Les tensions avaient culminé en avril 2025 avec l’annulation successive de visites officielles des deux côtés.
Les répercussions commerciales sont significatives : les exportations françaises vers l’Algérie ont chuté entre 18 et 25% au premier trimestre 2025 selon les données douanières françaises, passant sous le seuil symbolique du milliard d’euros. Le secteur céréalier est particulièrement affecté, avec deux exclusions consécutives de la France des appels d’offres algériens pour l’importation de blé.
Algérie-France : vers une normalisation économique ?
Certains analystes interprètent cette participation française comme le signe avant-coureur d’une normalisation progressive. La présence conjointe d’entreprises publiques algériennes et de groupes français lors de cet événement alimente cet espoir de rapprochement.
Cependant, comme le souligne de nombreux observateurs, la méfiance demeure importante en Algérie envers les investisseurs français, souvent perçus comme privilégiant les profits immédiats plutôt que le développement industriel local. Le cas de l’usine Renault à Oran, dont les investissements sont jugés modestes comparés à ceux réalisés au Maroc, reste emblématique de ces critiques.
Au-delà du contexte politique, les défis commerciaux restent substantiels. Plusieurs entreprises françaises établies en Algérie rapportent être progressivement évincées des marchés publics au profit de concurrents espagnols ou italiens, selon des témoignages recueillis lors de cette rencontre à Alger. https://observalgerie.com/2025/06/18/economie/une-delegation-de-patrons-francais-en-algerie-pour-relancer-la-cooperation-economique/
Juvénal de Lyon
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Que vaut la vie d’un homme face à l’or noir?
Ce n’est pas le demandeur qui dicte sa loi.
Nous avons laissé filer ce qui nous appartenait nous en sommes réduits à faire la manche.
Les traîtres qui ont suivi ont même bradé notre indépendance énergétique électrique et ont laissé l’étranger décider du tarif de notre production; comme le francon toujours docile s’en accommode sans broncher, ils auraient tort de ne pas continuer.
Un autre écrivain franco-marocain l’historien Maâti Monjib est empêché de quitter le territoire marocain après avoir purgé sa peine de prison pour avoir critiqué le régime marocain et le roi, mais curieusement cela ne soulève aucune réaction du côté français ni dans les médias ni chez les politiciens. Deux poids, deux mesures ?
Un ilustre inconnu…
Un roi, ça sert à quoi 🤔 ? Un privilège suranné…. Que rien ne justifie ! Pas plus que le droit d’aînesse.
Pour l’empereur Vespasien l’argent n’avait pas d’odeur, le pétrole non plus pour la MACRONNERIE !