Sous un voile islamique, j’ai infiltré le meeting de Mélenchon à Rouen

J’étais de passage en Normandie, pour une semaine, et j’ai appris que Jean-Luc Mélenchon tenait un meeting à Rouen, ce mercredi 11 juin, à 19 heures, pour lancer la campagne des municipales. Il m’arrive de regarder les manifestations de gauche, dans ma ville, mais j’y vais toujours avec une tenue particulière, ne souhaitant pas d’embrouilles avec des gauchos qui pourraient me reconnaître.

Dans ces situations, je me promène toujours avec mon voile islamique et ma grande robe noire qui m’arrive aux chevilles, avec des lunettes noires. Et depuis peu, j’y accroche deux badges « Palestine » et
un badge LFI. Et je n’ai bien sûr que des regards sympathiques, personne ne se méfie de moi.

C’est donc dans cette tenue que je suis arrivée au meeting à 18 heures, pour être certaine d’avoir de la place.
Grave erreur, depuis 16 heures 30, le premier étage, où devait intervenir Jean-Luc Mélenchon, était déjà complet, et je me suis retrouvée à l’étage supérieur, où les interventions passaient sur un écran. J’étais frustrée, mais le patron des Insoumis, accompagné de la députée locale Alma Dufour et Maxime Da Silva, permanent LFI, est venu nous saluer. J’ai eu peur qu’il me prenne dans les bras et éclate en
sanglots, comme place de la République dans la manif contre l’islamophobie, mais non, il est passé tout droit et ne m’a pas vue.

Étaient présents dans la salle, la racaille islamisée, les gauchistes-trotskistes aux barbes hirsutes, mamies profs à la retraite aux lunettes rondes, jeunes filles françaises de souche aux cheveux bleus et roses bardées de piercings… Il y avait plein de drapeaux palestiniens, je n’ai pas vu de drapeaux français, mais par contre pas mal de drapeaux LGBT. Pas mal de femmes voilées aussi, des vraies, mais aussi des jeunes des quartiers, et surtout beaucoup de jeunes filles apparemment paumées, dont beaucoup en couple avec des profils de racailles.

Pas mal de petits Blancs un peu chétifs aussi, l’air mal dans leur peau, vous verrez sur les photos que je vous ai faites. Au total, environ 1500 personnes, ce qui, à Rouen, est exceptionnel et une vraie réussite pour les Insoumis.

Le trio monta sur scène, mais problème, aucun mot d’ordre n’était scandé. Furieux, Mélenchon interpella la salle en demandant un slogan politique, mais personne n’en avait un !
Pourtant, cela ne manque pas. « Et F comme Fasciste, et N comme Nazi, à
bas, à bas le Front national ». « Free Palestine ». « Israël, raciste, fasciste et assassin ! ». « Siomo tutti antiascisti! ». Finalement, un spectateur scanda « Rima, Rima, on t’oublie pas ». Ouf, le chef était
apaisé. Et il commença à dégueuler sur Israël et Netanyahou, ce qu’il fit toute la soirée, devant un public haineux à la moindre prononciation du nom de l’État hébreu. Il paraît que c’est de l’antisionisme, mais moij’ai senti qu’on n’était pas loin de « Mort aux Juifs ! »

Puis nous eûmes Maxime Da Silva qui cria « Gloire aux dockers qui bloquent les armes pour Israël, gloire à la flottille ». Puis il nous parla des racistes du RN et des autre racistes ministres Retailleau et Darmanin. Il alluma bien, avec un franc succès, les socialistes et le maire de Rouen, à qui il veut piquer la place l’an prochain. Lui qui sera donc le candidat LFI à Rouen, avec une mission claire, dégommer Nicolas Mayer-Rossignol, le maire sortant, hostile à toute alliance entre le PS et LFI, qui vient encore de rater à 51/49 le poste de secrétaire du PS. J’ai entendu des discussions laissant entendre qu’Olivier Faure pourrait, discrètement, donner un coup de main aux Insoumis pour donner une leçon à celui a qui a voulu le déboulonner.
Cela promet pour 2026… Je n’ai pas osé lancer « Et P comme Pourri, et S comme Salaud, à bas, à bas le Parti socialiste », parce que ce n’est pas le langage d’une femme voilée, mais je sens que si quelqu’un avait lancé le slogan, cela aurait été repris.

Le député Alma Dufour, femme au curieux visage, avec une bouche énorme, peut-être botoxée, faisant souvent dans l’hystérie, prit le relais pendant 25 minutes, alors qu’elle n’avait qu’un quart d’heure. Look bizarre, pantalon pattes d’éléphant, allure étrange d’une teufarde qui sort d’une soirée arrosée et enfumée. Le problème est que, autant Da Silva avait chauffé la salle, autant, piètre orateur, elle endormit rapidement le public. Pas de souffle, pas d’âme, elle nous fit du pathos et finit par réveiller la salle en parlant de Rima, le joker de tous les intervenants.

Sans oublier le coup des musulmans
persécutés…

Elle n’en terminait pas, et on voyait que Jean-Luc s’agaçait, il attendait son tour, compulsant nerveusement ses notes. Elle finit par dégager pour laisser la place au chef !

Et on eut droit donc au show Jean-Luc, qui joue les Jaurès en se penchant d’un côté, puis de l’autre, et que tous jeunes militants imitent, sans doute inconsciemment, par fascination du chef suprême. Standing ovation, mais toujours pas de mot d’ordre pour l’accueillir. Il refit le coup du pied-noir exilé du Maroc entouré d’alcooliques normands, quand les musulmans qu’il voyait, eux, n’étaient jamais bourrés. Quel raciste méprisant ! Puis une heure et 20 minutes à éructer sa haine contre Israël, dans une salle fanatisée, qualifiant l’État hébreu « d’ennemi », rien de moins. Nous eûmes droit à
Rima, bien sûr, la courageuse Rima, la guerrière Rima, celle qui ne veut pas rentrer à Paris pour mieux se victimiser. Là, Mélenchon en fit des tonnes, à l’entendre, elle risquait la mort à tout moment, elle n’était pas nourrie, on voulait l’empoisonner, et acte suprême de résistance, elle avait écrit « Free Palestine » sur le mur de sa cellule. La salle chavirait, des larmes coulaient, et on scandait « Rima, Rima, on t’oublie pas ». Sans oublier bien sûr la désormais célèbre grève de la faim de
Rima…

Jean-Luc, en transe, alla même jusqu’à nous expliquer que ce n’était plus lui, la République, mais que c’était Rima ! Et cela se termina par du Jaurès et ses phrases sur le courage.
Je vous ai gardé les meilleurs moments.

A la fin, il essayèrent de lancer La Marseillaise, mais cela fut plus convaincant avec l’Internationale. Je
suis partie à 22 heures, avec ma tenue islamique, avant d’arriver chez les amis qui m’accueillirent avec mon déguisement, ce qui, bien sûr, suscita de nombreuses crises de fou rire.

À part cela, je vous avoue être d’un côté amusée par tous ces tarés dégénérés, mais en même temps inquiète par cette meute prête à casser du Juif, du facho et à suivre, fanatisée, l’apprenti-dictateur Mélenchon dans une prise de pouvoir par la violence.

Dernière chose, pour assister sans risques au initiatives de gauche, faites comme moi, mettez un voile et une grande robe longue noire, avec grosses lunettes noires et badges palestiniens, cela marche à tous les
coups…

Rose Martin

Ripostelaique.com

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7 Commentaires

  1. Chère Rose Martin
    Votre courage est à féliciter.
    Pour mieux le combattre, la connaissance de l’adversaire est primordiale.
    Votre infiltration est rocambolesque, félicitations et chapeau bas.

  2. Excellent récit, nous sommes tous conscients du danger que représente les faux derches de LFI, je suis néanmoins convaincu qu’ils ne sont qu’un risque relatif puisqu’ils ne seront jamais au pouvoir total, non le vrai risque est à L’Elysée où siège un fou furieux faisant entrer 500000 migrants par an. Macron est le maître d’ouvrage de l’immigration, Mélenchon en est le maître d’œuvre.

  3. Je n’aurai pas pu supporter de passer autant de temps parmi eux et je n’approuve pas le procédé consistant à infiltrer ses ennemis. Ils pourraient nous faire la même chose, ils doivent bien le faire d’ailleurs…
    Un seul mot pour résumer cela : gangrène.
    Leurs idées et leurs méthodes sont un cancer pour la France.

  4. Je vous tire mon chapeau ! Il faut avoir un certain courage et une volonté de fer pour mettre en veille son orgueil, s’habiller en moukère musulmane et pouvoir supporter leurs sales gueules de collabos sans péter un plomb!

  5. Quel courage. L’odeur m’aurait dérangé, l’odeur de la collaboration, un mélange de sueur rancie par la haine de leur patrie et de rancunes idéologiques recuites sur les fourneaux du marxisme-léninisme revanchard.