Une pause dans ce triste monde…
Ouvrir ses bras est si doux
Cette chaleur entre nous
Tu redeviens ce petit enfant
Tu arrives en courant
Tu te jettes à corps perdu
Dans ces bras tendus
Cette douceur t’a manqué
Te blottir tu l’as tant espéré
—
Tu cherches cette chaleur
Moment de pur bonheur
Cocon de vraie tendresse
Heureux jusqu’à l’ivresse
—
Sentir battre un autre cœur
Sur ta peau cette tiédeur
Le contact de cet épiderme
Ne plus bouger, s’accrocher ferme
Rien ne t’obligera à te détacher
Tes yeux clos pour te cacher
Enfin tu t’entends respirer
Vision d’enfant bien inspirée
—
Tu redeviens ce bébé
Moment de tranquillité
Le temps ne va plus exister
Les heures peuvent défiler
—
Et du plus profond de ton âme
Que tu sois homme, que tu sois femme
Tu veux retrouver cette sensation
Souvenir intact sans dévaluation
Ce contact enfantin sans équivoque
Tu le veux, tu le provoques
Un choix d’un instant immaculé
Dans la perversion ne jamais basculer
—
En ce monde où tout est faussé, tronqué
Pour un rien dans le vice embarqué
Ce moment magique, il nous faut conserver
Cet instant unique il faut le préserver
—
Tu rêves éveillé pauv’ fou
Plus d’amour, pauvre de nous
Ton besoin de caresses est désuet
Sentiment d’un passé très éloigné
Incompréhension pour les autres
Sur ton espoir perdu ils se vautrent
Leurs rires cyniques, leurs moqueries
Finiront par te pourrir la vie
—
Il n’y a plus de douceur
Il n’y a plus de douceur
Ça périclite chaque jour
Que de la baston sans détour…
Le P’tit singe
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Merci p’tit singe pour ce moment de douceur dans ce monde de brutes. Cela m’a fait du bien de te lire… Oui, l’essentiel est ailleurs, ne l’oublions pas
Bonjour Jean Piat
Sous sa carcasse de macaque, il y a un cœur qui bat