Jusque- là, dans l’inextricable jeu d’échec mené par l’Iran, il ne fait aucun doute que celui qui l’emportera sera le diplomate le plus rompu ! En ce cas particulier, les Mollahs d’Iran le sont indubitablement.
Depuis Barak Obama en passant par Joe Biden et Donald Trump, il semble qu’en dépit des soi-disant précautions, l’Iran a magistralement mené son jeu d’échecs et peut en toute aisance et en tout confort, rire au nez des présidents des USA er d’Israël.
Elle a prouvé ses capacités de maintenir à distance les USA et Israël en leur faisant croire à une fausse candeur concernant ses intentions nucléaires réelles, dans l’unique objectif évident de gagner du temps.
Tout au long de toutes ces interminables années de négociations, de va et vient, de réunions, d’abord sous le règne d’Obama, ensuite sous Trump, puis sous Joe Biden et maintenant sous Donald Trump une seconde fois, l’Iran n’a jamais cessé d’enrichir son uranium et de tester ses missiles balistiques porteurs de tête nucléaire.
Si aujourd’hui, l’Iran ose lever le ton et menacer, cela n’est certes pas une coïncidence ni du bluff, mais peut apparemment résulter de sa possibilité de surprendre les Occidentaux et Israël du même coup.
Pourquoi alors cette haine de l’Occident et d’Israël ? Quelles sont les sources qui ont mené un pays islamique à vouloir détruire la puissance américaine et Israël ? Stance qu’ils ne cachent vraiment pas.
Penchons-nous un peu sur la connaissance de cet État belliqueux, radical qui divulgue son aversion envers les USA et Israël, et son ambition de les voir effacés de la mappemonde.
L’histoire de l’Iran nous révèle la complexité de sa biographie, ses guerres, des révoltes et ses ambitions. Tout d’abord, nous apprenons que l’Iran possède des ressources naturelles énormes : Les sols désertiques salins et alcalins se composent de quartz et d’autres minéraux. La géologie de l’Iran est particulièrement dotée en ressources naturelles, notamment la première réserve de gaz naturel et deuxième ou troisième de pétrole au monde. Le territoire comporte également des ressources de charbon, de chrome, de fer, de plomb, de manganèse, de zinc et de soufre.
D’où convoitise, tentatives d’invasion, subordination, lorsque la diplomatie est corrodée en dedans.
Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Iran un très important producteur de pétrole à l’échelle mondiale. En outre, ce pays dispose de la plus grande réserve de gaz naturel.
Tout d’abord, ces richesses naturelles séduisent les Anglais… La Première guerre mondiale voit grandir l’influence des Britanniques, déjà intéressés par la découverte de pétrole dans le Khouzistan en 1908. Ils essaient d’imposer l’accord anglo-perse en 1919, qui est refusé par le Parlement.
En 1941, Reza Shah déclare la neutralité de l’Iran et refuse l’expulsion des ressortissants allemands, alors que le Royaume-Uni a le contrôle de son pétrole. Les forces britanniques et soviétiques envahissent le pays et forcent Reza Shah à abdiquer en faveur de son fils Mohammed Reza Pahlavi. Son fils Mohammad Reza lui succède, tandis que le père est exilé par les Britanniques qui l’envoient à l’île Maurice, puis à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il mourra en 1944. L’occupation du pays est d’une importance stratégique majeure pour les Alliés. Ayant déclaré la guerre à l’Allemagne en 1943, l’Iran se rapproche des puissances occidentales. La même année, la conférence de Téhéran voit Churchill, Roosevelt et Staline réaffirmer leur engagement sur l’indépendance de l’Iran, qui devient rapidement membre des Nations unies.
Avant son expulsion, Reza Shah a modernisé l’Iran, développé l’industrie, construit un chemin de fer national, établit un système public d’éducation nationale, réformé la justice – jusque-là contrôlée par le clergé chiite – créant un code civil iranien et améliorant l’hygiène et le système de santé. Afin de diminuer la dépendance vis-à-vis du Royaume-Uni et de la Russie, il somme officiellement la Communauté internationale de ne plus employer le nom « Perse » mais « Iran ». Il interdit le port du voile pour les femmes, et oblige le port d’un habit à l’occidental » pour les hommes.
Mohammad Reza Shah Pahlavi met en place un régime politique autocratique et dictatorial fondé sur l’appui américain. En 1955, l’Iran appartient au pacte de Bagdad et se trouve alors dans le camp américain pendant la guerre froide. Grâce aux revenus très importants du pétrole et à un programme de réformes, l’Iran entre dans une période de prospérité fulgurante et de modernisation accélérée. La société, bouleversée dans ses racines, souffre toutefois, d’un manque d’autonomie.
Des factions libérales, marxistes, anarchistes et laïques, ainsi qu’un large panorama de groupes religieux cherchaient en effet à remodeler l’Iran. L’infortunée intervention de Jimmy Carter, président des USA, qui anticipait l’établissement d’une démocratie iranienne, plafonne avec la destitution de Mohammad Reza Shah Pahlavi. Celui-ci prend la fuite et se réfugie en Égypte où il mourut quelques mois plus tard. Khomeiny, le chiite radical qui stationnait en France, quitte en hâte son nid, s’empare du pouvoir et crée une théocratie qui incite un grand nombre d’iraniens, juifs en particulier, à plier bagages.
Vengeance, suspicion, méfiance sont les éléments qui exhortent la puissance pétrolifère et minérale tant convoitée, à se doter de l’arme atomique. Sa requête du nucléaire n’est absolument pas le résultat d’ambition ou de prestige, mais trouve ses sources dans la crainte d’être à nouveau envahie, éventrée et soumise.
Le grand problème est que l’Iran est musulmane, antisémite, anti-occidentale, vengeresse – puisque trahie par les occidentaux – et hégémonique dont l’ambition est le regain de sa grandeur d’antan, la résurrection de l’empire.
L’Iran n’est pas le seul à nourrir de tels projets au tumultueux Moyen-Orient.
Pourquoi menacer Israël ?
L’État Juif est un grand écueil face à l’avance des Mollahs et à leur grand projet de résurrection de l’Empire Perse… Israël est aussi l’alliée des USA, des Occidentaux, tout en étant une puissance régionale, donc compétitive.
Malheureusement, les Occidentaux n’ont rien compris à l’énigme iranienne et à ses projets.
Si Israël tombe, elle entraînera le monde libre dans sa chute. Et cela est devenu plus que jamais évident aujourd’hui.
Chiche, qui attaquera le premier ?
Thérèse Zrihen-Dvir
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L’Iran vient de se prendre une magnifique fessée !!!!!!!!!!!
Champagne !!!
C’est fait. Cette nuit. Pour la France, l’invasion est déjà consommée, avec l’aval du gardien de la Révolution, Rouhollah Hossein Macrounie.