Barbaresques des banlieues : quand la République baisse les yeux

Un soir de football, des drapeaux français dans les rues, une euphorie populaire — fugace. Très vite, la joie est trahie par le réel : voitures brûlées, vitrines fracassées, policiers pris pour cible. Ce n’est plus une célébration, mais une guérilla. Et alors que les flammes lèchent les trottoirs de nos villes, Éric Zemmour claque la table : ce ne sont pas des supporters, ce sont des assiégeants.


Il dit ce que d’autres taisent. Les responsables ? Une jeunesse souvent d’origine immigrée, née en France mais dressée contre elle. Une génération élevée dans le rejet de l’autorité, dans la haine de la France, de ses lois, de son histoire. Il ne s’agit plus d’un malaise dans les banlieues, mais d’un divorce radical avec la nation. Le multiculturalisme n’a pas engendré le vivre-ensemble — il a produit l’hostilité généralisée.
Et pendant ce temps, que fait le pouvoir ? Emmanuel Macron, en animateur de cour de récré, tente de séduire les émeutiers avec des punchlines de rappeur fatigué. Gérald Darmanin pleurniche sur la déconstruction des valeurs.

Mais qui les a déconstruites, ces valeurs, sinon eux ? Qui a déroulé le tapis rouge à l’anomie, sinon les apôtres du relativisme, les gardiens d’un ordre qui a renoncé à lui-même ?


Zemmour ose ce que d’autres n’osent même plus penser : la comparaison avec les barbaresques du XVIIe siècle. Ces pirates venus d’ailleurs pillaient puis repartaient. Ceux d’aujourd’hui, non seulement pillent, mais restent. Mieux : ils imposent leur loi, méprisent la nôtre, et exigent qu’on les entende. C’est une guerre de civilisation — pas au lointain, mais au coin de la rue. Une guerre sans uniformes, sans tranchées, mais pas sans victimes.
Et face à cette guerre, il faut une réponse de guerre. Plus de demi-mesures. Zemmour propose la remigration pour les étrangers délinquants, la déchéance de nationalité pour les binationaux criminels, et la suppression des aides pour les familles complices par soumission ou laxisme. Il appelle à punir, expulser, reconstruire. À restaurer l’État, le vrai, celui qui protège les honnêtes gens et ne tremble pas devant les fauteurs de troubles.
Il est minuit moins une. Les élites regardent ailleurs, les préfets temporisent, les juges relativisent, les journalistes anesthésient. Mais le pays, lui, tombe. Zemmour hurle là où d’autres chuchotent, et il a raison. Le confort de l’habitude ne tiendra plus longtemps. Il faut choisir : reprendre le contrôle ou disparaître.

 

Nicolas Faure,

(Dans le contexte du  match de la finale de Ligue des champions opposant le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan du 31 mai dernier)

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9 Commentaires

  1. « Barbaresques », c’était leur nom au XVIIème siècle, lorsqu’ils venaient razzier sur nos côtes, pour alimenter les marchés aux esclaves mizilmans de l’autre côté de la Méditerranée.

  2. Pillages, razzias, destruction, incendies, nuit d’émeutes.
    On n’est plus chez nous, non, et la faute à qui ???
    A tous ceux qui dirigent depuis 50 ans, et qui se contentent de commenter, chaque fois, et de menacer de punir.
    Ce soir minus a déclaré qu’il serait « intraitable », cause toujours la manu, plus personne ne t’écoute.

  3. encore une fois et comme depuis des années il n’y a que Z qui ne craint pas d’appeler un chat un chat

  4. Guerre sans uniforme ? Il y en a un : le voile, uniforme de soldat d’une armée ennemie, celle des colons venus razzier, puis s’installer en France.

  5. Nous en sommes là la responsabilité est uniquement de notre classe politique et leur posture de l’autruche ! évidemment ce ne sont pas eux qui vont payer leurs erreurs et leur manque de courage mais les générations qui arrivent .Il va nous falloir de gros moyens et une très forte détermination pour redresser la situation et surtout après avoir récupérer nos pouvoirs de décision vis a vis de l’Europe et fermer nos officines anti_France que nous nourrissons grassement pour nous mettre des bâtons dans les roues .

  6. Malheureusement il ne se passera rien. Ces barbaresques souvent de la 4e génération voient bien que l’État français ne fera strictement rien contre eux, alors qu’il a lancé des forces de police armées contre les gilets jaunes français tant qu’on aura Macron et qu’on sera à la botte de la commission européenne, où tout a été programmé. Ensuite tout dépendra du nombre de barbaresque en France. À l’heure actuelle l’ARCOM considère qu’il y a déjà 20 % de population musulmane.