La Gifle (film, 1974) : Lino Ventura, Isabelle Adjani… mais pas encore Macron 

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Jacques Spiesser avec Annie Girardot, Lino Ventura , Isabelle Adjani et Francis Perrin lors du tournage du film de Claude Pinoteau « La Gifle », 1974.

La Gifle, réalisé par Claude Pinoteau, est une comédie dramatique française devenue un classique du cinéma de mœurs. Le film met en scène Lino Ventura, dans le rôle d’un père dépassé par les élans d’indépendance de sa fille, interprétée par une toute jeune Isabelle Adjani, dont c’est le rôle qui la révélera au grand public.

🔹Bande-annonce : 

🔹En ligne : https://www.tokyvideo.com/fr/video/la-gifle-1974

Lino Ventura offre une prestation tout en nuances, incarnant un père à la fois bourru, tendre et vulnérable, tandis qu’Isabelle Adjani campe brillamment une adolescente insouciante, rebelle et en quête de liberté. , Francis Perrin et Nicole Courcel complètent une distribution solide et attachante.

Le film alterne habilement entre comédie et gravité, abordant avec justesse le conflit de générations et la difficulté de la séparation parentale. Les dialogues sont vifs, les situations souvent drôles mais jamais dénuées de profondeur humaine.

« La Gifle » dresse un portrait fidèle de la société française du début des années 1970, notamment des classes moyennes et de la jeunesse en quête d’émancipation.

La bande originale est signée Georges Delerue.

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🔹Extrait : 

Le film a été un véritable tremplin pour Isabelle Adjani, qui n’avait que 19 ans lors du tournage.

Certaines scènes sont devenues cultes, notamment la fameuse gifle, qui symbolise autant la rupture générationnelle que l’amour maladroit d’un père pour sa fille.

Francis Perrin, dans un rôle de bouffon survolté, apporte une touche de légèreté et de comique, notamment lors du match de foot, scène mémorable pour de nombreux spectateurs.

Le film a rassemblé plus de 3,3 millions de spectateurs en France, un véritable succès populaire à sa sortie.

Parmi les seconds rôles, on retrouve de futurs grands noms comme Nathalie Baye et Richard Berry, alors à leurs débuts.

« La Gifle » est un film à la fois drôle, touchant et nostalgique, qui n’a rien perdu de sa fraîcheur. Il séduit par la justesse de son observation des relations familiales et la qualité de son interprétation. C’est un incontournable du cinéma français des années 70, aussi pertinent aujourd’hui pour comprendre les dynamiques familiales et le passage à l’âge adulte.

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3 Commentaires

  1. Les punitions agressives faciales (gifle en novlangue) d’une cruelle brutalité de la part des éducateurs (parents en novlangue) que le parent 1 inflige à sa descendante en ligne directe (fille en novlangue) est d’une cruauté digne du nazisme (fourretout idéologique de gauche), bref, ce film est à interdire car il montre la barbarie de l’éducation infligée aux ados à une époque heureusement révolue ! D’ailleurs depuis qu’on a interdit ce genre d’éducation barbare les ados (jeune merdeux en novlangue) sont beaucoup plus épanouis, calmes respectueux, responsables (citoyens en novlangue)…