Un groupe de retraités parle de Sarah Knafo à la pépinière… je leur fais découvrir « Résistance républicaine »

 

Le mois de mai est bien installé et je trouve que c’est le plus beau moment de l’année. La flore est encore verdoyante, elle n’est pas accablée par les rayons trop chauds du soleil estival. Mai, le mois 5 sur 12, la moitié de l’année n’est pas encore passée alors le verre est encore à moitié plein !

Mai, fais ce qu’il te plaît, mai, mois de la liberté renaissante. Déambuler en t-shirt sans risquer le mal de gorge des premières douceurs, voire le rhume qui le fait regretter en mars et avril.

Mai, les premiers bulbes printaniers sont fanés. Jacinthes, tulipes, aulx d’ornement, anémones ne sont plus. Leur enchantement n’aura duré que quelques semaines. Mais le chèvrefeuille a pris le relais et me permet de faire le deuil de la jacinthe, comme un amant qui, à peine veuf, retrouve des bras pour l’accueillir. Je m’y jette sans vergogne, avec mes amies les mésanges qui grignotent tout ce qui leur passe par le bec, fût-ce un déplorable bout de feuille, pour nourrir la couvée qui pépie.

Je les ai aidées à traverser l’hiver et les aiderai à traverser l’été grâce au bain d’oiseau que mon ami potier a confectionné avec amour pour la Nature. Une petite oeuvre d’artisanat que je lui achète directement, sans passer par le moindre intermédiaire. Il m’en aura montré toutes les étapes de la fabrication, la cuisson, la pigmentation, l’émaillage… que la vie est riche en savoirs, savoirs faire et que la Création est belle !

Et quitte à se passer de ces « corps intermédiaires » tant honnis des révolutionnaires, je vais m’approvisionner en végétaux à la pépinière locale également… J’enfile mes baskets et un jean car les serres sont boueuses, mais la qualité incomparable et les prix bien moins élevés qu’en jardinerie. Aidons les pépiniéristes à échapper aux griffes des intermédiaires qui se contentent de revendre !

Bien qu’isolée en pleine campagne, la pépinière est bien fréquentée et l’ambiance sereine. Ici l’on se sait entre nous et en sécurité, c’est devenu rare. Je contemple le défilé de couleurs, essaie de retenir le nom de ces différentes plantes. Ici comme ailleurs, la connaissance du latin et du grec est un atout, mais il faut reconnaître que beaucoup de végétaux ont un nom qu’aucun repère étymologique ne permet de mémoriser. Alors entre en jeu la pure poésie, où le nom et la chose vont devoir s’apparier par le seul jeu de l’alliance des couleurs, des formes, des sonorités, sans qu’aucune force rationnelle n’intervienne. J’oublie le parfum, car comment peut-on divaguer dans les allées d’une pépinière sans en profiter pour sentir, humer ces parfums réunis tout en étant dispersés ? Telle est la magie d’un tel lieu.

La pépinière se prête aussi au silence. Les autres sens que l’ouïe sont trop occupés, l’imagination des compositions envisagées, des alliances de végétaux ingénieuses se déploie aussi, le lieu a une essence silencieuse. Les plantes ne disent rien, elles ne nous appellent autrement.

Aussi est-ce avec un peu d’amusement que j’entends discuter un groupe de retraités au milieu de toutes ces plantes sous serre et du silence des autres clients. Sont-ils venus ensemble ou se sont-ils retrouvés là par hasard ? La conversation est animée, les gens se connaissent déjà visiblement. La rencontre paraît fortuite et c’est un temps de retrouvailles impromptues entre amis.

Les discussions me paraissent d’abord un peu oiseuses et enchaîner les lieux communs. Une dame affirme que passé 70 ans, de toutes façons, tous les hommes ont des problèmes de santé. La discussion évolue vite sur les frais de santé et prend alors une coloration politique : les remboursements de frais de santé sont insuffisants, les cotisations de mutuelle sont devenues excessives et très vite il est finalement question des sangsues qui profitent du système de santé français…

Un monsieur brise le tabou et parle de Marine et Zemmour comme étant les seuls à pouvoir nous sortir de l’ornière. Il ne reçoit pas beaucoup d’échos du groupe d’amis mais continue sur sa lancée et évoque la délinquance et l’immigration…

Quant à moi, je n’en crois pas mes oreilles. Une telle liberté de parole me plaît et je ressens spontanément de la gratitude pour ce monsieur qui, loin de la bien-pensance calfeutrée, assume ses opinions publiquement et les défend avec tant de conviction.

Je ne peux m’empêcher de m’approcher du groupe comme un intrus, leur adresser un « bonjour » auquel il m’est vaguement répondu. Et de m’adresser à cet honnête homme : « Ah, merci Monsieur ! Cela fait vraiment du bien d’entendre ce que vous venez de dire ! ».

Sourires amusés du groupe de retraités… Une dame répond : « moi je ne crois pas que Marine Le Pen et Eric Zemmour puissent sauver la France. Par contre, j’aime bien cette jeune femme qu’on dit proche de Zemmour, Sarah Karfo ».

Je me permets de la reprendre sur le nom : « Sarah Knafo ».

« Oui, je l’ai vue à la télévision, elle m’a plu« .

Je dois dire que Sarah Knafo a suscité de ma part quelques réticences après l’épisode du halal et du casher qui pour moi sont des sujets essentiels au même titre que le reste, mais à force de lire des louanges à son sujet je mets de côté l’hostilité que j’ai pu avoir, surtout que l’évolution du Rassemblement national ne laisse pas beaucoup d’espoirs d’un avenir politique ambitieux…

Je leur explique que je fais partie d’une association qui s’appelle « Résistance républicaine » et qui est indépendante de tout parti politique, qui livre des analyses et propose des voies pour sortir la France de l’impasse.

« Résistance », leur dis-je, comme « résistance à l’oppression » mais aussi résistance comme opposition à l’occupation de la France.

Et « républicaine » car il s’agit de lutter contre le déclin des valeurs républicaines, la liberté, l’égalité, la fraternité et tant d’autres, dont la laïcité.

Cela ne semble pas les intéresser beaucoup à vrai dire. Mais je ne pouvais passer mon chemin sans prêcher la bonne parole, face à un groupe que je sentais réceptif.

Alors je propose au Monsieur qui paraissait le plus intéressé d’aller sur son smartphone sur notre site. Il l’a parcouru et ajouté à ses favoris.

J’ai conclu en lui indiquant que c’était un mouvement citoyen et qu’il était important d’avoir des lieux d’échanges, physiques ou virtuels, en dehors des appareils politiques pour pouvoir espérer un jour faire la révolution.

Et j’ai fini cet échange qui n’a pas duré plus de 5 minutes en leur assurant que c’était ni plus ni moins une révolution qu’il nous faudrait pour nous en sortir. Le peuple devra reconquérir son pays et l’idée de reconquête est l’idée maîtresse de notre avenir. Contre l’islamisme, contre l’écologie punitive, contre la gabegie, contre le déclin de la civilisation…

Je n’ai pas eu de grand mérite à prêcher des convaincus ou des personnes en tous cas assez réceptive à ce discours pour que leur ami leur parle de Marine et Zemmour et que la dame connaisse Sarah Knafo (même si elle n’avait pas retenu son nom)…

Mais à vrai dire, quand on entend un patriote déclamer ses opinions, n’est-il pas de notre devoir de lui dire que oui, il n’est pas seul à penser ainsi et qu’au surplus, il ne doit pas en avoir honte, au contraire ?

Nous sommes tellement stigmatisés que cette solidarité spontanée me paraît devoir être un devoir, quitte à braver parfois quelque peu les règles de la bienséance en s’invitant dans une conversation…

Et j’espère que ces Messieurs dames viendront nous lire comme je les ai invités à le faire et feront découvrir à leur entourage Résistance républicaine.

Maxime

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10 Commentaires

  1. Eh bien Maxime, le plaisir fut grand à découvrir dans cet article nombre de points communs que j’ignorais entre nous. Passion du jardin et des fleurs. Dans les bulbes il y a maintenant les lys de la Madone à la suavité renversante qui suivent l’ envoûtement des seringuats. Les roses sont à leur apogée… Les jeunes mésanges, bleues , charbonnièes huppées, à longue queue, les fauvettes se baignent dans ma fontaine,parfois un roitelet,un troglodyte. On entent le loriot, le coucou, la huppe…
    Et quand on parle aux gens, on entend la colère du peuple… Moi aussi, je tente un peu de prosélytisme en faisant mes courses. Je crois que c’est plus difficile maintenant de parler aux inconnus, les gens ont peur d’être abordés pour se voir demander quelque chose, d’avoir affaire à un escroc, l’insécurité crée la méfiance… Il y avait un mot chez nous pour désigner cette disponibilité à écouter le premier venu et à lui répondre et à créer des liens rapides, une légèreté perdue dans les rencontres de la vie courante,sur nos marchés par exemple, on disait « il » ou « elle » est « entrant ».

  2. Les retraités, majoritairement , dont je fais partie seulement catégoriellement, vendraient pères et mères si cela pouvaient les arranger.

  3. et vous croyez que je fais quoi quand je discute avec des gens dans un magasin , aucun etat d ame pour dire qui je vote vu mon age , qu est ils peuvent nous faire ?
    *en plus c est la preuve que les vieux n ont pas tous VOTE MANU comme ils le font croire !

  4. Dire que RR est un site indépendant de tout parti politique est plutôt osé.
    On a tout de même tendance à nous vendre Knafo ici, non ?
    Puisqu’on parle de jardinage, on n’a pas le cul sorti des ronces…

    • Bonjour, vous voyez quelqu’un d’autre de valable ? Bardella ? Il est complètement soumis au système, juste bon à faire élire E Philippe au second tour. Après, si le cœur vous en dit, soumettez un article à RR pour développer des arguments sur le poulain de votre choix

  5. Bonjour Maxime
    Lorsque vous évoquez : Mai, les premiers bulbes printaniers sont fanés… parlez-vous du « bulbus politicus pourritus » car celui-ci est souvent fané de janvier à décembre…
    Bel endroit pour une rencontre…
    Bonne journée