Avec Darmanin, faute d’argent liquide, toute panne informatique sera dramatique !

Quand un garde des sceaux ne regarde pas les sauts… informatiques ! Sauts dans le vide s’il n’y avait plus, comme il vient de le souhaiter de façon frisant l’irresponsabilité si cela venait à être imposé à toute la population française,  s’il n’y avait plus aucun billet de banque pour pallier un blocage paralysant une partie ou tout d’un système électronique régissant en particulier la moindre opération financière par carte bleue jusqu’à celles entre particuliers !

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Notre Darmanin, en préconisant la disparition de la monnaie papier pourtant inefficace pour empêcher le trafic de drogue,  semble avoir déjà oublié l’énorme défaillance informatique ayant paralysé une grande partie de l’Espagne et même une partie du Portugal et même de la France ! Et cela n’est pas arrivé il y a 10 ans, ni 5 ans, ni même 1 an mais il y a moins d’un mois ! Le 28 avril dernier !!! Comme quoi notre ministre n’a aucune mémoire puisqu’elle n’est même pas courte !
Cette panne fin avril a bloqué des millions de personnes brusquement dans l’impossibilité de régler leurs achats ou prendre un quelconque moyen de transport ou même de pouvoir utiliser un téléphone portable !!!
 SAUF pour les rares en possession de beaux et bruissants billets de… banque !
Cette panne touchant les réseaux informatiques fut la conséquence d’une panne électrique, énergie essentielle à tout réseau informatique…
Et voilà que, sous la houlette d’un Darmanin -ce n’est pas très malin !-, la France et même l’Europe voire le monde entier (si une telle idée envahissait la planète) à la merci d’une petite panne touchant un ou des continents ! Des millions voire des milliards de Terriens démunis de tout moyen de paiement ! 
D’ailleurs, une panne informatique a plus que perturbé le monde entier et il n’y a pas si longtemps que cela : l’été dernier, oui, en juillet 2024 ! Cela a concerné des milliers de vols sur la planète entière !

Comment un ministre peut-il souhaiter -en outre, sous un prétexte fallacieux puisque l’achat de drogue se fait également par carte bleue !- la disparition de l’argent liquide si nécessaire en de nombreuses circonstances ! Ne serait-ce que, au sein d’une famille, la « pièce » de maman ou papa, de mamie ou papy, de tata ou tonton, pour de bons résultats scolaires ou les anniversaires ou Noël… pardon : ou pour une fête religieuse…
Et même si certains commerces ont adapté à l’informatique leurs pratiques, comment laisser un pourboire à la serveuse du restaurant ou à l’employé de la station-service ?
Quand à ceux qui font la manche, ils n’ont pas tous un appareil permettant d’enregistrer une aumône -comme sur des sites touristiques- d’où, ce qu’il m’arrive lorsque je vais faire mes courses… 
(« refroidi » après avoir été « trompé » par un malheureux que j’ai vu aller consommer, grâce à mon obole, de l’alcool)
…je demande, en arrivant au supermarché, à la personne faisant la manche ce qu’elle souhaite comme plat ou dessert. Et ayant toujours du… liquide suffisant pour pallier toute panne dont un… dysfonctionnement de ma carte bleue, la personne aura ce qu’elle souhaitait même en cas de panne informatique !


Ce Garde des Sceaux nous prend pour des sots puisqu’il semble croire que nous allons avaler sa lutte contre le trafic de drogue alors que ce sera surtout pour contrôler notre vie !
Notamment pour éviter que le fisc ne sache ce que nous pouvons verser, outre à nos enfants ou à une personne faisant la manche, mais aussi à une personne ayant passé une heure à bien vouloir garder notre gamin ou pour nous repasser trois chemises… 
Ok, pour l’État, c’est du « travail au noir » ! Alors que ce n’est qu’un service -rendu par une personne- contre un autre service -offert à cette personne-… 
Un service d’une certaine durée contre un service en « monnaie sonnante et trébuchante » (1)… Un simple échange entre deux personnes sans que l’État vienne y mettre son nez… Ce qu’il pourrait faire s’il n’y a plus de… « petits billets » nous contraignant à passer par un circuit banalement informatique.
Déjà avec Linky…-voir RR du 8 mai 2025 : « La justice m’impose un mouchard chez moi : Linky ! »- cet État sait à toute heure du jour et même de la nuit, si nous sommes ou non chez nous et combien d’appareils et d’ampoules fonctionnent… Ces « indiscrétions » administratives peuvent d’ailleurs être utilisées lors d’enquêtes de justice !
Si je ne peux plus régler le moindre de mes achats en « liquide », il sera possible à l’État de savoir si je suis un « bon citoyen » voulant « sauver la planète » parce que j’achèterais des serviettes hygiéniques en tissu lavable ou, au contraire, un affreux et vil opposant à notre Terre, s’il apprend que, chaque mois, j’acquièrs de scandaleux rouleaux de papier hygiénique !!!
Et m… ! Que Darmanin revienne sur ses idées quelque peu farfelues de vouloir lutter contre les trafiquants de drogue en contrôlant nos achats d’autant que nombreux sont les Français qui, comme moi… ayant pourtant commencé ma carrière de journaliste à Paris, en côtoyant à la Sorbonne, les acteurs de… mai 68,  oui, nombreux sont nos concitoyens qui n’ont jamais goûté à l’une de ces substances et qui n’en ont même jamais connu le parfum.


Anecdote : vers mes dix ans, me trouvant seul dans le restaurant tenu en gérance par ma maman, j’ai voulu savoir pourquoi des gens fumaient tant de cigarettes le midi. Ayant découvert un mégot dans un couloir, dès que j’ai pu discrètement l’allumer, j’en ai aspiré une bouffée ! Beurk ! J’ai vite craché et jeté le mégot ! Ce fut la seule bouffée tirée d’une cigarette de toute ma vie ! Et je ne le regrette nullement tout comme pour les drogues ou l’alcool…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
-(1) Origines de l’expression « monnaie sonnante et trébuchante » sur le site « premiere-reponse.com » :
https://www.premiere-reponse.com/pourquoi-utilise-t-on-l-expression-especes-sonnantes-et-trebuchantes-en-francais/
« Sonnantes », du verbe sonner, qui signifiait « faire du bruit » ou « produire un son ». L’adjectif « sonnant » décrivait les pièces de monnaie métalliques qui émettaient un son caractéristique lorsqu’on les entrechoquait.
« Trébuchantes » provient du mot trébuchet, instrument de mesure composé d’une balance à deux plateaux, utilisé autrefois pour peser les pièces de monnaie et vérifier qu’elles correspondaient bien à leur valeur faciale.

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