Moustiques tigres importés des Antilles en Auvergne !

Depuis le 1er mai 2025, 68 cas ont déjà été détectés en Auvergne-Rhône-Alpes. 37 de chikungunya, 31 de dengue, à 80 % importés des Antilles.

«Sans eau stagnante, il n’y a pas de moustique», et en particulier de moustique tigre, responsable de la transmission de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Ce message, l’Agence régionale de la santé et les collectivités le martèlent de plus en plus fort. Et pour cause : en 2024, Auvergne-Rhône-Alpes a été la deuxième région française la plus touchée avec 274 cas importés signalés, des personnes de retour de voyage. 12 % avaient dû être hospitalisées.

Depuis le 1er mai 2025, 68 cas ont déjà été détectés en Auvergne-Rhône-Alpes. 37 de chikungunya, 31 de dengue, à 80 % importés des Antilles. Le Rhône concentre 13 cas de chikungunya et 7 de dengue, l’Ain 5 et 3, la Loire 3 et 2.

Or, la période d’activité du moustique tigre ne fait que commencer sur le territoire : elle dure jusqu’au 30 novembre, a rappelé Élise Brottet, épidémiologiste, référente arboviroses à Santé publique France, lors d’une conférence de presse organisée dans des jardins partagés à Villeurbanne, ce mardi 20 mai. Jardins dans lesquels des agents municipaux et des techniciens de l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication ont mené une action de sensibilisation.

Les « bons réflexes »

L’objectif : répéter qu’il faut “ranger, vider, couvrir” tout ce qui peut contenir de l’eau stagnante, insiste Aymeric Bogey, directeur de la santé publique à l’Agence régionale de la santé Auvergne-Rhône-Alpes. Mais également signaler toutes les contaminations, qui se manifestent par de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des nausées, etc. Ce, pour “casser la chaîne épidémiologique” rapidement et éviter que ces maladies s’installent.

Depuis janvier 2025, plus de 1.100 cas de dengue et 900 de chikungunya ont été recensés en France métropolitaine, touchant 84 % des départements.

En 2024, deux cas autochtones avaient également été détectés dans la Drôme , des personnes piquées chez elles, faute de signalement d’un premier cas importé dans leur famille. La campagne d’information ne fait que recommencer.

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