Quand Sarkozy fait un discours… élyséen !

Quelle émotion ! Lors de la cérémonie d’hommages mardi à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) à la policière de cette commune, Aurélie Fouquet, alors toute jeune mère de 26 ans d’un bambin d’un an, abattue d’une balle en pleine tête lors de l’attaque avortée d’un fourgon blindé le 20 mai 2010, attaque à laquelle participait l’un des pires truands d’origine algérienne ayant les faveurs de certaines personnalités de gauche, Rédoine Faïd (1) ! Cet homme qui se rendit célèbre par, également, une évasion par hélicoptère et ses quatre cavales totalisant 4 ans et demi de traques policières. C’est son frère qui a été condamné par la justice… algérienne pour le meurtre de la policière française -mais comment savoir qui des deux frères a tiré la balle ayant abattu la courageuse Aurélie : en principe, ce frère devrait être toujours dans les geôles en Algérie puisque, en 2016, il a été condamné à 20 ans de réclusion…

Ce qui m’a frappé lors de cette cérémonie d’hommage, c’est le contenu mais surtout le ton pris par Nicolas Sarkozy, très proche de la famille d’Aurélie et en particulier de son fils âgé maintenant de 16 ans...
En rendant hommage à la jeune policière assassinée, Nicolas Sarkozy a su, par le ton et les mots choisis pour son témoignage, remplir par son phrasé parfaitement modulé par lui, l’atmosphère d’une évidente émotion.
 Si vous avez pu l’entendre, vous serez en accord avec moi lorsqu’il a expliqué son choix de « rompre le silence médiatique » qu’il s’était imposé « pour une raison et une seule : Aurélie et sa famille… » Après un silence, il répéta : « C’est la seule raison qui fait que j’ai tenu à être ici… » Et il s’adressa alors à Alexis, l’enfant qui perdit sa maman à 1 an à peine…

L’ancien président de la République qu’il fut lors de ce drame, s’est souvenu qu’il s’était alors « senti responsable » de la mort de sa mère… En prenant, à l’époque, lors de la cérémonie, Alexis et les membres de sa famille « dans les bras ». Ajoutant : «…et on a partagé un moment d’émotion qui ne m’a jamais quitté… Je ne vous ai jamais oubliés… Votre dignité… Votre humanité… et votre gentillesse alors que vous connaissiez un drame absolu ! »
Tout son discours fut sur ce ton fort en émotion à l’adresse de cette famille mais aussi de tous ceux qui étaient proches d’elle… Une émotion qui a touché non seulement la population ayant connu Aurélie mais aussi la plupart des Français regardant cette cérémonie en direct sur les chaînes de télévision jusqu’à l’autre bout de la France -tant hexagonale qu’Outre-Mer !- au travers de la retransmission en direct en particulier par CNews et BFMTV…
(Lien pour les discours de Bruno Retailleau puis de Nicolas Sarkozy :
https://actu.orange.fr/videos/france/hommage-a-aurelie-fouquet-les-discours-de-bruno-retailleau-et-nicolas-sarkozy-en-integralite-CNT000002iOdBs.html )



Et plus Nicolas Sarkozy parlait et plus une idée trottait en ma tête… Idée qui, après les quelque dix minutes d’hommages de l’ancien Président de la République à la regrettée Aurélie Fouchet, me donna l’impression que, s’il n’avait pas connu dernièrement quelques ennuis avec une justice plus idéologique que juste, il serait bien parti pour un autre tour à… l’Élysée ! D’autant que, le 28 janvier dernier, il n’a fêté « que » ses 70 ans… 
Cela ne ferait qu’un candidat de plus en course à droite… Une droite qui, pour 2027, semble ne pas manquer de concurrents. Normal puisque cette droite a, c’est d’une évidence éclatante, non plus année après année mais maintenant de mois en mois, de plus en plus de candidats possibles…
 Ce qui est logique puisque les électeurs voulant voter à droite sont de plus en plus nombreux de… mois en mois !
Ce qui, d’ailleurs, et c’est flagrant, inquiète ceux (et… celle) qui -depuis parfois des décennies !- tentent, en vain, qu’on leur remette les clefs de l’Élysée !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…



-(1) Rédoine Faïd, souvent évadé, a donc été plusieurs fois condamné pour ces « petits tours » à l’extérieur ! Or, c’est bête pour lui, mais…
-contrairement, par exemple aux auteurs de viols qui ne peuvent prendre au maximum que 20 ans pour un ou… 20 viols, car, pour ces crimes, l’a j u s t i c e ne cumule pas les peines-
…en revanche, les peines pour évasions… s’additionnent ! Et c’est une excellente chose ! Ainsi, sauf s’il bénéficie d’une grâce, il ne sera « libérable » qu’en l’an… 2060 ! L’année de ses… 88 ans ! Son palmarès :
-2017 : 10 ans de prison pour évasion de la prison de Sequedin.
-2011 : 28 ans de réclusion criminelle pour le braquage à l’explosif d’un fourgon blindé dans le Pas-de-Calais.
-2018 : 25 ans pour un braquage avorté.
-2023 : 14 ans de réclusion criminelle pour évasion.
Ses cavales durant près de 4 ans et demi passés à fuir d’où ses arrestations :
-1ère : 1998, après trois ans de cavale.
-2e : 2011, après un an.
-3e : 2013, après six semaines.
-et 4e : 2018, après treize semaines.
Pas moins de 8 avocats ont accepté de le défendre durant sa « carrière » !

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