Le p’tit singe voit se profiler la tempête
Bientôt dans nos rues, les chars soviets
Tu parles... Encore un coup de foutriquet
Un délire fantasmé pour nous détourner
De la vraie occupation de nos forêts
Depuis des lustres l’invasion a commencé
Mais lors de ces vingt dernières années
Plus aucune frontières pour contrôler
Un déferlement incroyable continuel
Des adorateurs des chèvres et des chamelles
Si eux sont une chance pour nos contrées
Je veux bien me peindre en vert si vous voulez
Et les mêmes déjantés veulent nous attendrir
Ils inventent des termes pour enchérir
Migration climatique, économique… Ben voyons
Ces trous d’balle nous prennent pour des cons
Coupez l’arrosage, le robinet à pognon
Ensuite j’attends vos foireuses explications
Tu veux le bien-être de notre société ?
Ben tes émoluments vont être baissés
Puis comme dans les entreprises, les banques
On va réduire votre nombre de branques
Pas besoin d’être aussi nombreux à rien glander
Les comités Théodule, mon sécateur va couper
On va bouger ce ramassis de glandus
Avec élan, à grands coups d’pied dans l’cul…
Ouais, le p’tit singe est en plein rêve… c’est sûr
Pour ne pas être surpris, pour éviter la souillure
Chaque soir ses bottes sont vérifiées et cirées
Des fois que les Français se réveilleraient…
Mais le p’tit singe est et reste perplexe…
La situation est vraiment trop complexe
Car tant qu’il te reste un croûton à grignoter
Une fève à croquer, personne ne sera motivé
Foutriquet le sait bien, sur ce point il a compris
Et pour cette raison, par petites touches il agit
Le p’tit singe entend ce mortifère chakra
Tant qu’il me reste ça, tant qu’il me reste ça…
C’est à croire qu’anticiper n’est pas notre culture
Pas grave, du sandwich tu seras la garniture…
183 total views, 183 views today
LA RÉVOLUTION
Le Français et tout le confort,
C’est comme ça qu’un peuple dort.
Saoul, vautré sur son canapé,
La révolution c’est râpé.
Le descendant des sans-culottes,
Pourvu qu’il boive et qu’il boulotte,
Il ne bougera pas le cul,
Déjà bouger il ne peut plus.
Toujours le cul entre deux cuites,
Trinquer pour lui c’est plus qu’un rite.
Ne pas sauter l’heur’ des repas,
Et la télé il ne peut pas.
C’est comme ça qu’un peuple meurt,
Et c’est foutu j’en ai bien peur.