Le p’tit singe s’assoit sur sa branche, il est pensif
Il ne comprend plus ce monde subversif
Le valeurs inversées, le fameux camp du bien
Le média nihiliste, les mouvements néo-païens
Des néo-féministes destructrices des valeurs
Ayant créé quantité de nouveaux fossoyeurs
Des véroles politiciennes combattant l’origine
Une justice, une police trop souvent anodine…
Pourquoi les peuples autochtones européens
Sont brimés, brûlés, égorgés, humiliations sans fin
Non par des inconnus, la résistance se dresserait
Mais par ces incapables, pour qui le peuple a voté
Ces cafards sont comme un bonneteau infernal
On cherche sans cesse sans trouver au final
Qui parmi ces branques aura envie d’agir ?
Fin des pantomimes, dans la tâche faut s’investir
Un temps pour expliquer, convaincre, détailler
Cela ne prendra sens qu’une fois l’action engagée
Mais c’est à ce moment là que ces tristes pantins
S’écroulent, une mine triste des mauvais matins
Les yeux larmoyants, la moue de la fatalité
Ils voudraient bien, mais d’aucun ne pouvait
« C’est pas moi, je vous jure… je ne peux avancer
On me coupe l’élan, mes jambes sont sciées
Pas ma faute, mais je ne peux pas lutter
À cette satanée Europe, mes pieds et poings liés »
Les plus sots, les plus naïfs avalent cette soupe
Très indigeste mais servie par tous les groupes
Depuis le temps qu’on nous joue ce guignol
Sortons bonnet phrygien et carmagnole
Car si comme le p’tit singe vous vous souvenez
Ces escrocs, de l’Europe, en ont bien profité…
Quand une chair est nécrosée, pour la survie,
Le bien-être du corps… Bref, as-tu compris ?
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En fait c’est du RAP, mais du bon ! Reste à trouver le rythme et la trame musicale ! Bravo Le Vilain !
Un bijou, ce texte !
Merci Jules Ferry.
J’ai la sale impression que beaucoup de gens pensent à l’identique.
La caste politique nous néglige, nous prive de liberté… nous les autochtones, nous qui se levons tous les matins.
Citations : l’homme se vante de descendre du singe mais jamais aucun singe ne se vanterait de descendre de l’homme. Et : Les singes sont bien trop bons pour que l’homme puisse descendre d’eux. L’homme, un singe qui a mal tourné. Vive les singes!
Bonjour,
Comme disait la grand-mère de Darwin , « Mon petit, tu descends sans doute du singe, mais pas moi ! ».
19, terre du Néandertal, en force !
Une fois j’ai croisé le regard d’un grand singe… Nous nous sommes observés. J’ai vu dans ses yeux plus d’humanité que dans n’importe quel humain.