L’Agence Française de Développement finance même l’antisémitisme

Quand elle aime, l’AFD ne compte pas ! à vot’ bon coeur Messieurs-Dames !!!

L’Agence française de Développement est une institution théoriquement destinée à faire briller l’aura de notre pays dans des régions qui n’ont pas encore atteint notre niveau économique. En témoigne sa profession de foi :

« Le groupe Agence française de développement (AFD) finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance…  

(et surtout « développement durable », poncif éculé à la mode écolo, mais chuttt – note J.d.L.-). 

Nos équipes sont engagées dans plus de 4 200 projets dans les Outre-mer et 160 pays. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD).1 »

Ces belles idées altruistes datent d’un temps que les contribuables de 2025 ne peuvent pas connaître, celui où la France était une grande puissance aux caisses pleines.

En période de vaches maigres Monsieur et Madame Toulemonde réduisent la voilure : plus de vacances, moins de loisirs, courses chez Aldi au lieu de Monoprix et la monnaie qu’on donnait au mendiant devant la boulangerie, quand on achetait les croissants du dimanche, sert désormais à acheter la baguette de tous les jours.

Mais même quand les vaches s’habillent au rayon enfants de chez Tati, après avoir résilié leur compte chez GrandeTailles.com, Monsieur ToutSeulAuxManettes ne réduit pas ses dépenses. Il se contente d’exiger toujours plus des contribuables afin de continuer son train de sénateur  :

Alors l’AFD continue de distribuer chaque année deux milliards d’euros à crédit. Les bénéficiaires ne sont plus Pierre, Paul et Jacques, mais Mohamed, Pablo et Mamadou, pour des projets dont l’Agence ne contrôle ni la rentabilité, ni, probablement, l’existence :

construction de pistes cyclables en Bolivie2, « réduction des violences de genre au sein des collèges par la pratique du rugby » à Madagascar, promotion de « l’égalité de genre dans l’accès aux opportunités économiques » en Albanie et le« cirque comme vecteur d’avenir pour la jeunesse d’Afrique du Sud », entre autres fantaisies plus vertes et pas mûres.

Il n’y a pas que l’inutile : l’AFD finance aussi le nuisible

L’AFD a subi une évolution idéologique qui, de 1941 à aujourd’hui, représente une volte-face : sa mission originelle consistait à soutenir les colonies françaises qui s’étaient ralliées à la France libre.

Après la victoire, elle s’est vouée à l’accompagnement de la reconstruction et du développement de ces colonies devenues indépendantes. Elle n’a cessé d’élargir son champ d’action jusqu’à aider pratiquement tous les pays hors d’Europe, en s’appuyant sur les « OSC », les organisations de la société civiles, alias les ONG.

Et c’est là que le bât a commencé à blesser la France.

En effet, et c’est logique, les associations qui bénéficient le plus des largesses de l’AFD sont les plus bruyantes, les plus motivées, les mieux outillées pour la collecte de fonds et les plus riches en propagande et en propagandistes.

Pour le résumer, ce sont celles qui collent le plus étroitement à la mode progressiste :

pro-LGBT+++, pro palestiniennes et surtout antisionistes tendance antisémites (d’où leur lutte contre l’adoption de la définition de l’antisémitisme qui englobe les derniers variants du virus)3.

Caroline Yadan, députée des Français de l’étranger, a interpellé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur le financement de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine par l’AFD :

« La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine a activement contribué à une campagne de désinformation visant à légitimer la haine d’Israël, notamment en relayant des contenus de médias et d’influenceurs proches des Frères Musulmans, du Hamas ou poursuivis pour apologie du terrorisme.4 »

Sa question résonne avec celle de Sarah Knafo, en février 2025, au sujet des 44 millions d’euros envoyés par la France à Gaza pour la « sécurisation hydrique et alimentaire » : « qui peut nous promettre, à l’Agence française de développement, que cet argent n’est pas intercepté par le Hamas ? »

L’AFD est droite dans ses bottes de sept pieux mensonges :

Cette subvention ne doit servir qu’à la promotion d’un « débat éclairé » sur la question israélo-palestinienne.

Quant à Yadan, le ministre lui a répondu, Turlututu, qu’il était « extrêmement vigilant ».

Que se passe-t-il dans sa tête, au ministre, quand il sait qu’une responsable d’ONG subventionnée a souhaité, dès le 7 octobre 2023,

« Que soient bénis les cerveaux, les cœurs, les mains et les jambes qui ont écrit ce jour ? »

Il considère que cette déclaration entre dans le cadre du débat éclairé ou bien il pense qu’en le disant, elle met un euro dans la tirelire à gros mots, pour compléter son financement par l’AFD ?

L’antisémitisme décomplexé est-il une chance pour la France ?

La plupart des invités des Assises de la Palestine, organisées en mars 2025 à Pantin, grâce aux largesses de l’AFD, ne se cachaient pas de prendre parti pour le Hamas, dans le conflit qu’il a initié avec Israël le 7 octobre 2023. Non seulement ses milices ont torturé, violé et tué plus d’un millier de civils, mais on sait aujourd’hui que les conditions de détention des 251 otages kidnappés ce jour-là auraient pu faire passer Guantanamo pour un Club Med.

Nonobstant les mots creux du ministre, Caroline Yadan estime que « Les personnalités qui dirigent ces associations sont problématiques, surtout depuis le 7 octobre 2023 ».

Les Français sont de plus en plus nombreux à prendre conscience que l’antisémitisme n’est rien d’autre que le signe précurseur des traitements qui attendent les LGBT, puis les chrétiens, puis les athées, puis les musulmans considérés comme trop tièdes, et enfin les idiots utiles.

À ce sujet, notre Méchancon national a rencontré Hasan Piker, un influenceur turco-américain, pour qui les viols d’Israéliennes par le Hamas n’ont « pas d’importance » et aux yeux de qui tous les Israéliens sont des « connards consanguins. Il était venu en France pour lui serrer la pince.

Les deux crocodiles ont pleuré sur le génocide qui a multiplié la population palestinienne par dix à Gaza, pendant les 38 ans d’une occupation qui s’est terminée en juillet 2005. Ils ont aussi beaucoup rigolé qu’on les accuse d’antisémitisme.

Antisémites, eux ! N’importe quoi. Comme si souhaiter la disparition des Juifs entre le Jourdain et la Méditerranée, ou voir des oukases du Crif derrière tout ce qui dérange étaient des preuves d’antisémitisme !

L’idiot utile de l’islamisme s’imagine que son antisémitisme affiché le protégera des purges staliniennes auxquelles se livrent les nazislamistes dès qu’ils arrivent au pouvoir.

Croit-il que ce qui se passe à Téhéran reste à Téhéran ?

Si c’est le cas, cela démontre que l’antisémitisme est bien un signe de bêtise ! LM♦

Liliane Messika