Ukraine-Istambul 2 : enfumage et grande déception diplomatique de la part de Trump

Le 5 janvier 2025 à ma grande joie, le Donald fut intronisé pour la seconde fois, après des péripéties inimaginables, tentatives d’assassinat comprises. Un miraculé qui se présente désormais comme tel. Un nuage d’irrationnalité flotte au-dessus de la Maison Blanche. Plus encore ce 15 mai 2025, c’est le moins que l’on puisse dire …

Il fanfaronnait, le Donald, de mettre fin à cette guerre en Ukraine en 24 heures et que, s’il avait été Président, jamais cette guerre n’aurait eu lieu. Déclaration assez hypocrite, puisque c’est sous sa première administration, pour faire suite à la politique Obama, après la soi-disant prise de la Crimée, que Donald Trump a contribué à réarmer l’Ukraine, fourni des formateurs militaires et continué l’installation d’une douzaine de bases de la CIA.

Comme le rapporte la Pravda Ukrainienne, qui relaye le NewYorkTimes en 2024 et qui mentionne ces installations, dès 2016 en fin de mandat Obama.

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2024/02/25/7443679/

En conséquence, même s’il le balaye d’un revers de main aujourd’hui, c’est aussi SA guerre.  

Plus de 100 jours se sont écoulés, rien n’a changé, les morts dans les conditions atroces de la guerre s’accumulent chaque jour. Selon les sources autorisées, il y aurait plus de 1,2 million d’Ukrainiens morts sans compter les blessés et tous ceux qui ont fui à tout jamais leur pays, le laissant exsangue de ses forces vives. Un désastre démographique que les spécialistes de la question affirment être irrécupérable. Les pertes russes sont moins importantes, mais quand même …  Je rappelle que la Russie se bat pour son existence même, menacée par l’OTAN et les Américains, depuis la chute du communisme. Un Clinton qui aurait aimé faire main basse sur les richesses du plus grand pays du monde. Mais voilà, Poutine est arrivé.

Toujours selon les sources militaires, comme le Colonel McGregor ou le Général Allemand, Harald Kujat, ancien chef d’état-major de la Bundeswehr, ainsi que d’autres références internationales autorisées, le Président Poutine avance le moins rapidement possible, pour éviter d’accumuler les pertes sur le terrain. Il est même souligné par la majorité de ces voix de référence géopolitique, que Vladimir Poutine serait sinon le seul, mais un très rare dirigeant à faire autant cas des vies humaines.

Scott Ritter, expert de la Russie et de l’Opération Spéciale, qui assista à ISTANBUL 1, le plus respecté des géopolitologues pour sa totale expression libre et parfois très vive, ainsi que le Britannique, Alexander Mercouris, affirment que : « Jamais aucun chef d’état ne se serait autant senti concerné par les pertes en hommes, en menant le conflit avec le plus de précautions possibles ».

Une affirmation qui fera certainement éclater les moqueries des tocards hystériques, russophobes, Français et les quelques autres dégénérés européens, qui ne semblent rien connaître à ce conflit et surtout en nier son origine qui est d’abord américaine. Il prend ses racines un peu avant 2014. Non avec l’Opération Spéciale inaugurée en 2022, désignée comme « invasion-agression » par les dégénérés de l’Occident Collectif. Scott, tout en appréciant l’homme Trump, fustige le Président, dont le seul mérite sur le sujet, est  que les deux pays, Russie et USA se parlent enfin. Pour le reste il le dézingue avec raison et met le Donald ouvertement devant ses contre-vérités et/ou contradictions.

Scott Ritter, ancien Inspecteur de UNSCOM, chargé de surveiller l’élimination « des armes de destruction massive en Irak »

Scott est devenu vif critique du gouvernement US après avoir constaté l’enfumage de l’affaire des armes de destruction massive.

Depuis la mi-journée de ce 15 mai 2025, Istanbul 2 est élevé au niveau d’une vaste clownerie. Les délégations devaient se rencontrer à 10 heures. Repoussé à 14h, heure de Turquie. Puis le toxico qui s’annonce à Ankara, non plus à Istanbul et exige de rencontrer Poutine, à la seule condition d’un cesser le feu de 30 jours, comme l’exige le quarteron des dégénérés de l’UERSS, dont Zelensky se fait désormais le caniche. Ce dernier veut passer quelques moments avec Erdogan. On ignore s’il vient seul en Turquie ou avec une délégation. A la fin, Donald Trump décide de ne pas faire le déplacement, préférant continuer son déplacement au Moyen Orient, puisque Vladimir Poutine n’a jamais et à aucun moment déclaré qu’il ferait personnellement le déplacement. Dans la nuit de samedi à dimanche, il a clairement déclaré qu’il enverrait une délégation à Istanbul. Sa présence n’a jamais été annoncée. Voir mon article sur le sujet.

Une délégation russe de la plus grande compétence se trouve désormais à Istanbul. Des professionnels de haut niveau, qui avancent leur agenda avec méthode, contrairement au reste qui s’agite dans tous les sens, pour lancer des sanctions contre la Russie, concernant les dégénérés de l’UERSS et de Lindsay Graham, le néocon bien connu, « qui veut que les Ukrainiens se battent jusqu’au dernier des leurs »,  qui lui aussi se trouve à Istanbul. Les dégénérés de l’UERSS sont présents avec Lindsay Graham pour tendre un piège à Donald Trump et le faire revenir aux positions de l’administration Biden. Pour Merz-Macron-Starmer en totale perte de vitesse dans leurs pays respectifs, il s’agit de garder la face internationale à travers cette proxi qu’est l’Ukraine et dont Zelensky est devenu le caniche. L’Ukraine est morte et ces esprits décadents refusent de le voir et de l’admettre. L’Ukraine n’a donc rien à exiger. Nous rencontrons des difficultés avec Marco Rubio et Keith Kellog qui sont intrinsèquement hostiles à la Russie. Une lueur positive, Steve Witkoff se trouve également en Turquie. C’est une administration Trump très divisée sur le dossier de l’Ukraine.

Les Russes ne changent pas d’un Yota leurs exigences de négociations. Négociations sans conditions préalables et discussions pour une paix durable. Il n’est pas question d’un cesser le feu qui permettrait aux nazibanderistes de se réarmer. Les Russes se sont déjà fait avoir 3 fois par l’Occident Collectif dégénéré, 2 fois à Minsk et une fois à Istanbul 1 par les Américains derrière l’émissaire BOJO. Résultat, plus d’un million de morts plus les blessés pour l’Ukraine, moins, comme déjà dit pour la Russie.

Reste à espérer qu’un peu de méthode soit mise dans ces négociations qui n’ont pas encore commencé à l’heure où je termine cette chronique. Le plus marrant de l’histoire est que Lula se mêle du dossier pour se faire mousser sur le plan international en essayant d’influencer  Vladimir Poutine, qui l’éconduit poliment. Autre espoir très faible, mais espoir, est que Donald Trump use de son instinct dont on dit qu’il est bon, pour enfin écouter plutôt Steve Witkoff, Tulsy Gabard et JD Vance, qu’il cesse toute livraison d’armes et de fonds à cette Ukraine moribonde et corrompue jusqu’à l’os. C’est la seule action qui permettra de mettre un terme net à cette horrible guerre. 

La bonne nouvelle, néanmoins, est que Donald TRUMP commente les négociations qui auraient dû commencer aujourd’hui à Istanbul, en déclarant que rien ne pourra avancer sans que Poutine et lui se rencontrent ! C’est une gifle aux neocons et aux quarteron de dégénérés hystériques de l’UERSS qui voulaient le faire tomber dans le piège des sanctions et donc, de la poursuite de la guerre « jusqu’au dernier Ukrainien. »

Sylvia Bourdon

15 mai 2025

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