« Racisme anti-blanc » : Plusieurs messages retirés en urgence par l’Université de Grenoble
Accusée par le syndicat étudiant de droite UNI, de véhiculer du « racisme anti-blanc », l’Université de Grenoble Alpes (UGA) annonce effacer des messages « contraires à ses valeurs », élaborés par des personnels et étudiants dans le cadre du mois de l’Egalité.
L’Union étudiante de Grenoble (UEG) se dit « très choquée ».
L’Université de Grenoble Alpes (UGA) a indiqué, mardi 13 mai, qu’elle allait effacer des messages « contraires à ses valeurs » affichés en son sein, après avoir été accusée de véhiculer du « racisme anti-blanc » par le syndicat étudiant de droite UNI. Au cœur de la polémique, des messages inscrits sur les vitres d’une galerie de l’université, proclamant par exemple : « Le monde a mal. Normal, il est dirigé par les Blancs et les mâles » ou encore « Aux échecs comme dans la vie, les Blancs ont un coup d’avance ».
Des phrases inscrites dans le cadre du Mois de l’Egalité (sic)
Ces phrases ont été élaborées « lors d’ateliers artistiques (sic) par des personnels et des étudiants » dans le cadre du Mois de l’Egalité, « malheureusement certains messages ont échappé à la vigilance de l’UGA et sont incompatibles avec les valeurs » de l’université, indique-t-elle dans un communiqué. Ces messages, qui « ne reflètent pas la position de l’université », seront effacés « dans les plus brefs délais », ajoute l’établissement, en regrettant qu’ils « aient pu susciter des incompréhensions ou heurter la sensibilité de certaines personnes ».
L’UNI avait auparavant dénoncé dans un communiqué des messages « racistes et sexistes à l’encontre des personnes blanches et des hommes », qui viseraient selon elle « à propager l’idée selon laquelle nous vivrions dans une société systématiquement raciste ». Le syndicat « somme » la présidence de l’UGA de les effacer au plus vite et de « lancer une enquête interne pour identifier les responsables de tels choix ».
« Nous sommes très choqués par cette décision »
Contactée par France 3 Alpes, Camille Pagiras affirme que les membres de l’Union étudiante de Grenoble (UEG) ont été « très choqués par cette décision ». Ces inscriptions ont été élaborées, selon elle, « dans le but de sensibiliser au racisme et au sexisme ». « L’Université cède aux exigences de l’UNI », poursuit la représentante du syndicat, « et c’est très problématique concernant l’image que renvoie notre établissement dans la lutte contre les discriminations ».
Selon l’UEG, « ces messages étaient la reconnaissance par l’Université qu’il existe une discrimination systémique » au sein de l’établissement. « Leur retrait va à l’encontre de toutes les luttes contre les discriminations » dont souffriraient encore un grand nombre d’élèves. « C’était courageux de la part de l’Université de s’engager contre cela », conclut Camille Pagiras de l’ U.E.G (Grenoble) !
Juvénal de Lyon
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le recteur ne savait pas : avec le nom qu il a ca m etonne qu a moitié !!
La discrimination positive EST une discrimination qui n’a rien de positif. Ces gauchistes sont des décérébrés.