Le cardinal Aveline, l’un des favoris du conclave, est-il encore catholique quand il redéfinit l’évangélisation comme un « dialogue » avec les musulmans ?
QUEL DIALOGUE POSSIBLE ENTRE UN CATHO ET L’ ISLAM ? Il a oublié la mission assignée aux disciples, dernières paroles de Jésus avant la passion :« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, leur enseignant à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » (Mt 28, 19-20)…. (ces paroles sont contraires à ce qu’a signé le pape François dans le pacte d’ Abu Dhabi du 4/O2/2019 avec le Grand imam sunnite d’al Azhar, ! A-t-il jamais lu le coran ? Le Coran totalitaire, parole d’ Allah qui ordonne à ses adeptes : « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah » (Sourate 8,39)) La rédemption sacrificielle de Jésus sur la croix est alors vaine… TOUT EST DIT !!!
Première partie: Le cardinal Aveline est pressenti pour être le prochain pape. Mais est-il catholique ?
Partie II: Le cardinal Aveline, « favori » de François, et sa subversion du rôle de médiateur du Christ
Le cardinal Jean-Marc Aveline, nouveau président de la Conférence des évêques de France, est considéré comme le favori pour succéder à François lors du prochain conclave.
Des initiés du Vatican ont déclaré à LifeSiteNews qu’Aveline « sera le prochain pape », et qu’il n’y a pas de raison pour qu’il ne le soit pas. Le projet d’Edward Pentin et de Diana Montagna Cardinalium Collegii Recensio affirme qu’il est « le cardinal ‘préféré’ du pape François pour lui succéder ».[1] C’est pourquoi la présentation de ses idées et de son approche théologique est une préoccupation urgente.
I. LA SYNTHÈSE THÉOLOGIQUE D’AVELINE
Dans les deux premières parties de cette série, nous avons exploré les façons dont il subvertit systématiquement la doctrine catholique, en présentant le salut, la foi, la médiation du Christ et la mission de l’Église sous un angle moderniste.
Sa méthode ne consiste pas à nier purement et simplement l’enseignement catholique. Elle consiste à évider les vérités de la religion catholique – en conservant la terminologie catholique, tout en remplaçant le sens du dogme et de la doctrine établie par de nouvelles idées.
Pour ce faire, il utilise la technique désormais bien connue du la problématisation, comme on le voit dans son traitement du salut et de la « médiation christique ». Plutôt que de confronter directement les doctrines traditionnelles, il les présente artificiellement comme des sources de tensions non résolues, qui ne peuvent l’être qu’en reconfigurant leurs interprétations traditionnelles.
Au lieu de recevoir le dépôt de la foi – qui s’est achevé avec la mort du dernier apôtre -, Aveline élève des phénomènes contemporains tels que le pluralisme religieux, les traitant comme s’ils étaient des sources de révélation permanente. Il construit une théologie autour de ces phénomènes, sans tenir compte de ce que Dieu a déjà révélé.
L’absurdité de cette approche devient évidente si nous remplaçons un « problème » tel que le pluralisme religieux par un autre phénomène, tel qu’une maladie physique. L’approche problématisante d’Aveline ne tiendrait pas compte de ce que la révélation enseigne au sujet de la maladie. maladie-par exemple, qu’il s’agit d’une conséquence du péché originel, tolérée pour un plus grand bien – et inventerait une nouvelle « théologie de la maladie » ex nihilo. Elle passerait sous silence ce qui était autrefois connu avec certitude, s’abstenant même d’enseigner que la maladie est un mal à guérir.
C’est la même manœuvre qu’Aveline applique tout au long de son œuvre : le phénomène du pluralisme religieux devient un « mystère » à célébrer ; le dogme, lui, devient un « mystère » à célébrer. supplémentaire Ecclesiam nulla salus devient un problématique slogan à recontextualiser. La médiation unique du Christ devient les moyens par lesquels les autres religions ont une « valeur salvatrice ou révélatrice. »[2]
Tout comme Judas a trahi, Aveline rejette la médiation universelle du Christ et la foule choisit Barabbas comme Messie naturaliste à sa place, de même qu’elle rejette la médiation universelle du Christ en faveur d’une conception totalement naturaliste de la religion :
Fondamentalement, les religions sont des moyens pour les hommes et les femmes de chercher des réponses aux grandes questions simples de la vie.Il est préférable d’avoir une religion qui vous aide, que ne vous donner des réponses aux questions que vous vous posez nese demander, mais cela vous aide à faire l’expérience de la vie –c’es tle plus important chose.[3]
Comme l’a écrit l’apôtre saint Jean :
Et tout esprit qui dissout Jésus n’est pas de Dieu. (1 Jean 4.3)
Dans cette partie, nous verrons que Aveline’s la logique atteint ce très l’Église – son identité, sa mission et sa mission divine – étant problématisée et réimaginée. à la lumière de la diversité religieuse.
II. LE DIALOGUE ET LA MISSION DE L’ÉGLISE
La trajectoire pseudo-théologique d’Aveline
Le projet théologique d’Aveline repose sur trois affirmations interdépendantes :
- Le rôle positif des religions non catholiques[4]
- L’universalité de la « médiation christique »[5]
- Le « fondement dialogique » de l’Église[6]
C’est cette troisième revendication qui fait l’objet de la présente partie, qui examinera cette voie supplémentaire par laquelle Aveline dissout la religion catholique.
[…]
Cependant, nous devons être clairs. Les idées d’Aveline sont en fait les principes opérationnels de l’autoproclamée « Église conciliaire/synodale » d’aujourd’hui. Elles forment l’échafaudage de la nouvelle pseudo-théologie qui s’est installée, en particulier dans les paroles et les gestes de François lui-même, comme par exemple :
- Ses remarques de 2016 rejetant le « prosélytisme » comme « le poison le plus fort ».[7]
- La déclaration d’Abou Dhabi de 2019, qui affirme que « le pluralisme et la diversité des religions [sont] voulus par Dieu ».[8]
- Sa déclaration de septembre 2024 à Singapour, selon laquelle « toutes les religions sont un chemin pour atteindre Dieu ».[9]
[…]
Quelle est la mission de l’Église ?
Avant de nous pencher sur la nature du dialogue, commençons par définir ce que l’on entend par la mission de l’Église.
Le mot mission se réfère à un affectation, confié à quelqu’un envoyé par une autorité supérieure.
Dans le cas de l’Église, il s’agit d’un dogme de foi divine (de fide) que le Christ, dans son incarnation, a reçu du Père la mission de racheter l’humanité et qu’il a confié cette même mission aux Apôtres, dont saint Paul.[10]
Cette mission englobe toutes les activités de l’Église. Parfois, elle se réfère étroitement au travail missionnaire ou évangélique : proclamer l’Évangile et gagner des âmes au Christ.
[…]
Cette mission s’exerce à travers la triple fonction de l’Église : enseignement (en proposant avec autorité la vérité révélée), décision (en dirigeant les hommes dans la foi et la morale), et sanctifiant (en les unissant à Dieu par les rites sacrés et les sacrements). Pie XII l’a décrite comme « la loi fondamentale de toute l’Église ».. »[12]
Tel est le véritable fondement de la mission de l’Église : une mission divine, une succession apostolique et une finalité surnaturelle – le salut des âmes. Il ne s’agit pas d’un dialogue culturel, d’un échange mutuel ou d’une recherche commune de sens.
Dans cette optique, nous pouvons maintenant considérer le terme dialogueet examiner dans quelle mesure, le cas échéant, elle peut servir de fondement à la mission de l’Église.
Qu’entend-on par « dialogue » dans le contexte moderne ?
Le mot « dialogue » est d’origine grecque et désigne une conversation ou une discussion entre deux ou plusieurs parties.
Mais lorsque les ecclésiastiques modernes parlent de dialogue Ils ne se contentent pas d’utiliser le terme dans son sens ordinaire ou classique. Leur signification doit être comprise à travers le prisme des récents documents du Vatican et des tendances théologiques.
Le terme a commencé à apparaître dans les documents du Vatican il y a environ soixante ans. Il y est défini comme suit :
Le [dialogue] ne se limite pas à la discussion, mais englobe également toutes les relations interreligieuses positives et constructives avec des individus et des communautés d’autres confessions, qui visent à la compréhension et l’enrichissement mutuels. […]
Il y a aussi le dialogue dans lequel les chrétiens rencontrent les adeptes d’autres traditions religieuses afin de marcher ensemble vers la vérité et de travailler ensemble sur des projets d’intérêt commun.[13]
Cette définition est décisive. Le dialogue n’est pas présenté comme un outil pédagogique ou une méthode rhétorique, employé dans un but d’évangélisation. Elle est présentée comme une forme d’engagement religieux qui présuppose un enrichissement de part et d’autre et un cheminement vers la vérité ensemble.
Cette idée de progresser vers la vérité ne s’applique pas seulement aux chrétiens individuels,[14] mais aussi à l’Église elle-même.[15]
Les implications sont profondes. Si l’on dit que l’Église marche vers la vérité dans ces rencontres, la nature même de la révélation est subtilement mais indubitablement remaniée. L’Église n’est plus le divinement institué enseignant, dirigeant et sanctifiant les nations. Elle devient au contraire « le sacrement universel du salut » et « le signe vivant de l’amour de Dieu ». amour »[16]-un corps défini non pas par ses revendications doctrinales, mais par son rôle dans l’échange relationnel.
Étant donné que le « dialogue » est présenté comme étant fondé sur l’Église en tant que « sacrement » et comme un moyen par lequel Dieu agit dans le monde, il revêt une importance particulière. quasi-sacramentelle caractère. Il est traité non comme moyen de conversion, mais comme un acte théologique…presque un l’acte rituel – où l’on dit que Dieu agit par compréhension réciproque.
Mais une telle approche implique nécessairement une position d’égalité[17] entre l’Église et les fausses religions, et entre la foi catholique et les « croyances » non catholiques. Cette égalité ne peut être maintenue que de deux manières : soit en renonçant à la prétention de l’Église de posséder la plénitude de la vérité révélée, soit en feignant l’incertitude – un « doute méthodologique » – dans lequel les catholiques prétendent ne pas savoir ce qu’ils doivent en fait affirmer avec une foi divine.
Les deux options sont indéfendables. La première est une apostasie. La seconde est malhonnête.
Dans les deux cas, l’Église est dépouillée de son identité légitime en tant que Mater et Magistra-Mère et maîtresse de tous les fidèles. Elle n’est plus la détentrice autorisée de la vérité, mais une voix parmi d’autres dans une conversation qu’elle ne dirige plus.
[…]
Dans ce contexte, le dialogue peut-il servir de fondement à l’Église ?
Le « d » de l’Égliseialogical foundation‘
Aveline fait les suivantss demandes en son essai de 2006 Évolution des questions de théologie des religions:
Enfin, le magistère catholique affirme que la mission de l’Église, en tant que « sacrement universel du salut » apporté par le Christ, a elle-même un fondement dialogique.
C‘est parce que Dieu, dans sa révélation, a pris l’initiative, comme l’a dit Paul VI, d’établir un « dialogue » avec l’humanité, que l’Église est tenue de s’engager dans un authentique « dialogue de salut » avec toute personne, y compris (mais pas exclusivement) avec les croyants d’autres religions.[18]
Il présente ceci la conception moderne du dialogue en tant que une meilleure compréhension de l’enseignement catholique–mais in réalité, il est une redéfinition. Le dialogue n’est plus considéré comme une méthode d’évangélisation, ni comme une disposition respectueuse, il est déclaré comme le fondement même de la mission de l’Église.
[…]
Le résultat est toutefois identique.
Aveline ne se contente pas de suggérer que le dialogue joue un rôle dans la mission de l’Église. Il affirme qu’il est au cœur de la mission de l’Église. fondation de cette mission.
[…]
Un récent document du Vatican États:
L’Église, cependant, se sent appelée au dialogue principalement en raison de sa foi. Dans le mystère trinitaire, la révélation chrétienne nous permet d’entrevoir en Dieu une vie de communion et de partage. d’échange.[20]
Aveline reprend cette notion et la pousse plus loin. Il affirme que la révélation divine elle-même se fait sous la forme d’un dialogue entre Dieu et l’homme. homme.[21] Après avoir expliqué certains aspects de ses idées, il écrit :
Dans cette relation par laquelle il se révèle, non seulement Dieu donne, mais il donne aussi lui-même. Le mot « dialogue », lorsqu’il est employé dans les textes du Magistère, est donc possède une forte signification théologique, puisqu’il désigneL’acte par lequel nous confessons que Dieu a choisi de révéler la vie de l’homme est, en premier lieu, l’acte par lequel nous confessons que Dieu a choisi de révéler la vie de l’homme. lui-même.[22]
[…]
Il s’agit d’une stratégie théologique consciente. L’argument d’Aveline suppose que, puisque Dieu se révèle à travers le « dialogue », l’Église doit faire de même.
Mais cette affirmation est très trompeuse. Si le concept de dialogue a parfois été utilisé comme une image poétique pour décrire l’incarnation ou la condescendance divine dans la révélation, l’utilisation qu’en fait Aveline n’est ni poétique ni traditionnelle. Il s’agit d’une tentative de refonte de la révélation elle-même en termes de mutualité, de réciprocité et d’échange subjectif.
Parler de la révélation comme d’un « dialogue », c’est suggérer que l’homme est un co-auteur de son contenu – ou au moins un co-interprète dont les idées façonnent sa réception. Mais cela sape tout le concept de révélation en tant que dévoilement gratuit de la vérité divine et, en tant que tel, facilite l’ouverture au relativisme, à l’historicisme et au pluralisme même qu’Aveline cherche à légitimer.
[…]
En bref, l’utilisation du « dialogue » par Aveline est une distorsion doctrinale artificielle : elle tente de réimaginer la révélation elle-même à l’image de l’égalitarisme moderne, afin de reconfigurer la nature de l’Église et de sa mission.
[…]
On pourrait multiplier les épisodes de ce type, qui mettent en évidence la dissonance radicale entre le discours de l’Église et la politique de l’Union européenne. réel mission, comme établi par le Christ, et le substitut dialogique proposé aujourd’hui par Aveline.
Le rejet de l’Église des anathèmes
En discutant de l’idée de l’évangélisatisur, Aveline se tourne vers Christian de Chergé,[26] qui-suit Henri de Lubaced que l’histoire du salut implique une « l’interdépendance« entre le christianisme et les autres religions. Selon ce point de vue, les chrétiens et les non-chrétiens sont appelés à « répondre ensemble » à la révélation de Dieu de manière partagée et dialogique.
[…]
Il en résulte une théologie universalisée, dans laquelle tous les peuples – et pas seulement l’Église – sont censés participer à la mission divine, sans qu’il soit nécessaire de se convertir, de proclamer ou de s’incorporer au corps mystique. Il ne s’agit pas d’un renouveau ou d’une redécouverte de la véritable identité missionnaire de l’Église, mais d’une subversion et d’une dissolution tranquilles.
Le rejet des anathèmes par Aveline fait partie d’un projet plus large qui redéfinit le christianisme lui-même comme devant être complété par les religions mêmes qu’il a autrefois anathématisées. Et pourtant, malgré cela, son projet prétend croire que la révélation publique est complète.
[…].
III. LE DIALOGUE EN TANT QUE SUPPOSÉ LE RENOUVELLEMENT OU LA REDÉCOUVERTE
Le dialogue permet-il de découvrir quelque chose qui manque au christianisme ?
L’Église enseigne que la révélation divine s’est achevée à la mort du dernier apôtre.[29] En outre, l’Écriture Sainte fait référence à « la foi une fois livrée aux saints » (Jude 1.3). La Révélation est un dépôt qui doit être reçu, accepté, préservé et transmis – et non pas interrogé ou réimaginé.
Aveline affirme parfois cette « plénitude doctrinale », du moins en théorie, mais son système théologique plus large la sape en pratique.
[…]
- Le pluralisme religieux est un « mystère » positif à explorer
- Les fausses religions offrent des « richesses » et des « connaissances » qu’il faut accueillir, et non des erreurs qu’il faut réfuter.
- Le christianisme, bien que « complet », a en quelque sorte encore besoin d’un complément extérieur – et apparemment, c’est « urgent ».
[…]
Ici, l’idée de « singularité chrétienne » est discrètement vidée de sa substance. Il ne s’agit plus du christianisme comme seule vraie religion, mais de la place du christianisme dans l’histoire de l’humanité. dans un cadre pluralistequi est considérée comme étant positivement voulue par Dieu.
[…]
Le dialogue est-il une redécouverte ou un renouvellement?
Aveline lui-même qualifie le dialogue de « levier du renouveau doctrinal et de clé de la rénovation spirituelle ».[42] Mais ce langage est trompeur.
Dans ce contexte, le « renouveau » n’est pas le rétablissement d’une vérité oubliée, mais la réhabilitation d’idées et de pratiques que l’Église avait précédemment condamnées – en particulier celles enracinées dans le relativisme religieux et la théologie moderniste.
[…]
IV. LE DIALOGUE COMME FORME SUPPOSÉE D’ÉVANGÉLISATION
L’évangélisation démantelée et rougeecondamnée à une amende
La théologie du dialogue d’Aveline atteint son expression la plus destructrice dans son traitement de l’évangélisation.
Si le dialogue est la posture fondatrice de l’Église – plutôt que la proclamation – alors la conversion devient non seulement inutile, mais même indésirable.
[…]
L’accent n’est plus d’appeler des âmes au Christ, mais d’aider chaque homme à « sentir » que quelque chose en lui est déjà sauvé. Cela correspond à l’affirmation d’Aveline selon laquelle le Saint-Esprit « précède toujours l’Église » dans les relations interreligieuses. rencontres.[45] Si l’Esprit est déjà actif en faux religions, puis l’Église doit naturellement reconnaître ce caché présence.
[…]
Bien qu’une certaine forme de dialogue puisse constituer un aspect de l’efficacité de l’enseignement, Aveline ne considère pas le dialogue comme une préparation à l’Évangile. Il la traite comme une fin en soi, un mode de vie. présence qui remplace la proclamation. Pour justifier cela, il fait à nouveau appel à sa thèse principale : la révélation elle-même est dialogique. Il écrit :
[La proposition de dialogue est déjà une proclamation implicite de la Bonne Nouvelle d’un Dieu Trinité, d’un Dieu qui est en lui-même relation, relation d’amour, et qui se révèle en proposant à chaque être humain une proximité respectueuse qui s’ouvre au dialogue de l’amour. le salut.[49]
[…]
V. CONCLUSION
Passer de la proclamation à l’affirmation
Comme le montrent l’enseignement papal et les commentaires théologiques, la mission n’est pas fondée sur le dialogue et n’est pas équivalente à celui-ci. Si le respect personnel et même un dialogue mesuré ont leur place, l’évangélisation reste un commandement divin et non un processus mutuel de découverte.
C’est pourquoi il n’y a pas de place dans la mission de l’Église pour l’élévation moderne du « dialogue » en un super-dogme, un quasi-sacrement ou une clé herméneutique par laquelle toutes les autres vérités doivent être réinterprétées.
L’affirmation d’Aveline selon laquelle la La mission de l’Eglise « a elle-même un fondement dialogique », de même que ses idées sur le « rôle positif » des fausses religions et sur la « médiation christique universelle ». recadre le mandat divin de l’Église en remplaçant la prédication par l’écoute, la conversion par la correspondance et la proclamation par la participation à un « mystère » pluraliste.
Par sa tactique désormais familière consistant à vider les termes catholiques de leur sens traditionnel et à construire artificiellement de faux dilemmes, Aveline présente la pratique traditionnelle de l’Église comme inacceptable et sa propre synthèse théologique comme un prétendu moyen entre deux extrêmes.
Le dialogue devient le nouvel impératif « urgent » : il n’est plus une approche respectueuse à adopter dans le cadre de l’évangélisation directe, mais il la remplace. Il devient un quasi-sacrement, qui déplace l’appel à la conversion et vide l’Évangile de son urgence salvatrice, faisant de la mission de l’Église une affirmation et non une proclamation.
Le résultat est une Église qui cherche à apprendre du monde, plutôt que de proclamer la vérité – entrant dans un échange réciproque avec les adeptes de l’erreur, sous la bannière d’un « mystère du pluralisme religieux ».
Dans la dernière partie de cette série, nous nous tournons vers le traitement de l’Islam et du Judaïsme par Aveline. Là, sa synthèse devient non seulement théologique, mais pastorale. Et après avoir suivi cette trajectoire du principe à l’application, nous serons en mesure de voir que le programme d’Aveline ne représente rien de moins que le démantèlement de la mission divine de l’Église.
Comme nous l’avons vu dans la partie précédente :
L’Église catholique reconnaît en premier lieu la possibilité d’un rôle positif pour les autres religions, en tant que réalités socioculturelles, dans l’économie générale du salut. Cela exclut une position exclusiviste qui, sur la base d’un ecclésiocentrisme étroit, nierait aux religions non chrétiennes toute valeur salvatrice ou révélatrice, en s’appuyant sur une interprétation durcie, et donc déformée, de l’ancien adage patristique : « Hors de l’Église, point de salut ».
L’Église catholique reconnaît tout d’abord la possibilité d’unrôle positif des autres religions, en tant que réalités socio-culturelles, dans l’économie générale du salut. Par là se trouve écartée uneposition exclusivistequi, au nom d’un ecclésiocentrisme étroit, refuserait aux religions nonchrétiennes toute valeur salvatrice et révélatrice, en s’appuyant sur une interprétation durcie, et donc faussée, de l’antique adage patristique : » hors de l’Église, point de salut «
Jean-Marc Aveline, ‘Évolution des problématiques en théologie des religions, en Recherches de Science Religieuse, 2006/4 Tome 94, pp. 496-522.
<Nathalie Courtial, « Catholiques et musulmans ont « beaucoup de choses en commun », rencontre entre évêques et imam à la mosquée »,l’Éveil, 6 février 2019. Disponible à l’adresse suivantehttps://www.leveil.fr/puy-en-velay-43000/actualites/catholiques-et-musulmans-ont-beaucoup-de-choses-en-commun-rencontre-entre-eveques-et-imam-a-la-mosquee_13129039/
[L]e point le plus important pour moi, ce sont ces relations d’amitié. Au fond, toute personne, qu’elle soit croyante ou non, on est tous des hommes et des femmes qui vivront une vie humaine avec toutes les questions qu’elle soulève.
On peut avoir des théories dans la tête, balancer des versets du Coran contre des versets de la Bible, on reste confronté aux mêmes questions, un jour ou l’autre : qu’est-ce la vie ? Qu’y a-t-il après ? Comment trouver le bonheur ? Pourquoi la souffrance existe-t-elle ?
Les religions, au fond, sont des façons pour les hommes et les femmes de chercher des réponses à ces grandes questions simples de l’existence. Il vaut mieux une religion qui vous aide, qui ne vous donne pas des réponses à des questions que vous ne vous posez pas mais qui vous aide à faire en vérité l’expérience de la vie, c’est ça le plus important ».
Comme nous l’avons vu dans la partie précédente : L’Église catholique reconnaît en premier lieu la possibilité d’un rôle positif pour les autres religions, en tant que réalités socioculturelles, dans l’économie générale du salut. Cela exclut une position exclusiviste qui, sur la base d’un ecclésiocentrisme étroit, nierait aux religions non chrétiennes toute valeur salvatrice ou révélatrice, en s’appuyant sur une interprétation durcie, et donc déformée, de l’ancien adage patristique : « Hors de l’Église, point de salut ». L’Église catholique reconnaît tout d’abord la possibilité d’unrôle positif des autres religions, en tant que réalités socio-culturelles, dans l’économie générale du salut. Par là se trouve écartée uneposition exclusivistequi, au nom d’un ecclésiocentrisme étroit, refuserait aux religions nonchrétiennes toute valeur salvatrice et révélatrice, en s’appuyant sur une interprétation durcie, et donc faussée, de l’antique adage patristique : » hors de l’Église, point de salut » Jean-Marc Aveline, ‘Évolution des problématiques en théologie des religions, en Recherches de Science Religieuse, 2006/4 Tome 94, pp. 496-522.
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Tout ce que nous pouvions faire CONCRETEMENT pour influencer autant que possible les cardinaux à voter pour Robert SARAH, nous l’avons fait, comme ça :
https://resistancerepublicaine.com/2025/04/21/it/#comment-861724
Et si VOUS n’avez rien fait, c’est maintenant trop tard pour faire quoi que ce soit.
Toutefois, que vous ayez ou non la foi, vous pouvez toujours « espérer très fort » en souhaitant que par le principe de « la pensée magique » vous puissiez guider « l’esprit saint » pour qu’il inspire les cardinaux en faveur de Robert SARAH. Ceux qui ont la foi appellent ça « prier ». A l’heure ou j’écris ces lignes, aucun papa n’a encore été élu.
Donc PRIONS !
Si ça ne fonctionne pas, ça ne peut de toute façon faire de mal à personne.
Et peut-être que ça peut consoler certains de n’avoir rien fait quand il le pouvaient encore.
L’Eglise étant infiltrée par les FM et ceux qui s’adonnent au Mal, je ne vois pas être élu un Pape qui redonnerait à la Foi ses lettres de noblesse. Nous devrons boire le calice jusqu’à la lie.
Il est impossible de dialoguer avec ces individus qui sacrifient nos amis les animaux en les faisant cruellement souffrir.D’ailleurs ils ne traitent pas mieux les êtres humains.La solution sera militaire……
Un gauchiste proimmgrationiste.
A dégager comme ces catho de gauche du secours catholique ou abbé pierre emmaus
A se demander si les cathos sont encore chrétiens !
Merci C.T.🙋♀️
Malgré le respect que j’ai pour mes compatriotes qui ont la foi, je dois avouer que tout ce cirque pour ces idées qui ne reposent sur rien de concret, me depasse, et ce, malgré la bonne volonté que j’ai à vouloir comprendre.
Moi qui suis agnostique pratiquant très occasionnellement par implication culturelle et ckvilisationnelle, je me pose néanmoins la question de la transcendance, et de la finitude de la vie. Intellectuellement je m’intéresse aux fondements de notre civilation en voie d’être substitué et dans laquelle nous vivons encore ! Celle des lendemains qui devaient chanter ayant échouée, un autre totalitarisme obscurantiste « frappe » à nos portes pour éteindre les « LUMIÈRES »!
Après relecture, veuillez excuses mes fautes d’orthographe et d’accords. 🙋♀️
Un anti-pape en perspective? En remplaçant la mission évangélisatrice par le dialogue, il applique ‘et principe de réalité : l’ Église Romaine fait face à la carence critique de missionnaires! Cette mission sera désormais laissée aux Églises Évangéliques qui assurent leur job premier prescrit dans Mathieu 19/21. AVELINE, et sessectateurs trahiraient la mission assignée par le « fils de Dieu » niant la rédemption qui deviendrait un suicide divin vain ! 🤔 Pas très drôle tout ça !!!