« Un éléphant ça trompe énormément » : les tribulations amoureuses d’Étienne et de ses amis

Etienne (Jean Rochefort)

Souvenirs…

Sorti en 1976, « Un éléphant ça trompe énormément » d’Yves Robert est bien plus qu’une simple comédie de mœurs. Il incarne une époque révolue, empreinte d’insouciance, de liberté et d’une forme de légèreté que l’on retrouve rarement aujourd’hui.

Le film baigne dans l’atmosphère particulière des années 70, où Paris semble encore à taille humaine, où l’on prend le temps de flâner, de se retrouver entre amis, de refaire le monde autour d’un verre.

Les personnages, tous attachants, vivent leurs doutes et leurs passions avec une sincérité désarmante. Leurs amours, leurs amitiés, leurs maladresses résonnent comme autant de souvenirs d’une époque où l’on osait encore rêver, aimer et se tromper sans peur du lendemain.

L’humour du film, à la fois fin et bon enfant, participe à cette nostalgie. Les quiproquos, les situations cocasses, les dialogues ciselés rappellent un cinéma français où la comédie savait toucher juste, sans jamais tomber dans la vulgarité. On rit beaucoup, mais toujours avec tendresse, comme si l’on retrouvait de vieux amis.

Charlotte  (Anny Duperey)

Au cœur du film, la relation entre Étienne (Jean Rochefort)  et Charlotte (Anny Duperey) symbolise cette nostalgie : celle de l’amour idéalisé, inaccessible, que l’on poursuit sans jamais vraiment l’atteindre. Les cavalcades d’Étienne, ses hésitations, ses élans, sont autant de métaphores d’une époque où l’on croyait encore à la magie des rencontres et à la possibilité de tout recommencer.

Enfin, « Un éléphant ça trompe énormément » est aussi le miroir d’une société française en pleine mutation, entre tradition et modernité, où les repères vacillent mais où l’amitié demeure un refuge inébranlable.

Voir ici l’article de presse : Miroir de son époque et d’un cinéma disparu

En somme, revoir ce film, c’est retrouver un peu de cette époque où la vie semblait plus simple, plus douce, et où l’on pouvait encore s’autoriser à rêver.

Faisons-nous plaisir en regardant ce petit extrait du film Un éléphant ça trompe énormément (1976)

– Vous montez souvent ? 

Les scènes de cavalcade entre Etienne et Charlotte ont été tournées en forêt de Rambouillet à proximité de Saint-Léger-en-Yvelines comme en témoignent les poteaux indiquant Pecqueuse et la Harasserie. Jean Rochefort, grand amateur de chevaux, a possédé une propriété dans la région. Par ailleurs dans cette scène, Jean Rochefort monte un vrai cheval.

Lorsqu’Étienne saute à cheval au-dessus d’une famille en pique-nique, il s’agit de la propre famille de Jean Rochefort. Il voulait des figurants ayant parfaitement confiance en lui, pour être sûr qu’aucun ne bouge et éviter tout risque d’accident.

Le film en ligne en entier ici, très bonne qualité de son et d’image :

https://www.tokyvideo.com/fr/video/un-elephant-ca-trompe-enormement-1976

Galerie de photos :

Claude Brasseur,  Jean Rochefort,  Guy Bedos

Victor Lanoux

Marthe Villalonga et Richard Saint Bris

Jean Rochefort

Captures d’écran ici

 328 total views,  325 views today

image_pdf

Répondre à Neuneu1er Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


3 Commentaires

  1. Vraiment génial ! Vous Montez souvent ? Tous les jours depuis des années Et Vous ? Ôh moi , depuis quelques mois seulement … Et tout cela en rêne d’appui alors que le mec était un excellent Cavalier dans les deux sens du terme . Bien Joué , je vais clôturer sans « jeu de mot » ce Dimanche en dos d’éléphant version Streaming . Merci pour l’idée !

  2. Yves Robert avait le chic pour faire des films crédibles. C’est presque un documentaire.
    Et quelle groupe d’acteurs !!! On a l’impression de faire partie de la bande !
    Merci Jules, comme d’hab’…