Honneur à une femme, une vraie Française, Patachou !
Un choix délibéré, à l’heure où la presse nous annonce que le Qatar vient d’être élu à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies !
Cela se produit parce que la gauche domine l’ONU, et que pour elle, les mauvais traitements infligés aux femmes par l’islam n’existent tout simplement pas.
Les Frères musulmans siègent donc désormais à la Commission des droits des femmes de l’ONU !
Dans un pareil contexte, il faut tenir bon et garder le moral car le combat est loin d’être fini.
Alors oublions un instant l’islam et la France de Macron et faisons une grande place à la nostalgie de la France d’hier !
Place à une artiste qui nous manque !
Y a pas si longtemps
J’allais aux Tuileries
M’asseoir sur un banc
J’avais les oiseaux tout autour de moi
Y avait rien de plus beau que Paris en ce temps-là !
Patachou incarne une époque où Montmartre était le cœur battant de la culture française. Son cabaret était un symbole du Paris bohème d’après-guerre, mêlant gouaille populaire et raffinement artistique. Son répertoire et ses interprétations évoquent une nostalgie profonde pour la chanson réaliste et le charme intemporel du vieux Paris.
Patachou, de son vrai nom Henriette Ragon, est une chanteuse et actrice française née le 10 juin 1918 à Paris et décédée le 30 avril 2015 à Neuilly-sur-Seine. Fille d’artisan, elle a débuté comme dactylo et employée d’usine avant de se lancer dans la chanson en 1948, à l’âge de 30 ans, en ouvrant un cabaret-restaurant à Montmartre nommé Chez Patachou. Ce lieu est rapidement devenu un haut lieu de la vie parisienne. Elle a animé un cabaret au premier étage de la tour Eiffel dans les années 1960.
Carrière musicale
Patachou s’est fait connaître pour son répertoire de chansons réalistes et populaires telles que La Complainte de la Butte, Gamin de Paris, Bal chez Temporel, et La bague à Jules. Elle a également interprété des œuvres d’Aristide Bruant sous la direction artistique de Boris Vian. Son style gouailleur et sa voix rauque ont marqué la chanson française d’après-guerre.
Elle a été une figure clé du cabaret parisien, où elle a permis à des artistes comme Georges Brassens, Jacques Brel, Édith Piaf, et Charles Aznavour de débuter. Brassens, notamment, a chanté pour la première fois ses propres compositions dans son cabaret. Patachou a enregistré plusieurs chansons de l’auteur-compositeur, dont Maman, Papa en duo avec lui.
Sa carrière internationale l’a menée sur les scènes prestigieuses du Palladium de Londres, du Carnegie Hall à New York, ainsi qu’à Montréal et Hong Kong. Elle a également conquis des publics au Japon et en Suède dans les années 1970 avec son style typiquement parisien.
Carrière cinématographique
En parallèle à sa carrière musicale, Patachou s’est illustrée au cinéma et au théâtre dès les années 1950.
Parmi ses œuvres les plus notables :
- Femmes de Paris (1953), avec une distribution extraordinaire (Michel Simon…) : Elle y interprète Brave Margot de Georges Brassens. Lors du tournage, Ray Ventura fera la rencontre de Jacqueline Lemoine qui deviendra son épouse.
Visible en ligne ici : https://m.ok.ru/video/1619143428768
- French Cancan (1955) avec jean Gabin : Sous la direction de Jean Renoir, elle joue Yvette Guilbert.
Lien ici : https://m.ok.ru/video/3729839884980
French Cancan – Extrait avec Patachou-André Claveau-Jean Raymond-Edith Piaf-Cora Vaucaire :
- Napoléon (1955) : Dans ce film de Sacha Guitry, elle incarne Madame Sans-Gêne.
Film Napoléon 1ere Epoque : https://m.ok.ru/video/2026568485487
2ème époque : https://m.ok.ru/video/7302528698966
- La Rumba (1986) et Faubourg Saint-Martin (1986) : Ces films montrent son passage à des rôles plus contemporains.
- Les Acteurs (1999) : Un rôle mémorable de vieille dame aveugle dans le film de Bertrand Blier.
https://m.ok.ru/video/2308886956793
- Belphégor, le fantôme du Louvre (2001) : Elle joue Geneviève dans cette adaptation moderne.
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Bonjour,
Merci Jules !!
Merci à toi pour tes articles et ton dévouement comme modérateur !
Mille fois merci pour cet article. Que de souvenirs! Est-ce que je me trompe: On aurait écrit qu’elle tenait son pseudonyme de Patachou du fait qu’elle aurait travaille dans une pâtisserie et qu’elle coupait la cravate des clients de son cabaret.
Bonjour Dainville : oui, Chez Patachou, une des traditions marquantes, était de couper les cravates des hommes présents. Cette coutume, qui a débuté en 1948, servait à détendre l’atmosphère et à encourager la participation des invités. Les cravates coupées étaient ensuite accrochées au plafond du cabaret comme des trophées !
Une anecdote que j’avais lu quelque part, étant amoureuse de Trenet, et lui, ne semblant pas s’en apercevoir, Patachou se présenta nue devant lui, et elle fût vexée de son indifférence, elle ne pouvait pas savoir que les femmes n’étaient pas la tasse de thé de Trenet. J’encourage tous les lecteurs de RR de regader le rare et méconnu film « femmes de Paris » que nôtre cultivé ami Jules nous propose, on peut y voir un Michel Simon grandiose avec une éloquence qui vous donne la nostalgie d’avoir perdu un tel prestige de la langue française ! Ne le manquez pas! Merci Jules et bonne journée.
Oh oui Le chti, j’ai hâte que Jules nous fasse un article sur l’extraordinaire Michel Simon.
Bonne idée, Mantalo !
Merci ami Chti, je ne connaissais pas l’anecdote avec Trenet.
Pierre Billon, son fils, est toujours parmi nous. Une belle époque. Révolue. Aujourd’hui remplacée par cette sinistrose décadente et destructrice.
Petit détail qui dit toute une époque : elle s’est appelée « Patachou » parce qu’elle servait dans son restaurant chantant… des choux dont elle réussissait particulièrement la pâte.
Elle s’appellait Patachou
Parc’ qu’elle savait fair’ les choux,
Car ell’ tournait bien sa pâte
Tout en levant bien la patte.
Merci Agathe pour le renseignement. Bon dimanche.
Merci Agathe et Argo, vous êtes trop chou !