En finir avec la journée de la femme

La journée de la femme du 8 mars a vécu et les cortèges sont désormais noyautés par le Parti Communiste et les LFI qui se sont approprié le combat, avec les conséquences habituelles de l’indignation sélective et de la hiérarchisation des causes.

Parce qu’avec les gens de gauche, on ne défend qu’une certaine catégorie de femmes face à une certaine catégorie d’hommes. Par exemple, on ne défend pas la seconde ou troisième épouse communautaire, obligée de se voiler si elle veut avoir la paix dans la cité. La défense du port du voile dans la société et surtout au travail étant un autre combat des gens de gauche et l’islamophobie est située plus haut dans la hiérarchie des causes que l’oppression des femmes. Mais on défend le droit de ne pas porter le voile pour les femmes des pays musulmans, là où ce serait pourtant la culture locale, en Iran par exemple. On ne défend par non plus les femmes israéliennes, épouses des génocidaires de nos amis Palestiniens qui étaient deux millions avant génocide et qui sont toujours deux millions, après génocide, mais les militantes exaltées ne s’embarrassent pas de la réalité.

On défend les droits des femmes homosexuelles en France, mais pas dans les pays où l’homosexualité est criminalisée et qui sont les pays d’origine de nos amis dont la défense est tout en haut de la hiérarchie des causes à défendre. On ne défend pas non plus les droits des femmes de droite, parce qu’elles sont de droite et d’ailleurs, ça tombe bien, elles ne se plaignent pas, allez savoir pourquoi ? Non, chez les féministes bon teint, on est de gauche et on défend les femmes de gauche victimes du machisme des hommes exclusivement occidentaux, de préférence riches et célèbres, plus précisément, patrons en vue, hommes politiques, producteurs ou réalisateurs de cinéma… on défend aussi le droit de changer de sexe, c’est à dire le charcutage des seins et des verges, c’est toujours intéressant, tant que ce sont les enfants des autres. Et on veut des hommes « déconstruits », traduction de « qui obéissent au doigt et à l’oeil » de leurs épouses.

En réalité, il y a tout de même de vrais combats à mener, l’égalité des salaires, à travail égal, salaire égal. Le traitement à égalité devant la justice et les agressions de femmes, au domicile et sur la voie publique. D’ailleurs, les dernières statistiques montrent une hausse importante des agressions de femmes dans les transports en commun, principalement en Ile-de-France, ça tombe mal, on se demande de qui ça peut bien venir. En Ile-de-France et on va retomber dans la hiérarchie bien établie des causes à défendre et sur nos amis qui sont tout en haut. D’ailleurs, comme leurs amis de gauche et d’extrême gauche, les femmes militantes sont contre les statistiques ethniques que nous réclamons au RPF, des fois qu’elles mettraient en évidence le profil d’agresseurs dont elles ne veulent surtout pas entendre parler. Ca tombe mal, la presse très conventionnelle, Planet.fr, a écrit « Pendant deux ans, les 322 agresseurs identifiés par la police étaient tous des hommes. Ils étaient âgés de 34 ans en moyenne et plus de la moitié d’entre eux étaient de nationalité étrangère (52%). 44% d’entre eux étaient sans emploi, rapporte le quotidien. Un peu moins de la moitié d’entre eux étaient connus des services de police, dont 20% pour infractions sexuelles ». 52 % de nationalité étrangère, plus ceux, Français, qui d’aventure, pourraient être de la même origine étrangère que les 52 %…

On comprend donc l’urgence qu’il y a chez ces militantes, à rester déconnectées de la réalité et également l’urgence qu’il y aurait à supprimer cette journée de la femme devenue grotesque, à arrêter toute forme de subventions publiques à ces associations devenues largement politisées et même à les dissoudre, pour les plus virulentes et les plus hors-sol. On a eu dissout pour moins que ça…

Pierre Duriot : porte parole du RPF

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