Marre de leurs économies sur le dos des nôtres ! Pas de « voeux 2025 »

La Marne ne veut pas déborder… Mais en quoi ? Tout simplement en pots du nouvel an 2025 ! 
Et s’il n’y avait que ce département : on note aussi deux autres départements, la Drôme et l’Hérault ainsi qu’une commune, Bron (Rhône) mais également au moins une région et pas des moindres… l’Île-de-France dont la présidente Valérie Pécresse a annoncé l’annulation de cette cérémonie de voeux !

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Mais de qui se moquent ces élus d’Île-de-France, de la Marne mais aussi de la Drôme et de l’Hérault et même de Bron ?
 Ils se moquent peut-être des plus modestes de leurs administrés en s’appuyant sur « la mode aux économies de bout de chandelles », cette mode qui pousse à moins dépenser ! Quand on n’en a pas, ok, mais ce n’est souvent pas le cas : ces élus parlent « économies » simplement pour aller dans le sens du vent soufflé par les bousilleurs de l’économie nationale ! Les pro-écologistes pour lesquels les emplois des autres, c’est négligeable ! D’ailleurs, lorsque des élus annoncent « économies », cela passe comme une lettre à la… cause ! Car, naturellement, tout le monde en cause et se sent obligé d’applaudir dès prononcé le mot « économies » faisant oublier que ces économies vont mettre en difficulté des milliers de Français travaillant dans ce secteur des « fêtes » ! Et ces professionnels peuvent toujours crier :
« Y’en a Marne ! Et, nous, que devenons-nous ? »

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Qui va les entendre ? 
Pour nombre d’entreprises de France, ces cérémonies de voeux sont le plus gros marché de l’année ! Cela représente pour certains jusqu’à 20% de leur chiffre d’affaires annuel !
Ceux qui applaudissent à ce genre d’économies, ne doivent pas travailler dans cette branche car ils ne semblent pas se rendre compte du manque à gagner pour certains !!!

Personne ne voit les problèmes financiers que vont connaître des centaines de commerçants qui vont ainsi perdre la plus grande opération commerciale de l’année : pour la Marne, ce sont à peine 37 000 euros qu’économise le département et, donc, que ne se partageront pas ceux qui, chaque année, sont chargés de ces festivités ! Cela va des fournisseurs de boissons -champagnes, alcools, sodas, eaux minérales- ou de pâtisseries et petits-fours mais aussi pas d’extras pour les personnels chargés ces jours-là de l’accueil, du vestiaire, de la surveillance des voitures garées, voire le ménage le lendemain.

Et s’il n’y avait que cette région, ces deux départements et cette ville mais il y en aura d’autres. Pourquoi ? Mais, tout simplement, tout bêtement, parce qu’il est « si in » d’annoncer vouloir « faire des économies » !
Ainsi, comme le rapporte le site actu.orange :
« À Bron, dans le Rhône, le maire de la commune a aussi annulé sa cérémonie de vœux en janvier 2025. Dans le cadre des restrictions de budget imposées par l’État, la ville se verra enlever 2 millions d’euros, a indiqué l’édile à France 3 Auvergne Rhône-Alpes. Les économies commencent donc par là. »
Comme si quelques milliers d’euros allaient changer grand chose…
Autre collectivité « économe » :
 «La présidente du département de la Drôme, Marie-Pierre Mouton, a été la première à annoncer l’annulation de toutes les cérémonies de vœux du département. Au micro de France Bleu Drôme Ardèche, le 22 octobre, l’élue avait expliqué devoir faire des économies à hauteur de 20 millions d’euros. “Ces cérémonies sont un temps d’échange avec le public. Mais il faut être décent”, s’était-elle justifiée. »


Exact, de telles « cérémonies sont un temps d’échanges » et, en outre, unique dans l’année tant pour les divers participants au monde économique d’une région, d’un département ou même d’une ville mais aussi -et qui y pense ?- une soirée de « sortie » pour les habitants et, souvent, leurs… enfants ! Surtout pour les familles n’ayant, elles, pas les moyens d’offrir à leurs bambin de « loisirs hors du foyer familial », donc des sorties même dans un simple restaurant. Et là, ces voeux sont la seule et unique sortie de toute l’année pour ces enfants.

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Ce dont j’ai été témoin pendant 40 ans de ma vie professionnelle : pour les habitants, pour nombre de familles avec enfants, la seule soirée de toute l’année où ils ont l’occasion de passer un moment agréable et dans un lieu sûr, sécurisé et « chic » puisqu’ils y rencontreront avec leurs bambins, « Madame ou Monsieur le Maire » voire « Madame ou Monsieur le Président du Conseil départemental » et, avec un peu de chance, « Madame ou Monsieur le Député ou Sénateur » voire… « Ma fille, mon fils, regardez, je vous présente Madame ou Monsieur le Ministre » !
Mais sous les applaudissements des économes à la petite tirelire, à la petite semaine, non seulement ce type de décisions va mettre dans la M…arne et ailleurs, des dizaines d’entreprises mais cela va enlever dans les souvenirs de milliers voire de millions de gamins de merveilleux moments…
« Je m’en souviens… C’était avec Maman et Papa… », moments que jusqu’à l’âge adulte, ces enfants devenus grands rappelleront à leurs parnts : 
« Dis, Maman, dis, Papa, vous vous souvenez de la soirée à la mairie il y a 20 ans… C’est l’un de mes plus beaux souvenirs, et de toute mon enfance ! Ce sont d’ailleurs les seuls, année après année ! »

Et, en cette fin d’année 2024, des gamins demanderont à leurs parents : « Dis Maman… Vivement janvier qu’on aille aux voeux à la mairie !… Hein Papa, on ira… » 
Mais, silence gêné de Maman ou de Papa qui, la mort dans l’âme, avouera la mort dans l’âme :

« Désolé, fiston, il n’y aura pas de soirée à la mairie l’année prochaine… »

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Et voilà, sous les applaudissements de la clique favorable aux économies de bouts de chandelles de millions de Français, les grands, eux comprendront, les petits, beaucoup moins… Puisqu’on va leur supprimer cette seule fois où ils allaient à une « soirée pour les grands » !

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Personnellement, dans ma vie professionnelle, chaque année, les quinze premiers jours, j’étais invité par la quasi cinquantaine de communes de mon département.
Professionnellement, cela me permettait de rencontrer ainsi, une fois par an et en quelques minutes seulement, des dizaines de personnes que je n’avais toute l’année qu’au… téléphone -et un téléphone sans « image » à l’époque !-.

Et j’en ai vu, lors de ces soirées, des gosses tout heureux d’accompagner maman et papa en mairie ou même en préfecture, j’en ai croisés des centaines ! Tous heureux et souriants. 
Ne serait-ce que pour cela -sans oublier la mise en danger de nombre d’entreprises du secteur « fêtes »-, je trouve ridicule ce genre d’économies… Des milliers d’enfants ne méritent pas d’être privés de leur seule sortie annuelle « chez les grands » !!!…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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