En nommant dans son équipe un Kennedy, Robert junior, neveu de John Kennedy assassiné le 22 novembre 1963 (1), et fils de Robert, lui-même assassiné cinq ans plus tard le 6 juin 1968, Donald Trump, à peine vainqueur d’une Kamala Harris, humiliée par les Américains, ne cherche pas à amadouer la presse qui lui a toujours été hostile ! Bien au contraire, il semble plutôt s’amuser à exciter ses « amis » journalistes comme un torero le ferait avec un taureau hargneux !
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En effet, il n’a pas hésité, et dès le lendemain de son élection, à prendre une mesure qui, déjà, lui attire les premières foudres de la « grande et bien pensante » presse, il a choisi comme responsable du domaine de la santé des USA, qui prendra les décisions concernant les soins à administrer à plus de 330 millions d’individus, Robert Kennedy.
Sur RR personne n’est étonné puisque nous avions informé nos lecteurs dès août dernier du ralliement à Trump du neveu de Kennedy, assassiné à Dallas en 1963, bien qu’il soit démocrate.
https://resistancerepublicaine.com/2024/08/25/robert-kennedy-rejoint-trump-sur-scene/
Or, dans le contexte post-Covid, nommer Bobby (petit nom que lui donne aussi Trump et qui montre leur amitié et leur proximité) l’antivax, considéré comme un complotiste à la santé, c’est une vraie provocation !D’aucuns diront qu’iil faut un sacré courage mais nous savons, nous, que Trump n’en manque pas !
Ça hurle de partout et Trump rigole. Il a prévenu. Il va laisser son nouvel ami Robert Kennedy Jr « se déchaîner sur la santé. Je vais le laisser se déchaîner avec la nourriture. Je vais le laisser se déchaîner avec les médicaments ».
Ce que Le Point traduit par…
« Mauvaise nouvelle pour la santé des Américains… » car ce Kennedy est… « surtout l’antivax le plus populaire des États-Unis. » Oui, et populaire à un point tel que, lors de cette présidentielle -alors qu’il avait retiré sa candidature depuis un an (peut-être précisément pour ne pas gêner son copain… Donald ?), 500 000 Américains ont voté pour lui ! Il faut préciser qu’il avait choisi, avant de retirer sa candidature, un « slogan d’inspiration trumpiste : « Make America Healthy Again », en français, « Rendons sa bonne santé à l’Amérique ».
Mais, pour Le Point qui n’apprécie pas du tout ce Kennedy, avec lui, « c’est le pire qui est à craindre. »
Toujours selon ce magazine, « la puissante association Children Health Defense qu’il a créée en 2018 »(…)« diffuse abondamment de fausses informations médicales et des théories complotistes notamment sur le Covid-19. »
Selon le Washington Post, « Trump aurait demandé à Kennedy de l’aider à restructurer les agences américaines responsables de la santé et de la sécurité alimentaire, comme, la Food and Drug Administration (FDA) chargée entre autres d’approuver médicaments et vaccins. »
Ainsi, estime Le Point, « Kennedy pourrait y placer ses fidèles. Idéal pour revoir les autorisations de certains vaccins ou en bloquer de nouveaux. »
Robert Kennedy Junior aurait une influence exponentielle pouvant représenter un risque même pour… l’Europe ! Avec cet exemple…
« Pendant la pandémie de Covid, une antenne de Children Health Defense a été ouverte à Bruxelles, au cœur des institutions européennes, pour mener des opérations de lobbying. En France, les idées de Kennedy sont déjà largement reprises par le blog complotiste et antivax France Soir et son pendant associatif, Bon Sens. »
L’Express précise ce jeudi que…
« Robert Kennedy Jr. a indiqué à ses proches que Donald Trump lui a promis de le nommer secrétaire à la Santé avec un contrôle total du Department of Health and Human Services (le ministère fédéral de la Santé et des Services aux personnes) et des agences de santé publique, dont les Centers for Disease Control (centres de contrôle des maladies), la Food and Drug Administration (agence de contrôle de l’alimentation et des médicaments) et le National Institutes of Health (instituts nationaux de la santé). »
Et L’Express le regrette : le neveu de JFK « jouira d’une grande influence sur les instances responsables du contrôle de la chaîne de production agroalimentaire, de l’autorisation de mise sur le marché des médicaments, des grilles de remboursement des soins, du financement public de la recherche en biomédecine et des recommandations liées aux vaccins. »
Effectivement pour ceux qui sont favorables à n’importe quel vaccin, ce Kennedy peut inquiéter puisqu’ils risquent de ne pas avoir les nouveaux vaccins…
Mais pour ceux qui sont méfiants en ces vaccins, ce même Kennedy sera une référence en diffusant la nocivité de certains d’entre eux …
Sinon, il restera une pratique pour savoir si nous nous vaccinerons avec un tout nouveau vaccin : transformer un euro en… héros afin que, lancée en l’air, cette pièce nous indique « pile », je me fais vacciner ou « face »… -pour ne pas la perdre, la face- ce sera… NON !
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
(1) Selon wikipedia, l’assassinat de John F. Kennedy, trente-cinquième président des États-Unis, a eu lieu le vendredi 22 novembre 1963 à Dallas (Texas) à 12 h 30 CST, soit 18 h 30 UTC. Le cortège présidentiel traverse à vitesse réduite le centre de la ville. Lorsque la voiture présidentielle, décapotée, passe sur Dealey Plaza, John F. Kennedy est mortellement blessé par des tirs d’armes à feu. Une heure et demie après la fusillade, un homme, Lee Harvey Oswald, est arrêté dans un cinéma pour avoir tué un policier, J. D. Tippit. »
Son épouse racontera dans son livre qu’elle s’était précipitée sur le coffre de la voiture pour -dans sa panique- récupérer les morceaux du crâne et du cerveau de son mari en criant « Jack ! Jack ! », donc son diminutif, en français, « Jeannot ! Jeannot ! » diminutif de Jean (John) : en effet Jack n’est pas, en français, Jacques mais… Jeannot !… Comme pour l’ancien ministre Lang : Jack Lang, c’est Jeannot Lang… C’est bien moins chic !
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Les antivax les plus crédibles sont les morts du vaccin COVID. Ils ne sont plus là pour témoigner.