Ils courent, ils courent les furets députés… ils courent partout, dans les salons privés, à la télé, à la cafétaria de l’Assemblée, dans leurs circonscriptions, dans des réunions de partis… ils sont partout sauf là où Barnier (la France ? ) aurait besoin d’eux.

C’est un bordel sans nom, il manque tout le temps du monde à Barnier pour faire voter lois et amendements faute de majorité et en ce moment c’est le pompon avec la mise aux voix des amendements dans le cadre de l’examen du budget et de celui de la Sécurité sociale. Sur le papier il a 211 députés, dans la réalité ils sont souvent moins de 30, comme l’a rappelé à l’Assemblée la semaine dernière le député RN Sébastien Chenu : « le RN Sébastien Chenu y est allé de son rappel au règlement, au nom de l’article 50, qui énonce les jours de travail en séance publique. « Dans une tentative de sabotage et de détournement de cet article, les députés du socle majoritaire sont moins de trente : ils sabotent et dénaturent le débat budgétaire en n’y contribuant pas. Je tenais à dénoncer ce comportement inadmissible, qui est une première sous la Ve République », a-t-il pesté. Le Parisien ».

Si l’on compte bien, Barnier devrait pourtant pouvoir compter en permanence sur le fameux « socle commun » constitué de députés LR (Wauquiez), du  groupe Horizon (Edouard Philippe),  du Modem  (Fesneau) ), d’Ensemble pour la République (Attal). qui avaient, malgré leurs divergences, signé un pacte… Mais allez signer un pacte quand vous n’avez plus rien de commun, selon le bon mot qui circule à l’assemblée :

« Le socle commun, il n’a rien de solide et il n’a rien de commun. »

Et comme les députés de ce qui fut la majorité qui n’est plus majoritaire sont absents c’est la gauche qui se partage le gâteau, l’insoumise Trouvé est donc à la tête de la commission des Affaires économiques et la LR Virginie Duby-Muller s’est vue voler un  poste de vice-président par l’écolo Jérémie Jordanoff…

Caramba, encore raté ! L’élection du nouveau vice-président a une nouvelle fois montré qu’ils n’arrivent pas à s’entendre. Et c’est l’écologiste Jérémie Iordanoff qui a finalement tiré profit de ces divisions, en battant au troisième tour la candidate LR Virginie Duby-Muller. Une nouvelle déroute pour le « socle commun », à peine dix jours après l’élection de l’Insoumise Aurélie Trouvé à la tête de la commission des Affaires économiques, sur fond, déjà, de dissensions entre Attal et Wauquiez. Ce dernier d’ailleurs assume : « Notre message, c’est de dire que l’on soutient Barnier mais que l’on n’est pas soluble dans le macronisme, que l’on n’est pas aux ordres des macronistes ».

« Socle commun » ou pas, « il y a un passif que certains ne veulent pas dépasser et des divergences idéologiques réelles», identifie un ministre issu des rangs macronistes, mais « aussi chez les députés EPR un côté : On a battu les LR en 2017, pourquoi reviennent-ils ? ». Ce qui fait beaucoup. Le même s’interroge : « Je ne sais pas si c’est dépassable. Si ça ne l’est pas, on est probablement tous morts pour les prochaines élections face à la gauche et au RN… » Le Parisien

On le savait mais ça va mieux en le disant, il n’y a pas de majorité à l’Assemblée,, les ambitions et les haines personnelles passent bien avant l’envie de faire exister/avancer la France, et tant pis si c’est les tarés Insoumis et écolos qui récoltent  la mise, juste à cause de l’absentéisme du groupe censé soutenir Barnier.

Bref, Barnier, éternel Ysengrin dupé par Renart, à cause de la sottise et de l’égoïsme des siens…  Il est bien possible que ça fasse ricaner Macron qui n’a qu’une obsession, détruire la France, la noyer dans l’européisme et le mondialisme.

Que voulez-vous, entre les ambitions des uns, les rancunes des autres pour des trahisons passées, le gouvernement c’est l’alliance de la carpe et du lapin. 

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