Ah, le bel à tare ! Oui, Yassine Belattar, nom dont j’émaille mes papiers depuis que j’ai découvert ce personnage nageant dans l’entourage élyséen au soir de la manifestation contre l’antisémitisme à Paris, désertée par un président ayant alors oublié qu’il dirigeait la France et non les quartiers de certaines banlieues ! Une marche -sans lui donc !- en protestation contre le massacre perpétré par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Une marche pourtant des plus pacifiques mais que ce cher Macron avait ignorée. Et c’est alors que j’ai découvert le nom d’un personnage que je ne connaissais pas : Belattar -que j’orthographiais alors Bellatar- ! Certains -peu nombreux- de mes confrères journalistes le désignaient, à l’époque comme l’homme à l’origine de la décision de Macron de ne pas aller à cette manifestation afin de ne pas déplaire à certains quartiers ! « L’Élysée se fout de la cochonnaille : il préfère en appeler au couscous ! » ; https://resistancerepublicaine.com/2023/11/14/honte-a-france2-au-13h-et-au-20h-la-marche-de-paris-traitee-en-moins-de-10-secondes/
À l’époque, Gilbert Collard, député européen divers droite, avait protesté, sur BFMTV, sur les « conseils » donnés par Belattar au président qui a, de ce fait, refusé d’aller à la marche en 2023 :
Si la video ne s’ouvre pas aller sur le site
Et donc ce nom « Belattar » que peu de gens connaissaient alors, est ressorti de temps à autre dans mes papiers, toujours du côté des conseillers de l’Élysée.
D’où la surprise lundi au Maroc lorsque les journalistes ont vu apparaître ce barbu, barbu comme les Frères Musulmans, mouvement interdit dans nombre de pays musulmans car trop dangereux mais pas en France.
Cela alors qu’il avait été des plus discrets tout le temps du voyage en avion, Macron l’aurait-il mis dans ses bagages de soute au lieu de ceux de cabine ?
Et il est apparu souriant en simple et surprenant survêtement qualifié d’« irrespectueux », en pleine cérémonie officielle offerte par le Roi du Maroc Mohamed VI qui -comme l’a dessiné le talentueux Ignace- n’a pas dû apprécier la venue en son royaume de ce plouc, pour lui, plus Français que Marocain !
Un invité que les services de la présidence avaient « oublié » -oui, oui, je vous l’assure !- de citer dans la première liste des 112 personnes publiée à l’arrivée sur le sol marocain. En fait, ce ne sont pas « que » 112 personnes auxquelles nous -CONTRIBUABLES FRANÇAIS !- avons payé le voyage mais 123 ! Nous ne sommes plus à 11 billets près !
Si tous les journalistes ont alors reconnu notre « Eh, Yassine ! Ça va ? », peu… -trois ou quatre seulement dont CNews, HuffPost et Le Point- en ont parlé à leur public !
Les autres, silence car cela fait le jeu de… « l’exxxtttrrrêm’ drrroit’ » !
Comme le signala mardi HuffPost…
« L’apparition surprise de l’artiste Yassine Belattar lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc lundi a provoqué une vague de réactions outrées chez diverses personnalités de l’extrême droite qui rivalisent de prises de parole indignées pour dénoncer sa présence. »
« Parmi elles, note (par pur hasard !) le HuffPost, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, qui « a exprimé sa colère sur le réseau social X : « Comment ce prétendu humoriste, condamné pour menaces de mort, proche des antisémites du CCIF…
(NDLR : CCIF : Collectif Contre l’Islamophobie en France dont le Conseil d’Etat a validé, le 24 septembre 2021, la dissolution après l’assassinat, en octobre 2020, de Samuel Paty par un extrémiste islamiste et approuvant, de ce fait, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qui avait dénoncé la « propagande islamiste » du CCIF.)
Peut-il être présent à un voyage de cette importance en compagnie du président de la République ? C’est aussi irrespectueux pour la France que pour le Maroc » !
Même genre de réaction pour Marion Maréchal :
« Yassine Belattar qui plus est, en survêtement, ne représente pas la France. Ce condamné à 4 mois de prison ferme pour menaces de mort, qui est aussi un compagnon de route des islamistes, fait honte à la délégation française en visite au pays ami qu’est le Maroc », a-t-elle renchéri. »
HuffPost rappelle que, sur CNews, « le sujet monopolise une part importante du temps d’antenne, le maire de Béziers Robert Ménard a pour sa part livré une analyse (…): « c’est la fascination des hommes de pouvoir pour les petites racailles (…) il y a toujours des bourgeois qui veulent fréquenter des voyous » en parlant de Macron.
Le journal ajoute que « les pourfendeurs de l’humoriste dénoncent également une présence qui aurait été « cachée » par l’Élysée, dans la mesure où il ne figurait pas dans la (déjà pléthorique) liste des invités… » Son nom n’apparaît que dans une seconde liste comportant onze noms en plus.
Mais, bien évidemment…
« L’entourage du chef de l’État nie toute « dissimulation. »
Et HuffPost se fait un malin plaisir de rappeler à ses lecteurs qu’il a été l’un des rares à avoir révéler les raisons de l’absence, il y a un an, de Macron à la marche contre le Hamas et pour Israël :
« À noter qu’il y a quasiment un an jour pour jour, c’est son invitation au palais présidentiel par des conseillers du chef de l’État qui avait provoqué des réactions similaires. Auprès du HuffPost, l’intéressé (que certains décrivent « proche d’Emmanuel Macron ») avait confié que la publicité de ce rendez-vous informel lui avait valu un tombereau d’insultes racistes et des menaces de mort. Comme aujourd’hui, les responsables politiques qui abhorrent l’artiste mettaient en avant sa condamnation en septembre 2023 à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort pour appuyer leur indignation. »
Et le journal ajoute :
« Un rappel de casier judiciaire dont Yassine Belattar est le seul (…) à faire l’objet aujourd’hui. Car la longue liste (…) compte…
-ce dont RR a été l’un des rares à dénoncer mardi sous le titre : « 2 repris de justice sur 122 invités au Maroc par Macron… à nos frais ! » à savoir François-Marie Banier et M’jid El Guerrab l’agresseur au casque de moto !- par exemple, poursuit HuffPost, le photographe François-Marie Banier, condamné en 2016 à quatre ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt. Une présence sur laquelle ni Jordan Bardella ni Marion Maréchal n’ont, manifestement, trouvé à redire. » Ok ! Mais RR l’a fait !
C’est le voyage des silences, des pas vus pas pris…
Ah, si Belattar qui fut si convainquant il y a un an en poussant son copain Emmanuel de ne pas sortir de chez lui évitant ainsi de se mêler à des « anti-antisémites », pourvu qu’il le convainc qu’il ne serait pas bon pour lui de revenir à Paris et que le mieux serait qu’il restât en sécurité chez Mohamed VI ! Quitte à jouer -lui, l’ancien lycéen alors sous la baguette de sa maitresse !- le rôle d’un « Général de Gaulle » de pacotille afin de lancer un message aussi peu sérieux que ses dernières déclarations politiques, sur les ondes de… Radio-Rabat !
Nombreux seraient les Français à crier… « Merci, Yassine ! »
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
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Je viens d’entendre d’une oreille distraite sur Europe 1 (vers 22 H) que macron ne répondrait pas aux questions posées sur la présence de benattar à ses côtés car c’est ANECDOTIQUE…
ANECDOTIQUE nous dit cette enflure !!!
Attirés comme des a.mants?
Ah ! le bel à tares, il est joufflu comme une belle de fesses à couscous.
Qu’est ce que macron peut bien lui trouver ?
A-t-il détrôné benalla , et où est passé ce dernier ?
Le CCIE ex-CCIF, c’est le Hamas de l’Europe. Et tout le monde n’y voit que du feu.
Belattar? Ou El Battar de ACAB, son acronyme usuel…
Avant sur un CV, les diplômes figuraient en bonne place. Aujourd’hui c’est la liste des condamnations et des établissements pénitentiaires fréquentés qui les remplace pour certains, et qui permet à d’autres d’accéder à la fonction de député ou conseiller spécial.