Au concert avec Georg Solti

(Illustration : le Parlement de Budapest sur le Danube. En médaillons, Georg Solti et sa signature, sa tombe au cimetière de Farkasrét à Budapest).

Georg Solti est né à Budapest (Autriche-Hongrie) le 21 octobre 1912. Son nom vient de « Solt », petite ville située au sud de Budapest, car le régent Horthy avait ordonné aux Juifs d’adopter un nom hongrois. La date de naissance de Solti fait de lui l’exact contemporain de Karajan (1908) et de Bernstein (1918). Il mérite de figurer sur le podium avec les deux que je viens de citer !Naturellement, je ne vais pas m’attarder sur sa biographie que l’on peut trouver aisément sur Wikipédia. Une grande partie de la carrière de Solti s’est passée avec l’orchestre de Chicago qui, grâce à lui, va devenir un des plus grands orchestres du monde.

C’est pourtant avec l’orchestre symphonique de Londres que nous allons débuter ce concert avec l’ouverture de Coriolan de Beethoven.

https://www.youtube.com/watch?v=UzbcQqgW-ek

Solti aimait bien, de temps à autre, se mettre au piano ; le voici dans les concertos pour deux et trois pianos de Mozart :

https://www.youtube.com/watch?v=w8QyeIwdr4U

Sur le style de la direction de Solti, voilà ce que l’on peut trouver sur Wikipédia :

« Pour Solti, une interprétation passe d’abord par une reproduction aussi proche que possible des intentions du compositeur telles qu’elles sont indiquées dans la partition. L’exactitude, notamment rythmique, est primordiale pour lui. Son oreille exceptionnelle ainsi que sa connaissance des possibilités de chaque instrument et son sens de l’équilibre de la masse orchestrale font qu’il est particulièrement à l’aise dans les grandes fresques romantiques et post-romantiques. Son souci de la précision n’en fait pas pour autant un musicien froid : « Solti a une âme profondément lyrique », a dit Sir Peter Hall ». 

La gestuelle de Solti est caractéristique, il me toujours penser à un automate !

Merci Maestro Lefort ! Pour terminer ce concert, nous allons retrouver Solti avec « son orchestre », celui de Chicago en 1985, avec cette quatrième symphonie de Tchaïkovski :

Georg Solti est mort à Antibes le 5 septembre 1997. Il est enterré à Budapest, une tombe toute simple (cf. illustration).

UN RAPPEL HISTORIQUE, LA BATAILLE D’ALÉSIA RACONTÉE PAR UN SPÉCIALISTE :

 

 

 

 

 

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3 Commentaires

  1. Bonjour Filoxe et merci pour ce portrait de ce chef hors du commun! Il est un des premiers à avoir enregistré en studio chez Decca, avec le gratin de l’époque, l’intégrale de la tétralogie de Wagner. Cela pris un certain temps, la plupart des « stars » étaient en tournée, de 59 à 65 si je me souviens bien. Le résultat est pourtant mitigé, c’est souvent le cas avec trop de têtes d’affiche. Bonne journée.