Mais pourquoi les nouveaux ministres ont-ils tous des mines réjouies ?

Migaud, le ministre de la Justice

Il est vrai qu’un maroquin sent bon. Tout le monde voudrait en posséder un. Surtout quand il vient du Macron, via son Barnier. On a envie de le partager avec la famille et les amis (le maroquin, il s’entend, pas le Macron).

On est heureux, on exulte, mais cela doit rester discret. Être nommé ministre, c’est une responsabilité. On pourra se réjouir quand on l’aura accomplie entièrement.

Cela ne semble pas être le cas avec le cabinet du Barnier. Les nouveaux ministres sont tellement réjouis qu’ils n’arrivent pas à la fermer (la bouche, bien sûr. Mais il arrive que ce soit aussi la braguette).

Le premier à exposer son sourire d’une hyène affamée devant un agneau attaché à un arbre est le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Didier Migaud. A tout seigneur, tout honneur.

« Le laxisme de la justice n’existe pas », assure le Migaud, tous sourires dans sa première apparition devant les caméras de la télévision.

Et, patatras. A peine quelques minutes plus tard, on apprenait que l’assassin (« présumé ») de la jeune Philippine, 19 ans, avait été arrêté en Suisse. Un Marocain en séjour illégal sous OQTF. Il aurait dû être toujours en prison. Un juge, on ne sait pas qui, a décidé de le mettre en liberté. Et Philippine est morte.

Tu souris toujours, le Migaud ? Ou, plus exactement, le Nigaud, un nom qui te va à merveille ?

Le laxisme judiciaire n’existe vraiment pas ? Et la jeune Philippine ? Quelqu’un lui a ôté la vie. Par la faute de qui, le Nigaud ?

Dans une vraie démocratie, ceux qui ont permis ce meurtre doivent en répondre. Mais nous ne sommes qu’en France. En Macronie. La Justice n’existe pas.

Attendez, il y a cependant bien des ministres à qui ce changement de gouvernement a fait du bien.

On pense au Demeuré-Séjourné qui sera responsable du « redressement de l’industrie européenne », une des grandes priorités des prochaines années, dit-on dans les cercles européens réservés aux initiés.

Hé, vous avez bien dit « redressement de l’industrie européenne » ?  Est-ce à dire que l’industrie européenne est en déclin, a besoin d’être redressée et que la tâche en incombe au Demeuré qui vient de passer huit petits mois au Quai d’Orsay ?

Au sein de la Commission européenne, il y a des commissaires et des commis -sert -à -rien. Notre Séjourné serait de la deuxième catégorie.

Ce n’est pas fini. Notre Demeuré héritera du titre de « vice-président exécutif chargé de la Prospérité et de la Stratégie industrielle ». Les États-Unis tremblent. La Chine aussi. Et la Russie idem. Bref, le monde entier.

Il remplacera le Thierry Breton, la fierté nationale française, qui a croisé le fer avec le géant Elon Musk, et qui quitte la Commission européenne avec des lettres de recommandations imprimées sur son derrière à coups de pied par la toute-puissante Leyen.

Quel fabuleux destin ! Se faire chier dessus par Musk et se faire déloger par la Leyen en l’espace de quelques jours. Il n’y a que notre Thierry Breton à qui ça peut arriver. Mais rassurez-vous. Le bon Breton ne va pas se « suicsider ». Il est encore capable de remonter sur le ring. Et gare à la Leyen.

Il n’y a que le Barnier qui fait une tête des jours sombres. Il a du flair, le Barnier. Il sait que ça va arriver. Son départ va arriver.

Avant de clore, une petite question aux nouveaux ministres macrono-barnieriens. Une seule. Est-ce que vous êtes vraiment faits pour être des ministres ?

Allez, on arrête là. Le sujet est trop long.  On y reviendra.

Bonne lecture

Messin’Issa

 26 total views,  26 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


4 Commentaires

  1. Un gouvernement qui inspire la terreur à nos adversaires. Je plaisante, naturellement. Merci Messin pour ce bon moment. Il y a huit ans de cela, notre brigade de gendarmerie locale avait un chef avec le même air réjoui que le Migaud, avec en plus une gestuelle bizarre. Il me faisait penser à un aliéné Il paraît qu’avec lui les suspects passaient tous à table. Ils avaient sûrement peur d’être enfermés avec un échappé de l’asile voisin.