Fête de l’Huma : en tête d’affiche, 
des têtes de cons… ternés Ruffin/Arnault !

Voilà la caricature du monde politique, caricature de la querelle entre deux députés issus du parti LFI à savoir François Ruffin -qui, partout où il se trouve, parvient à faire son cinéma !-
et Raphaël Arnault  
-qui, lui, se trouve nulle part où il ne peut profiter du cinéma des autres !

Voilà donc la querelle « Ruffin versus Arnault » que Macron et Wauquiez, entre autres coordonnateurs des dernières élections législatives, ont permise par leur « merveilleuse idée », pourtant des plus saugrenues, en s’alliant avec LFI pour empêcher le Rassemblement National de remporter pleinement les élections législatives le 7 juillet, version “Second tour : ostracisme du Rassemblement National”, c’est-à-dire son éloignement complet du pouvoir

Oui, un François Ruffin hué et, surtout, un Raphaël Arnault, le “célèbre” fiché S, acclamé samedi à la fête de l’Huma ! Le tout sur la mélopée pas monotone du tout de « Siamo tutti antifascisti », la célèbre mélodie italienne antifasciste ! Reprise par toute la salle d’obéissants militants LFIstes !
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Nombre d’électeurs fidèles aux LR et aux macronistes doivent en vouloir à ceux qui, à droite et à la tête de l’État, les ont poussés à voter pour, entre autres, un fiché S et nombre de LFI…
D’ailleurs, un sondage a donné 56% d’électeurs de droite ayant regretté d’avoir dû voter pour LFI !

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Lors des prochaines législatives,  verrons-nous, une nouvelle fois, tous les responsables de la droite modérée et du centre s’allier, tout aussi honteusement contre le RN, surtout après les suites auxquelles nous assistons et, en particulier, celle de samedi à la Fête de l’Huma ? Et cela que ces législatives aient lieu dans 3 trimestres ou dans trois ans !
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Des (ir)responsables politiques baragouinent des évidences sur cet épisode déplorable de la politique française qu’eux-mêmes ont permis par leur incompétence.

Parmi eux, je mettrai tout en haut de la tête d’affiche un certain François Hollande, qui n’est « plus que » député.  Hollande, cet homme qui n’aurait jamais dû entrer dans l’Histoire de NOTRE France mais voilà, il a été élu président de notre République ! Un titre qu’il n’aurait jamais dû avoir puisque la place aurait dû aller à un de ses copains ! Celui-ci alors tête du Fonds Monétaire International, la perdit, cette tête, pour quelques minutes à peine -donc une bagatelle ! Et cela en fut une,  quelques minutes passées dans une chambre, non du parlement français mais d’un hôtel new-yorkais.


Et voilà que ce Hollande, invité dimanche sur RTL, y est également allé de son commentaire :

« François Ruffin dit de l’intérieur ce que nous disons depuis longtemps de l’extérieur… »
Mais alors pourquoi, cher François, êtes-vous allé vous « castoriser » avec ces LFIstes ?
Et le Hollande de poursuivre  :
« C’est-à-dire une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la part de la France insoumise et de Jean-Luc Mélenchon ».
Sacré Hollande ! À croire qu’il pensait comme nous en ce qui concerne le Mélenchon et les LFI, et que cela ne l’a pas empêché de jouer au « castor » avec lui alors qu’il pensait : « Casse-toi, Jean-Luc ! » Hollande qui, maintenant, doit être entré dans la catégorie des… « sans-dent » dont il se moquait honteusement d’autant qu’il était alors président de “tous les Français” !
Et, en juillet, cela ne l’a pas gêné de jouer au « castor sans-dent » avec Mélenchon ! Alors qu’il avait déjà une très mauvaise opinion de lui, comme l’explique RTL :
« Pour l’ancien président, “à gauche, la radicalité a montré ses limites”. “Cela fait deux fois que Jean-Luc Mélenchon est candidat à la présidence de la République, deux fois qu’il ne parvient pas au deuxième tour. » (Permettez-moi, Monsieur le président
, de vous faire remarquer qu’il ne s’agissait pas d’un “deuxième” tour puisqu’il n’y en n’avait d’autre ensuite ! C’était, de ce fait, un “second tour” et non un “deuxième”...)
RTL ajoute : “Et il va même jusqu’à appeler « la gauche réformiste à “revendiquer la tête de la gauche, revendiquer le leadership intellectuel” : “C’est l’avenir qui compte”, espère-t-il. “Il faut s’affirmer sur chaque sujet en tant que force socialiste et ne pas chercher l’union pour l’union sur des positions qui ne sont pas les nôtres“. “S’il n’y a pas un grand Parti socialiste, il n’y a pas de victoire possible de la gauche. Si la gauche est lestée par son pôle radical, elle ne peut pas venir au pouvoir”, assure-t-il. »
Et on voit ce que cette tactique « à la Hollande » a donné : les LFI, 71 députés, ont fait mieux que le PS, 62, et, tous deux, nettement moins bien que le RN -que tous les autres partis ont combattu !-, ce RN qui a obtenu “SEUL CONTRE TOUS !” 123 députés, donc quasi deux fois plus que le parti de… Hollande et celui de Mélenchon !
Et si cela tente, lors des prochaines législatives, tous les « castors » à renouveler leur barrage au RN, il est certain que, dans ce cas, « crier aux loups bruns » sera ridicule puisque les « bruns » actuellement tirent plutôt dans le rouge ! Et sous l’étiquette « anti-fasciste » sont bien au contraire les plus ardents partisans des méthodes fascistes modèle « URSS » du temps où ses dirigeants mettaient à genoux les pays voisins dont la Hongrie par des massacres, entre autres, à Budapest…

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Samedi, on se serait d’ailleurs cru revenus au siècle dernier, lors de la « splendeur » de ce que l’Huma a, durant des décennies et des décennies, applaudi, que dis-je, a sanctuarisé : l’URSS et ses procès -qui n’avaient de procès que le mot !- pour condamner les personnes n’obéissant pas à cette dictature communiste. Et, une fois « condamnés », les malheureux opposants étaient, dans l’heure, fusillés puisqu’il n’y avait aucune possibilité de faire appel !

Samedi dernier, Ruffin a eu de la chance : il a échappé au peloton d’exécution mais pas au peloton « d’exécution verbale » commandé et orchestré par le fiché S Arnault. élu grâce aux mots d’ordre des Macron, Wauquiez et même… Ruffin !

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Pour les prochaines législatives, en cas de nouveau travail de « castors » demandé aux électeurs par tous les partis -en dehors donc du RN puisque c’est lui qui serait visé-, il est possible que cette fois, les électeurs qui auront une dent contre les dirigeants politiques ayant poussé à participer à cette chasse aux sorcières « anti-RN » le 7 juillet, ne soient plus disposés à obéir à ce genre de barrage !
Et, à coup sûr, moins d’électeurs, tant de droite que du centre, les écouteront : soit ils se réfugieront dans le vote blanc ou nul, soit dans l’abstention mais aussi nombreux seront ceux qui n’écouteront pas les voeux de « castors » devenus « casse-torts » lancés par les dirigeants des partis de droite tel Wauquiez ou encore du centre plutôt gauchisant tel Macron…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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