« Ultramod », la plus vieille mercerie de Paris ferme ses portes : elle avait inspiré Zola pour son roman « Au bonheur des dames « 

Puisqu’on parle de la couture et de la confection françaises, n’oubliez pas de visiter régulièrement le magasin en ligne APER, tenu par des Résistants à la mondisalisation, qui ne fait travailler que des Français et des Européens et qui nous donne des petits coups de pouce financiers, indispensables pour continuer à exister, en échange de cette publicité.

Cliquez sur le bandeau ici ou en haut de notre site pour visiter le magasin Aper. Vous tomberez au début sur un superbe sanglier… Aper = sanglier.

C’est un pan de l’histoire et du patrimoine français qui sombre, un bout de l’âme de Paris qui disparaît.

Ultramod, la plus ancienne mercerie de Paris (1832) 4 rue de Choiseul (2e) 

Il y avait des merceries dans toute cette partie du 2e, chapeliers, marchands de patrons, etc.
Toute cette activité a disparu en 30 ans, Ultramod est le dernier témoignage.

Une fois de plus, Paris perd l’une de ses institutions.

Le 15 septembre, Ultramod, la plus ancienne mercerie de la capitale, a fermé définitivement l’une de ses deux boutiques, comme l’a relayé Le Parisien. Situé au 3, rue Choiseul dans le 2e, cet antre de la mode qui semble dater d’une autre époque fournissait professionnels et amateurs de couture depuis plusieurs siècles.

Ne rien attendre d’Anne Hidalgo : elle n’a même pas daigné répondre au courrier !!!

La Mairie de Paris préfère financer les « cultures d’islam »…

C’est au début du XIXe siècle que la boutique voit le jour et se spécialise dans le commerce de rubans et de feutres. Elle ne prend le nom d’Ultramod qu’en 1956. Comme elle l’explique sur son site, en rachetant les stocks de nombreux ateliers après la guerre, la boutique se retrouve remplie de véritables merveilles et fait du 4, rue Choiseul un entrepôt et du numéro 3 une mercerie. Au fil des années, les deux adresses deviennent des boutiques.

La raison de cette fermeture ? Un chantier de rénovation. « L’affaire marchait bien mais la caisse de retraite des anciens combattants (Carac), propriétaire de l’immeuble, doit engager d’énormes travaux de remise aux normes et n’a pas renouvelé notre bail.

« Nous avons adressé un courrier à la Mairie de Paris pour lui demander de nous sauver mais nous n’avons pas eu de réponse. Alors on a choisi de regarder l’avenir en face », confie Anne-Christine Morin, cogérante d’Ultramod, au Parisien.

D’autres commerces situés à proximité doivent également fermer leurs portes.

Une référence dans la mode et les milieux artistiques 

C’était pourtant la boutique de référence en matière de passementerie, fournitures et chapeaux.

« Les modistes de la reine Élisabeth s’approvisionnaient ici en cônes en feutre de poil de lapin. La boutique était fréquentée par les créateurs des grandes maisons de couture, les couturières de quartier, mais aussi les adeptes du do it yourself (DIY), sans oublier les costumiers et décorateurs de théâtre et de cinéma », explique la cogérante au quotidien.

Amélie Matisse, Henri Matisse, 1905

Dans les œuvres de fiction, le magasin a joué un rôle de taille puisqu’il a notamment inspiré Émile Zola pour son ouvrage Au Bonheur des Dames et a servi de décor à des scènes du film Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Luc Besson.

Le numéro 4 n’a pas prévu de baisser le rideau de sitôt et continuera de proposer un large choix de produits !

Chez la modiste (Degas, Chicago)

Degas, Impressionism and the Paris Millinery Trade, St Louis Art Museum [Degas, l’impressionnisme et la chapellerie parisienne]

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