L’agressive Amérique, née en 1776, n’est restée en paix que durant 20 ans !

Une guerre nucléaire contre Moscou, c’est le suicide collectif assuré.
Méfiance, car l’Amérique est capable du pire, toujours !
N’oublions pas que le général Mac Arthur voulait raser la Chine en 1951, avec 34 bombes atomiques. Et en 1945, les mêmes qui ont exterminé les Indiens sans le moindre état d’âme projetaient de larguer 204 bombes atomiques pour détruire 66 villes russes, histoire d’évacuer définitivement la menace communiste. C’est cela la Pax Americana.
Ces bons Américains envisageaient de passer directement du stade expérimental observé à Hiroshima et à Nagasaki, à l’échelle industrielle, si j’ose dire, en désintégrant la Chine et l’URSS sous un déluge atomique. On appelle ce pays le camp du Bien.
Poutine a raison. Autoriser Zelensky à frapper la Russie en profondeur, c’est déclencher une guerre entre l’Otan et la Russie. Dès lors que l’Ukraine a besoin du renseignement satellitaire occidental et des spécialistes otaniens pour mettre en œuvre les missiles longue portée, l’Occident confirme son statut de cobelligérant, encore plus qu’il ne l’est déjà.
La Maison Blanche peut bien bêler au scandale et juger les propos de Poutine “incroyablement dangereux”, c’est bien l’Amérique qui nous rapproche d’un conflit ouvert entre la Russie et l’Otan. L’escalade constante, avec chars, missiles, F-16 et bientôt les missiles de 800 km de portée, est de l’entière responsabilité des Anglo-Saxons et de leurs caniches européens.
Le risque nucléaire est donc bien réel. Une frappe tactique sur la Pologne ou la Roumanie n’est pas à exclure et peut mener au pire. Ce n’est pas parce que Poutine a laissé franchir toutes les lignes rouges sans réagir qu’il acceptera que son pays soit menacé dans ses intérêts vitaux. L’Otan joue avec le feu nucléaire.
Trente mois de mensonges otaniens permanents ne changeront rien à la réalité. C’est bien l’Amérique qui a voulu cette guerre pour anéantir la Russie et pas l’inverse.
Rappelons que les États-Unis sont le pays le plus belliqueux de la planète. Depuis 1776, ils n’ont été en paix que durant une vingtaine d’années. À peine l’Afghanistan évacué dans une débandade et une panique ahurissantes, ils ont engagé une guerre par procuration contre la Russie, en rejetant toutes les initiatives de paix depuis 2022. Et les faucons du Pentagone, se croyant invincibles, pensent déjà à leur prochaine guerre contre la Chine, en prétextant la défense du confetti chinois Taïwan. La véritable Amérique se lit dans ce lien :
https://french.news.cn/2021-09/17/c_1310192755.htm
Non content d’avoir exterminé les tribus indiennes, ce pays veut éliminer tous ceux qui menacent son hégémonie mondiale, sur tous les plans. La tyrannie américaine entend régner sans partage. Donc pas question de tolérer l’émergence d’une superpuissance européenne, s’étendant de Gibraltar à Vladivostok et possédant un trésor géologique en Russie, estimé à plus de 54 000 milliards de dollars.
Après la chute du Mur, Gorbatchev a dissous le pacte de Varsovie en 1991, croyant à la promesse des Américains de ne jamais élargir l’Otan à l’Est.
En réponse, Washington a renforcé l’Otan, passée de 16 membres en 1990 à 32 en 2024.
Quand Gorbatchev pensait pouvoir rejoindre l’Otan, l’Amérique a dit non.
Quand Gorbatchev a manifesté le souhait d’intégrer l’Europe, celle-ci a dit non.
En 2014, c’est la CIA qui a renversé le gouvernement pro-russe de Kiev pour y placer un valet de Washington. Tout a été fait pour briser tout lien entre l’Europe et Moscou. Je rappelle donc que la démocratie que nous défendons à Kiev n’est en réalité qu’un coup d’État de la CIA.
Depuis cette date, les États-Unis préparent leur guerre par procuration contre Moscou, attisant les braises et cautionnant les exactions de Kiev contre les populations russes du Donbass.
Toutes les demandes de Poutine pour garantir la sécurité en Europe ont été rejetées avec mépris par Washington. La dernière, fin 2021, ultime tentative pour éviter la guerre, a été traitée de la même manière. Washington voulait cette guerre, mais en faisant porter le chapeau à Poutine.
Personne ne dit que c’est à la demande des républiques séparatistes du Donbass, appelant Moscou à leur secours, que Poutine a lancé son offensive en février 2022.
On connait le bilan de ces trente mois de guerre.
600 000 soldats ukrainiens ont été tués. L’armée russe, totalement sous-estimée par des généraux occidentaux aussi aveugles qu’arrogants, est au faîte de sa puissance, soutenue par une industrie de l’armement inégalable.
Les sanctions économiques qui devaient mettre la Russie à genoux en trois mois se sont retournées contre l’Europe, qui voit son économie à l’arrêt depuis des mois.
Le régime mafieux et corrompu de Kiev continue de sacrifier son peuple, en détourant les milliards de l’aide occidentale et en revendant les armes de l’Otan sur le darknet.
Jamais des fortunes aussi colossales ne se sont bâties aussi vite au cours d’une guerre.
Mais vu l’acharnement de Zelensky et de ses soutiens anglo-saxons, tout cela pourrait s’achever dans un gigantesque feu d’artifice nucléaire. Évacuer ce risque d’un revers de la main est irresponsable.
L’embrasement que nous avons évité durant les 45 ans de guerre froide pourrait devenir réalité si le camp otanien s’acharne à crier victoire face à l’Ours russe, qui possède la supériorité des armes, aussi bien conventionnelles que nucléaires.
Sur les 13 000 têtes nucléaires que se partagent les neuf puissances atomiques actuelles, Russie, USA, Chine, France, Royaume-Uni, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, la Russie en possède environ la moitié. L’Iran devrait devenir la 10e puissance nucléaire.
Contrairement au discours otanien, ce ne sont ni la Corée du Nord, ni l’Iran qui menacent la paix du monde, mais les États-Unis, qui ne cessent de pousser à l’escalade contre Moscou.
Trois puissances nucléaires font la guerre à la Russie par Ukraine interposée, en franchissant toutes les lignes rouges de la façon la plus inconsciente et irresponsable qui soit. USA, France et Grande-Bretagne jonglent avec des flacons de nitroglycérine, en poursuivant une escalade suicidaire vers l’irréparable.
La menace d’un “Armageddon” nucléaire est de retour pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba, déclarait Biden en octobre 2022.
Ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre une escalade sans fin, en faisant miroiter une impossible victoire à Kiev.
Rappelons aussi que Zelensky, qui joue sa survie en prolongeant cette guerre, avait appelé à frapper la Russie avec des armes nucléaires, le 6 octobre 2022. Une frappe préventive… Comme si Poutine allait rester les bras ballants !
Méfions-nous de cet impérialisme américain qui entretient 800 bases à travers le monde et qui est responsable, par sa politique interventionniste tous azimuts, de 20 millions de morts au bas mot depuis 1945.
Rien ne peut égaler la puissance de feu nucléaire russe
Avec son missile Sarmat, la Russie peut atteindre n’importe quel objectif et vitrifier un pays comme la France en quelques minutes.
Avec 10 ogives dirigées sur différentes cibles, ce missile se déplace à mach 20 et peut raser 650 000 km2 sans aucune parade possible. C’est 500 fois la puissance d’Hiroshima.
Quant au drone sous-marin Poséidon, dont nous avons déjà parlé, il se déplace à 1 000 mètres de profondeur, plus rapidement qu’un sous-marin et peut transporter une charge de 100 mégatonnes. Son autonomie est illimitée. Son explosion au large des côtes américaines provoquerait un tsunami gigantesque, avec une vague radioactive de 500 mètres de hauteur, qui rendrait un territoire de         500 000 km2 inhabitable pour des siècles.
Et ceux qui pensent qu’une frappe préventive sur la Russie, avec quelques centaines de missiles, mettrait l’Ours russe à genoux, se trompent lourdement.
En admettant qu’une frappe nucléaire préventive massive anéantisse toutes les défenses russes, un système automatique de riposte ultime lancera une frappe de représailles quel que soit le degré d’anéantissement de la Russie. En clair, il n’y aura pas de sauve-qui-peut possible pour l’agresseur. Ce sera spectacle son et lumière pour tous.
https://www.notre-planete.info/terre/fin_du_monde/guerre-nucleaire-consequences.php
Tout cela transformera la planète en enfer, éliminant la moitié de l’humanité par les radiations, les famines, la disparition de la couche d’ozone etc.
En 1962, avec la crise de Cuba, nous sommes passés à deux doigts de l’Apocalypse. Mais aujourd’hui, les illuminés de Washington, ivres de leur puissance passée, sont bien capables de pousser Poutine dans ses derniers retranchements pour le forcer à user d’une frappe nucléaire tactique contre l’Ukraine ou même contre l’Europe. L’Ukraine et son régime mafieux valent-ils ce prix démentiel ?
Mais si les Américains s’imaginent que la guerre se cantonnera au continent européen, ils se trompent lourdement. À 26 000 km/h, un missile Sarmat est vite arrivé… sans parler d’un Poséidon qui explose au large de New York, histoire de plonger tout le monde dans le bain nucléaire.
Je pense que cette guerre n’a que trop duré et que l’avenir de l’Europe ne se fera jamais contre la Russie. Que des pays comme l’Allemagne, la France ou la Pologne soient dirigés par de dangereux irresponsables, des guignols totalement dépassés, c’est une évidence, mais il va bien falloir que la raison et la sagesse l’emportent, avant l’irréparable.
Il suffisait aux crétins belliqueux de Kiev et à leur suzerain américain de respecter les accords de Minsk, pour que l’Europe vive en paix. Mais avoir gagné la guerre froide ne suffit pas aux Américains. Ils veulent l’anéantissement de la Russie. C’est de la pure folie. Cela n’arrivera jamais car la puissance militaire russe, en pleine expansion, reste inégalée.
Poutine est un sage qui est parfaitement conscient du risque nucléaire. Mais le drame est que les faucons occidentaux prennent cette sagesse pour de la faiblesse et son discours de mise en garde pour du bluff. Par conséquent, le pire reste possible.
Ajoutons que l’Amérique, grâce au dollar, vit à crédit sur le dos de la planète et n’a plus les moyens de sa politique agressive et dominatrice. Voici les chiffres rappelés par le général Delawarde :
Quelques données économiques US au 14 septembre 2024:
PIB : 28.658 milliards de $
Dette fédérale: 35.373 milliards de $ soit 123,5 % du PIB
Intérêts de la dette fédérale: 943 milliards de $
Dépenses de défense: 925 milliards de $
Déficit budgétaire: 1.892 milliards de $
Déficit commercial: 1 098 milliards de $, dont déficit avec la Chine: 277 milliards de $
À quand l’effondrement des États-Unis et du monde occidental ? Nous y allons tout droit.
Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/lagressive-amerique-nee-en-1776-nest-restee-en-paix-que-durant-20-ans.html

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1 Commentaire

  1. Comme depuis : America First, à part La perfide Albion. Le reste n’est composé que d’Untermenschen (sous-hommes, tels les Peaux-Rouges)!