Le “Shtandart”, réplique d’une frégate russe de 1703, est interdite de port par des imbéciles

Fêtes Maritimes de La Rochelle / Arrivée des bateaux                                                                                                                      Le « Shtandart » devant le chenal d’accès au port de La Rochelle lors des Fêtes maritimes, en juin dernier – la dernière participation du trois-mâts à un rassemblement de grands voiliers. 

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Le Shtandart, réplique d’une frégate russe du même nom, offrait à ses visiteurs l’opportunité de vivre comme des marins du XVIII e siècle.

Réplique de la frégate construite en 1703, le Shtandart, symbole de la puissance maritime de la Russie tsariste, était ouverte aux visiteurs à quai et en navigation. Une plongée de 300 ans en arrière, qui invitait à revivre les grandes épopées des marins d’antan.

■Découvrir le  trois-mâts russe à quai

Des visites libres étaient proposées à bord du Shtandart lors des escales pour s’imprégner de la vie quotidienne des marins de l’époque et découvrir les secrets de la navigation d’antan, l’art ancestral de la construction navale ou encore l’histoire de la construction de la frégate.

La visite se fait au rythme de chacun, afin d’avoir tout le temps d’apprécier les différents espaces du bateau.

■Mais voilà, des imbéciles ont privé le public français de cette belle découverte.

Sud Ouest : 

Bannie des ports français depuis fin juin en raison de sanctions européennes, la frégate russe est de retour en Charente-Maritime, à l’île d’Aix. Mais elle reste contrainte au mouillage et l’hiver approche

À l’abri de l’île d’Aix, avec un panorama sur la baie d’Yves et la pointe de la Fumée à Fouras. Il y a pire comme décor, mais l’équipage du « Shtandart » et son capitaine, Vladimir Martus, n’ont pas la tête à apprécier la beauté du paysage.

La préfecture de la Manche invoque les sanctions européennes contre la Russie pour justifier sa décision
Bannie de plusieurs ports bretons (Granville, Dahouët, Roscoff) après avoir été rejetée des Fêtes maritimes de Brest en juillet, la réplique de la frégate du navire amiral du tsar Pierre le Grand a vécu un été compliqué. À part des escales techniques…

Plus de détails sur imbroglio (il est accusé d’espionnage par ses détracteurs !)  voir ici. 

■La frégate originelle de 1703

Au XVIII siècle, le succès militaire de la Russie contre la Suède permet au Tsar Pierre le Grand de revendiquer une route commerciale vers l’Europe via la mer Baltique. Toutefois, pour protéger ses terres, il a besoin d’une marine puissante. Il voyage alors aux Pays-Bas, puis en Angleterre, pendant plusieurs mois pour s’informer auprès de charpentiers de marine et d’amiraux sur les technologies et les innovations en matière de construction navale. Au passage, il embauche 500 experts pour venir travailler en Russie.

La mise en chantier des nouveaux navires pour la flotte de la Baltique débute en 1702-1703. Deux chantiers navals sont établis le long des rivières Syas et Svir, en plus d’un autre à Olonetsk. Les maîtres hollandais et anglais, ainsi que les spécialistes russes récemment formés, supervisent le travail. Vybe Gerens, charpentier renommé, est chargé de construire le “Navire du Tsar”. Cette frégate, la plus grande parmi les 10 construites en seulement 5 mois, est choisie pour devenir le navire amiral de la nouvelle flotte de la mer Baltique. Elle sera baptisée ”Shtandart”, nom signifiant ”Étendard” en russe, en référence à la nouvelle route commerciale acquise par la Russie.

■Histoire de la réplique

En 1994, lors du 298e anniversaire de la fondation de la Marine russe, la pose de la quille marque le début de la construction sur le chantier naval du club Shtandart, situé dans le parc Orlovsky. Tous les travaux d’assemblage sont effectués manuellement, sans l’aide de machinerie, à l’aide d’outils artisanaux.

■Retrouver les sensations de la vie à bord d’une frégate

Vladimir Martus, le principal constructeur et responsable du projet de réplique du Shtandart, continue de naviguer en tant que capitaine de la frégate.

À bord du Shtandart, il est possible d’expérimenter la vie d’un marin du XVIII e siècle tout en bénéficiant des niveaux de confort et de sécurité modernes.

Les membres d’équipage, habitués à partager leur savoir et leur expérience, enseignent les rudiments du métier de gabier, et ceux qui ne s’y connaissent pas peuvent prendre la barre ou encore hisser les voiles.

Lire ici l’article complet paru dans Bateaux magazine

Merci à l’amie de RR qui nous a signalé cette idée d’article !

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1 Commentaire

  1. Je crois bien que ce navire prestigieux s’était déjà joint à l’armada de navires ayant lieu à Rouen voici quelques années. Il est dommage que la Russie ne soit pas arrimée à l’Europe de l’Ouest à cause des Ricains qui n’en veulent pas. Les deux parties auraient tout à y gagner.