Justice en France : mais où est passé le Moretti ?

On ne l’entend plus. On ne le voit plus. Le Moretti, dit garde des Sceaux, ministre de la Justice, a carrément disparu. Ce n’est pas qu’on se plaint de sa disparition, Moretti ou pas, la Justice est introuvable en France depuis longtemps. Elle a été déclarée morte avec Mitterrand. Les présidents qui se sont succédé par la suite à l’Elysée, le Macron compris, n’en ont jamais entendu parler.

On l’appelle le Yeti au sein des patriotes, mais il ne faut y voir aucune méchanceté. C’est juste pour chanter « Promenons-nous dans les bois, pendant que le n’Yeti pas. S’il Yeti, il nous mangerait, Mais comme il Yeti pas, il nous mangera pas. »

C’est aussi un surnom par respect pour sa carrure de géant des glaces. Il aurait pu faire couler le Titanic, mais il a bien fait couler la justice française.

Il n’est pas le seul à s’être acharné à abîmer la justice dans ce pauvre pays : Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Michel Mercier, Christiane Taubira, Jean-Jacques Urvoas, François Bayrou, et Nicole Belloubet ont « toutes et tous » été des vautours qui n’ont eu d’autre but que de dépecer la justice française.

Le Yeti n’a été qu’un vautour parmi les vautours.

Certes, les membres du gouvernement sont déclarés « démissionnaires » depuis que le Macron les a répudiés. Ils ont été répudiés comme les femmes musulmanes le sont par leurs maris conformément à la charia islamique. En islam, il suffit de répéter trois fois le mot « Talak » (divorce), une façon de dire « va te faire foutre », pour que l’épouse soit obligée de plier bagage et de disparaitre.

Mais c’est une offense pour certains d’entre les membres du gouvernement qui n’ont jamais été « missionnaires ». On les déclare « démissionnaires » alors qu’ils n’ont jamais été « missionnaires ». Ils n’ont jamais eu de mission. C’est comme si on disait « Talak » à une femme qu’on ne connait pas. Le Moretti est l’un de ceux-ci.

C’est évident que le Macron et le Moretti couchent ensemble. Mais c’est juste une façon de parler. Ils ne couchent pas pour faire des enfants, mais pour tuer la justice.

Les meurtres ont été nombreux ces derniers jours en France. Des meurtres horribles comme ceux de la fillette Kamilya ou du gendarme Eric Comyn. Et la Justice française se roule en boule comme un hérisson devant un danger. Rien vu, rien entendu. C’est la maxime de la Justice française.

« J’aurais une certaine peine à quitter ce ministère parce que je l’aime et que j’aime les gens avec qui je travaille depuis quatre ans », disait le Moretti il y a quelque temps.

Maintenant qu’il est certain qu’il va disparaître, sauf lourde étourderie de Barnier et de son maître, les Français lui disent : « Va te faire foutre ».

Messin’Issa

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