La France des juges et de 1981 a tué 
l’harmonie d’Harmonie !

En seulement deux petites phrases :

« La France a tué mon mari » 
et « 1981 n’aurait jamais dû exister »,

Harmonie Comyn, épouse de l’adjudant de gendarmerie Éric Comyn tué par un Cap-Verdien de 39 ans,  délinquant de la route aux 10 condamnations dont une pour port d’arme et ce quasiment sans incarcération,  a fait savoir, respectueusement mais franchement, devant tous les officiels et les personnes étant venues lui apporter son soutien lors de la cérémonie en hommage à son mari, ce qu’elle pensait des décisions de justice à l’origine de la mort lundi soir de son époux de 54 ans, père de leurs deux enfants de 16 et 12 ans, comme RR l’avançait mercredi :
 « Encore un gendarme tué ! Vite, des juges élus par le peuple ! »-
Son assassin (oui, Messieurs les Juges, « supposé assassin » !) multirécidiviste était au volant d’une puissante berline avec encore 9 points sur 12 sur son permis de conduire !

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En ces deux seules phrases énoncées d’un ton assuré, Harmonie Comyn donne la raison de la mort de son mari :
« l’insuffisance » et « le laxisme » de la France sous-entendant, du moins tout le monde l’a compris ainsi, que la responsable de cet homicide est la justice !
Notons que nombre de mes confrères n’ont mis en exergue que la première, plus générale sur « la France », plutôt que la seconde sur « 1981 », peut-être parce que, évidemment, celle-ci vise directement la gauche et la suppression de la peine capitale ! Voir les autres phrases principales de son hommage en (2)
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Nice-Matin est l’un des rares organes de presse, avec La Dépêche et Huffingtonpost, à reprendre cette phrase sur « 1981 », phrase certainement classée trop à droite et donc très… anti-gauche ! Cette phrase bien que très courte est pleine à ras-bords de sous-entendus concernant la politique pénale des responsables politiques au plus haut de l’État, même ceux de droite qui n’ont rien fait pour atténuer cette politique judiciaire laxiste imposée par la gauche…

Après avoir déclaré « Nous avons pris perpétuité » -ce dernier mot est important-, l’épouse a ajouté : « 1981 n’aurait jamais dû exister » sans en dire plus alors que ces deux phrases -que personnellement, j’approuve pleinement !- sont associées par les mots : « perpétuité » et « 1981 ».
L’année 1981 a, en effet, été marquée par l’arrivée à l’Élysée de François Mitterrand…
-ai-je besoin de le rappeler ? Ancien membre de la Francisque remise par le Maréchal Pétain, Mitterrand…
-ancien ministre de l’Intérieur « guillotineur » des terroristes du FLN au début de l’insurrection en Algérie…
-ancien organisateur, à son profit, d’un faux attentat du côté de l’Observatoire de Paris en 1959 -ok, cela n’a jamais été prouvé…
…c’est ce même Mitterrand qui donc nous a imposé, grâce à sa majorité de gauche, l’abolition de la peine de mort organisée par son ami l’avocat Robert Badinter nommé à la tête du ministère de la Justice.
Me Badinter -avocat avant-tout comme l’actuel Garde des Sceaux !- s’est bien gardé d’imposer une véritable peine de substitution puisque la perpétuité n’est, la plupart du temps, que de… 20 ans en France ! Alors qu’aux États-Unis, ils les additionnent, chez nous, on la réduit : comme ce fut le cas pour le quintuple assassin Romand (2 infanticides, 1 féminicide, 2 parricides), libre depuis 2022, après 22 ans seulement de prison et donc 4 ans et demi à peine par assassinat : la justice modèle 1981 pratique les… soldes grâce à la perpétuité modèlée par « Mitterrand-Badinter » !…

Cette phrase sur « 1981 » en dit long sur la rancoeur de la veuve ! Et je ne vous étonnerai pas en vous précisant -vous-mêmes l’avez peu entendue reprise par mes confrères journalistes- que cette phrase a été « oubliée », ok disons-le, a été coupée lors des rediffusions vidéos de son hommage ou lors d’articles écrits.
 Alors qu’elle est la phrase principale, plus importante encore que celle, plus générale, sur « la France a tué mon mari », celle-ci, reprise par tout le monde ! La phrase sur « 1981 » attaque, elle, directement la politique judiciaire de la gauche… Voilà pourquoi nombre de mes confrères journalistes ont préféré l’occulter !




Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN.

(1) Reportage de CNews du 28 août 2024 :
https://www.cnews.fr/faits-divers/2024-08-28/la-france-tue-mon-mari-par-son-laxisme-le-bouleversant-temoignage-de-la
(2) Phrases d’Harmonie Comyn qui a précisé, dès le début de son hommage à son mari, qu’elle ne souhaitait pas que ses « propos soient utilisés à des fins politiques » (voeu que les organes de presse de gauche ont parfaitement… respecté mais, certains journalistes tel que moi, c’est vrai, un peu moins) :
« Je l’affirme haut et fort ! La France a tué mon mari ! La France a tué mon mari, le père de ms enfants ! La France a tué mon mari par son insuffisance ! »
« Pourquoi cet homme peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ?»
(Moue dubitative)
« Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? Quelle est la suite pour ce meurtrier ? »
L’épouse se fait ironique :
« Déferrement immédiat dans l’attente du jugement… Trois repas chauds par jour, une aide sociale dans les geôles, alors que les retraités qui ont cotisé toute leur vie, doivent potentiellement retravailler pour avoir trois repas chauds par jour, puis réduction de la peine pour bonne conduite, liberté et il recommence”.
“Et nous alors ? Plus de fils pour mes beaux-parents, plus de frère pour sa sœur, plus de papa, plus de mari, nous, par contre, on a pris perpétuité. »
Elle dénonce alors « l’insuffisance » de la France, « son laxisme et son excès de tolérance. »
Elle déplore le fait que son mari soit « décédé brutalement lors de ses fonctions, à la vue de ses camarades et amis de longue date. »
Pour elle, il était un « homme attentionné, un papa merveilleux, juste et aimant. »

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